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Le SGG, dont lâhistoire est naturellement liĂ©e Ă lâĂ©volution de la fonction de chef du Gouvernement, est nĂ© en 1935 alors quâapparaissait la nĂ©cessitĂ© pour le prĂ©sident du Conseil de disposer de services permanents pour lâassister dans son rĂŽle dâarbitrage entre les ministres. Mais Ă lâinverse des institutions dont il organise les relations mutuelles, les fonctions du SGG ne sont pas dĂ©finies dans la constitution, ni mĂȘme dans une loi. PlacĂ© sous la responsabilitĂ© du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Gouvernement, il relĂšve du Premier ministre et travaille en Ă©troite association avec le cabinet de celui-ci. Câest une structure lĂ©gĂšre, aux effectifs rĂ©duits, qui oeuvre dans les coulisses » de lâappareil dâEtat. Les premiĂšres tentatives sous la IIIe RĂ©publique La premiĂšre tentative de doter le Gouvernement dâun instrument de travail collectif, dont le besoin se faisait particuliĂšrement sentir en pĂ©riode de crise sâest produite Ă lâĂ©poque de Ribot et de PainlevĂ© en 1917, pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, Ă un moment oĂč lâon voulait coordonner lâaction gouvernementale pour mener la guerre. Cet organisme, qui sâappelait Section administrative » et qui nâa Ă©tĂ© quâĂ©phĂ©mĂšre, disparut Ă la fin de la guerre, puis rĂ©apparut en 1924 avec Edouard Herriot qui a recréé un secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral des services administratifs de la prĂ©sidence du Conseil, quâil a confiĂ© dâabord au sĂ©nateur IsraĂ«l, puis, en 1925, Ă un sous-secrĂ©taire dâĂtat. Par mesure dâĂ©conomie en 1926, PoincarĂ© supprime la section administrative ». Mais en 1934, Gaston Doumergue, alors prĂ©sident du Conseil, en prĂ©conise la reconstitution et en dĂ©finit lâesprit dâune maniĂšre qui prĂ©figurait un peu ce que devait ĂȘtre le SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du Gouvernement que nous connaissons La prĂ©sidence du Conseil doit ĂȘtre dotĂ©e de services et dâun personnel sĂ©lectionnĂ© permanent et peu nombreux, dĂ©tachĂ© des grandes administrations publiques. Avec ces services, le prĂ©sident du Conseil doit suivre attentivement lâaction de chaque dĂ©partement, veiller Ă ce que lâun ne gĂȘne pas lâautre et Ă ce que travaux, initiatives et efforts soient coordonnĂ©s en vue du bien gĂ©nĂ©ral. » Câest sur cette base que le successeur de Gaston Doumergue, Flandin, fait voter dans la loi de finances de 1935 les crĂ©dits qui permettent lâinstitution dâun certain nombre de chargĂ©s de mission qui sont Ă lâorigine du SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du Gouvernement actuel. Bien que les dĂ©bats reflĂštent une certaine rĂ©ticence Ă lâĂ©gard de la crĂ©ation dâun tel organisme, la loi de finances est finalement votĂ©e ; le service est instituĂ© avec dix fonctionnaires titulaires dâun grade moyen et quinze chargĂ©s de mission recrutĂ©s parmi les fonctionnaires de rang Ă©levĂ© des administrations et dont lâun prend le titre de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Gouvernement. VoilĂ le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral créé avec vingt-cinq personnes. Ces chargĂ©s de mission forment une Ă©quipe dont le rĂŽle est de documenter le prĂ©sident du Conseil, de lui fournir les Ă©lĂ©ments de dĂ©cision et de suivre les travaux lĂ©gislatifs. A lâorigine, la distinction nâest pas trĂšs nette entre cet organisme et le cabinet du prĂ©sident du Conseil. Flandin lâavait dâailleurs dit Câest un cabinet politique un peu Ă©tendu » . Lâinstitution ne progresse, au dĂ©but, que modestement et assez lentement. Au moment du dĂ©bat, certains parlementaires avaient contestĂ© la rĂ©gularitĂ© de la crĂ©ation de services administratifs du prĂ©sident du Conseil, qui nâĂ©tait pas du tout prĂ©vue par la Constitution de la IIIe RĂ©publique. Les premiers secrĂ©taires gĂ©nĂ©raux » restaient trĂšs peu de temps en fonction. Sous le ministĂšre Flandin, pendant une annĂ©e, ce fut LĂ©on NoĂ«l, qui devait ĂȘtre ensuite ambassadeur Ă Varsovie en 1939, puis qui devint prĂ©sident du Conseil constitutionnel aprĂšs la guerre ; ensuite, sous le ministĂšre Laval, Georges Dayras. Un an aprĂšs, sous LĂ©on Blum, ce fut Jules Moch ; puis Yves Chataigneau, plus connu comme gouverneur gĂ©nĂ©ral de lâAlgĂ©rie. Câest Ă lâĂ©poque de Jules Moch que LĂ©on Blum, qui sâintĂ©ressait beaucoup au SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du Gouvernement en lequel il voyait lâun des Ă©lĂ©ments de la rĂ©forme gouvernementale, a dĂ©cidĂ© que dĂ©sormais le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Gouvernement assisterait aux conseils de cabinet et aux Conseils des ministres. Cela est devenu une tradition qui est demeurĂ©e depuis. LĂ©on Blum et Jules Moch dĂ©finissent les tĂąches des chargĂ©s de mission constituer les dossiers des affaires traitĂ©es par le prĂ©sident du Conseil et son cabinet et dĂ©brouiller » les affaires. Mais les tentatives des secrĂ©taires gĂ©nĂ©raux successifs pour assurer la coordination des ministres se heurtent Ă beaucoup de rĂ©sistance de la part des administrations. A ce moment - câest, de 1936 Ă 1938, la pĂ©riode des confĂ©rences Matignon » - lâactivitĂ© principale de ces secrĂ©taires gĂ©nĂ©raux du Gouvernement a Ă©tĂ© dâaider le prĂ©sident du Conseil Ă trancher les nombreux arbitrages sociaux. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Gouvernement est maintenant imposĂ© et va subsister pendant la guerre et, curieusement, tant Ă Vichy et Paris quâĂ Alger. Câest Louis Joxe, futur ambassadeur et ministre, et premier secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ComitĂ© de libĂ©ration nationale constituĂ© Ă Alger en 1943 qui fut, Ă la LibĂ©ration, le premier secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Gouvernement dans la France libĂ©rĂ©e. Le Conseil des ministres du 3 fĂ©vrier 1947 adopte un document appelĂ© RĂšglement intĂ©rieur des travaux du Gouvernement » qui fixe le rĂŽle du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Gouvernement en matiĂšre dâorganisation des travaux du Conseil des ministres, des conseils de cabinet, des rĂ©unions interministĂ©rielles en matiĂšre de procĂ©dure lĂ©gislative. Ce rĂšglement intĂ©rieur est, finalement, le seul texte qui dĂ©finisse - et encore pour une toute petite partie - les missions du secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du Gouvernement. La loi de finances de 1936, qui lâavait créé, sâĂ©tait bornĂ©e Ă prĂ©voir lâeffectif des chargĂ©s de mission sans dire un mot de ce quâĂ©tait le rĂŽle de lâorganisme. Il faut donc se rĂ©fĂ©rer, pour le comprendre, Ă la fois aux intentions de ses crĂ©ateurs et Ă ce que la pratique et la tradition en ont fait. Lâinstitution actuelle A partir de la IVe RĂ©publique, lâinstitution a donc pris son caractĂšre dĂ©finitif. Dans les premiers temps, on ne savait pas bien si elle Ă©tait un cabinet politique Ă©tendu » ou un organisme administratif ». Elle devient un organisme administratif, comme lâĂ©tablit avec nettetĂ© la permanence de AndrĂ© Segalat, qui succĂšde Ă Louis Joxe en 1947 et sera secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Gouvernement du 15 septembre 1946 au 23 janvier 1958 pendant 12 ans il aura vu se succĂ©der 21 prĂ©sidents du Conseil, 21 ministĂšres. Câest un record qui traduit bien la mutation qui sâest produite le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral est devenu un organisme charniĂšre entre le Gouvernement et lâadministration, mais un organisme administratif. Les successeurs de AndrĂ© Segalat, sous la IVe et la Ve RĂ©publiques, maintiennent cette tradition. A AndrĂ© Segalat succĂšde R. Belin qui exercera ses fonctions pendant six ans, de 1958 Ă 1964 ; ensuite, Jean Donnedieu de Vabres sera secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Gouvernement de 1964 Ă 1974. Câest Ă lui que succĂšde Marceau Long en 1975, conseiller dâĂtat aprĂšs six mois dâintĂ©rim de Jacques LarchĂ©. Puis, se sont succĂ©dĂ© Jacques Fournier en 1982, Renaud Denoix de Saint Marc en 1986, Jean-Marc SauvĂ© en 1995, et Serge Lasvignes en 2006, et Marc Guillaume, en 2015. Au conseil des ministres du 15 juillet 2020, Mme Claire Landais est nommĂ©e SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du gouvernement.
RĂ©sumĂ© Lever un pan du voile sur la face cachĂ©e de lâIndĂ©pendance, le pari est tenu. Le 5 juillet 1962, tandis que le peuple fait exploser sa joie, les luttes pour le pouvoir sâexacerbent. Entre festivitĂ©s et Ă©vĂ©nements tragiques, de mars Ă septembre 1962, un chapitre dĂ©cisif de lâhistoire de lâAlgĂ©rie sâouvre.
Missions, organisation et fonctionnement du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement INTRODUCTION Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est un organe permanent de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique chargĂ© essentiellement de la coordination de l'activitĂ© juridique gouvernementale. Il constitue la base de l'organisation de l'activitĂ© normative de l'Etat. C'est en ce sens, et en vertu de cette stature importante qui lui a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement dĂ©volue par l'Etat, que le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a connu, dĂšs sa crĂ©ation Ă l'indĂ©pendance du pays, une activitĂ© intense. En effet, c'est Ă lui que revient le mĂ©rite d'avoir instaurĂ© et veillĂ© au respect, par voie de circulaires et d'instructions, agissant sous le timbre de la PrĂ©sidence du Conseil, des procĂ©dures et aspects d'Ă©laboration des textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires en termes de techniques de rĂ©daction juridique, de terminologie, de respect des normes et des procĂ©dures de consultation interministĂ©rielle. Au plan statutaire, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a Ă©voluĂ© en fonction des divers rĂ©amĂ©nagements apportĂ©s aux organes et structures de l'administration centrale de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique. D'une façon gĂ©nĂ©rale, le statut du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a connu deux pĂ©riodes distinctes. La premiĂšre pĂ©riode a durĂ© quinze 15 annĂ©es, de novembre 1962, date d'installation du premier embryon du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, Ă avril 19771 date de sa crĂ©ation dĂ©finitive. Durant cette pĂ©riode, deux secrĂ©taires gĂ©nĂ©raux, parmi lesquels un directeur gĂ©nĂ©ral de la lĂ©gislation, se sont succĂ©dĂ©s. En effet, aprĂšs un premier choix pour le modĂšle "SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement", cette structure a Ă©voluĂ© entre novembre 19622 et dĂ©cembre 19643 pour ne devenir qu'une direction gĂ©nĂ©rale de la lĂ©gislation avec un effectif rĂ©duit, rattachĂ©e au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral de la PrĂ©sidence, SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Conseil. Cette dimension rĂ©duite a Ă©tĂ© entĂ©rinĂ©e par l'attribution des missions et tĂąches prĂ©cĂ©demment exercĂ©es par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, au SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique en vertu du dĂ©cret n°64-349 du 5 dĂ©cembre 1964. La fonction de SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, expressĂ©ment supprimĂ©e par le texte de crĂ©ation du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique a Ă©tĂ© rĂ©tablie une annĂ©e aprĂšs et ce, en fĂ©vrier 19664. Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement gardera ce statut dans l'organigramme de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique jusqu'Ă avril 1977. Cette date marque le dĂ©part d'une nouvelle conception du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement qui devient une structure autonome rattachĂ©e Ă l'autoritĂ© directe du PrĂ©sident de la RĂ©publique et dotĂ©e d'une administration propre. Ce statut n'a pas changĂ© Ă ce jour. Cependant, il y a lieu de relever que durant la pĂ©riode de septembre 19895 Ă juillet 2001, les structures de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique ont connu plusieurs rĂ©amĂ©nagements qui n'ont remis en cause ni le rattachement du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Ă la PrĂ©sidence de la RĂ©publique, ni les attributions dĂ©jĂ dĂ©volues Ă son premier responsable. Ces attributions seront, pour la premiĂšre fois, dĂ©taillĂ©es avec prĂ©cision par dĂ©cret prĂ©sidentiel en 19906 avant d'ĂȘtre une nouvelle fois codifiĂ©es par dĂ©cret prĂ©sidentiel n°94-132 du 29 mai 19947. Le dĂ©cret prĂ©sidentiel n°01-197 du 22 juillet 2001, fixant les attributions et l'organisation des services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique8, dernier en date, a confirmĂ© le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en tant qu'organe dont dispose le PrĂ©sident de la RĂ©publique, renvoyant par la mĂȘme, la fixation de ses attributions, de son organisation et de son fonctionnement Ă des textes particuliers, cette approche a Ă©tĂ© confirmĂ©e de nouveau par les dispositions du dĂ©cret prĂ©sidentiel n°20-07 du 25 janvier 2020 fixant les attributions et l'organisation des services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique, notamment son article 5. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a pour mission d'assurer le contrĂŽle et la conformitĂ© des projets de lois et de rĂšglements et la coordination juridique de l'activitĂ© Gouvernementale9, de prĂ©parer les projets de textes Ă soumettre Ă la signature du PrĂ©sident de la RĂ©publique et du Premier Ministre et d'en assurer la publication au Journal Officiel, de prĂ©parer en collaboration avec les autoritĂ©s concernĂ©es l'ordre du jour des rĂ©unions du Gouvernement et du Conseil des ministres, de participer aux rĂ©unions du Gouvernement et du Conseil des ministres, d'Ă©tablir le relevĂ© des dĂ©bats et des conclusions du Conseil des ministres, d'en assurer la conservation et de diffuser les dĂ©cisions arrĂȘtĂ©es aux membres du Gouvernement, de suivre toutes les Ă©tapes de la procĂ©dure lĂ©gislative notamment en ce qui concerne la transmission au Parlement des projets de lois du Gouvernement, la rĂ©ception et le traitement des propositions de lois des parlementaires, la mise en Ćuvre du pouvoir constitutionnel du PrĂ©sident de la RĂ©publique en matiĂšre de saisine de la Cour Constitutionnelle. Dans l'exercice de ses missions, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est assistĂ© de ChargĂ©s de mission, Directeurs d'Ă©tudes, Directeurs, ChargĂ©s d'Ă©tudes et de synthĂšse, Sous-directeurs, Chefs d'Ă©tudes. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement dispose d'un budget propre dont il est ordonnateur ainsi que de moyens humains et matĂ©riels qu'il gĂšre directement. Il a dĂ©lĂ©gation de signature du PrĂ©sident de la RĂ©publique pour signer tous actes, arrĂȘtĂ©s ou dĂ©cisions entrant dans son champ de compĂ©tence. PremiĂšrement DU ROLE NORMATIF DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT La participation du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement dans l'organisation du travail gouvernemental est naturellement complĂ©tĂ©e par le rĂŽle essentiel qu'il tient dans les procĂ©dures rĂ©glant la prĂ©paration, l'Ă©laboration et la promulgation des textes juridiques de toute nature, leur soumission Ă la signature des autoritĂ©s appelĂ©es Ă les signer ainsi que leur publication au journal officiel. Sa place prééminente dans l'appareil de l'Etat apparaĂźt Ă©galement dans le rĂŽle qu'il tient en tant que conseil juridique lorsqu'il est appelĂ© Ă se prononcer sur les formes juridiques des actions des ministres ou Ă donner son avis motivĂ© sur toute question juridique que peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă lui poser le PrĂ©sident de la RĂ©publique, le Premier ministre, les Ministres et les autres institutions de la RĂ©publique. 1- De l'organisation du travail gouvernemental Parmi les dĂ©cisions de plus en plus nombreuses que le pouvoir exĂ©cutif est appelĂ© Ă prendre, les unes relĂšvent de l'autoritĂ© personnelle des ministres agissant dans le cadre de leurs attributions, les autres sont des dĂ©cisions collectives, soit parce que techniquement, elles mettent en jeu la compĂ©tence de plusieurs ministres, soit parce qu'en raison de leur importance, elles engagent la politique du Gouvernement en entier. Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement intervient, en tant qu'acteur principal, Ă chaque Ă©tape du processus conduisant Ă l'organisation du travail gouvernemental. C'est Ă lui donc qu'incombe la mission de prĂ©paration des rĂ©unions du Gouvernement et du Conseil des Ministres dont il assure le secrĂ©tariat. 1-1 De la prĂ©paration des rĂ©unions du Gouvernement et du Conseil des Ministres Les dĂ©libĂ©rations des Conseils des Ministres et des rĂ©unions du Gouvernement Ă©tant rĂ©glĂ©es par un ordre du jour, c'est au Ministre, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement qu'Ă©choit la mission de sa prĂ©paration en liaison avec le Premier ministre et le Cabinet du PrĂ©sident de la RĂ©publique, avant sa notification aux membres du Gouvernement. En effet, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement aprĂšs s'ĂȘtre assurĂ© qu'il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă toutes les consultations nĂ©cessaires entre les dĂ©partements ministĂ©riels, premiĂšre condition d'une action coordonnĂ©e, communique le projet d'ordre du jour, selon le cas, au Cabinet du PrĂ©sident de la RĂ©publique ou Ă celui du Premier ministre pour recueillir son accord de principe. C'est Ă©galement au SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement que revient la tĂąche d'envoyer aux membres du Gouvernement les convocations aux rĂ©unions de ces Conseils avec documents annexĂ©s; projets de lois, projets de dĂ©crets et communications devant faire l'objet d'une diffusion prĂ©alable indiquant l'Ă©ventualitĂ© de leur inscription Ă l'ordre du jour. En ce qui concerne les textes, projets de lois ou de dĂ©crets, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement intervient, Ă une phase prĂ©alable, dans les conditions telles que dĂ©finies ci-dessous. Lorsque la question de leur inscription Ă l'ordre du jour se pose, il est dĂ©jĂ saisi de ces textes et est en mesure de distinguer ceux dont l'Ă©tude est finalisĂ©e et pouvant ĂȘtre examinĂ©s en Conseil. S'agissant des communications, il appartient Ă chaque ministre intĂ©ressĂ© de demander, en temps utile, soit directement au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, soit au Cabinet du PrĂ©sident de la RĂ©publique ou du Premier ministre, leur inscription Ă l'ordre du jour en adressant les documents utiles en nombre suffisant afin d'ĂȘtre diffusĂ©s. C'est au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement qu'incombe le rĂŽle de prĂ©parer les dossiers du PrĂ©sident de la RĂ©publique et du Premier ministre, comportant notamment l'ordre du jour, les documents annexĂ©s et Ă©ventuellement les notes d'observations rĂ©sultant des Ă©tudes. A ce titre, il convient de prĂ©ciser que les questions soumises en rĂ©union du Gouvernement ou en Conseil des Ministres sont dans la forme, de trois sortes des textes de nature juridique. Il s'agit d'une part, des projets de lois qui, avant d'ĂȘtre dĂ©posĂ©s Ă l'AssemblĂ©e Populaire Nationale, doivent ĂȘtre dĂ©libĂ©rĂ©s en rĂ©union du Gouvernement et en Conseil des ministres, et d'autre part, d'un certain nombre de dĂ©crets qui, en vertu des dispositions en vigueur, doivent ĂȘtre pris, > ou ceux qu'en dehors de toute obligation juridique, le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou le Premier ministre peuvent estimer opportun de soumettre Ă l'apprĂ©ciation du Gouvernement. des communications, c'est-Ă -dire, des questions intĂ©ressant la politique gĂ©nĂ©rale du Gouvernement exposĂ©es par les ministres intĂ©ressĂ©s en vue, le plus souvent, de provoquer une dĂ©cision, et quelques fois, simplement Ă titre d'information, pour recueillir d'Ă©ventuelles observations des conseils. des nominations sous forme de dĂ©crets dits >. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement participe aux sĂ©ances des conseils interministĂ©riels, des rĂ©unions du Gouvernement et des Conseils des Ministres, et donne lecture, en ouverture de sĂ©ance, d'un rappel des dĂ©cisions et mesures arrĂȘtĂ©es lors de la sĂ©ance prĂ©cĂ©dente, assure la synthĂšse des avis des ministres sur les projets de textes ainsi que les points de divergence nĂ©cessitant un arbitrage et participe Ă ce dĂ©bat, soumet Ă l'adoption du conseil les projets de textes dont le processus d'Ă©laboration est achevĂ© ainsi que les dĂ©cisions individuelles devant faire l'objet d'une approbation par le conseil, recueille les demandes des communications formulĂ©es par les membres du Gouvernement en vue de leur programmation. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est chargĂ© de veiller au suivi de l'exĂ©cution des dĂ©cisions prises en Conseils des Ministres ou en rĂ©union du Gouvernement. Si un texte adoptĂ© en principe a besoin d'une mise au point, si une dĂ©cision, avant de prendre sa forme dĂ©finitive, suppose encore certaines consultations ou certaines Ă©tudes, c'est au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement qu'il appartient de prendre les dispositions utiles pour conduire la procĂ©dure Ă son terme. Dans ce cadre, les dĂ©partements ministĂ©riels sont tenus d'adresser au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement copie originale de tous arrĂȘtĂ©s rĂ©glementaires d'ordre gĂ©nĂ©ral pris pour l'application des dĂ©cisions du Gouvernement. 1-2 Des autres Conseils Hormis les Conseils des ministres et les rĂ©unions du Gouvernement, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est appelĂ© Ă participer activement aux formations ministĂ©rielles plus restreintes, notamment, le Conseil interministĂ©riel soit en la personne mĂȘme de son premier responsable, soit par ses collaborateurs. 2- De la fonction de prĂ©paration, d'Ă©laboration et de promulgation des textes juridiques 2-1 De la prĂ©paration des projets de lois et des projets d'ordonnances L'initiative de la proposition des textes appartient aux membres du Gouvernement. Il reste entendu que le PrĂ©sident de la RĂ©publique et le Premier ministre ont le pouvoir de proposer directement tout dispositif juridique jugĂ© utile Ă la rĂ©alisation des objectifs de l'Etat et du Gouvernement. Les textes initiĂ©s par les membres du Gouvernement sont soumis Ă la concertation, prĂ©alablement Ă leur adoption, celle-ci s'effectue conformĂ©ment Ă la Constitution dans un cadre concertĂ© et en application des orientations du PrĂ©sident de la RĂ©publique et du programme d'action du Gouvernement. Du cĂŽtĂ© gouvernemental, c'est au Premier ministre que la Constitution a confiĂ© le droit d'initiative en matiĂšre lĂ©gislative, c'est donc naturellement autour de lui que la prĂ©paration des projets de lois doit s'organiser. Il est Ă©vident qu'au sein du Gouvernement, il appartient Ă chaque ministre, dans le cadre de ses attributions, de prĂ©parer les projets de textes lĂ©gislatifs. Celui-ci adresse son projet au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement et Ă partir de cette transmission toute la procĂ©dure est dirigĂ©e par le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement chargĂ© de mener Ă terme sa prĂ©paration. Le projet est diffusĂ© aux membres du Gouvernement et aux organes consultatifs habilitĂ©s, pour avis et observations. L'objet de la concertation est de renforcer la coordination interministĂ©rielle et de garantir la cohĂ©rence des dispositifs lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires. C'est l'occasion Ă©galement d'assurer la prise en charge des orientations et directives du PrĂ©sident de la RĂ©publique. La transmission du texte au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement entame la phase officielle du processus d'examen et d'adoption du dispositif. La mise au point du projet est rĂ©alisĂ©e sous la direction du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en coordination avec le ministĂšre initiateur. Il appartient ensuite au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement d'en proposer l'inscription Ă l'ordre du jour d'une rĂ©union du Gouvernement. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, aprĂšs s'ĂȘtre assurĂ© qu'il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă toutes les consultations nĂ©cessaires avec tous les dĂ©partements ministĂ©riels et recueilli l'approbation d'une rĂ©union du Gouvernement, envoie le projet du texte au Conseil d'Etat qui est obligatoirement consultĂ© sur tous les projets de lois et d'ordonnances. Le projet du texte mis au point Ă©ventuellement Ă la suite de cet avis est alors examinĂ© en Conseil des Ministres en vue de son adoption. A l'occasion de l'exposĂ© du projet de texte par le Ministre initiateur en conseil, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement prĂ©sente Ă©ventuellement les Ă©lĂ©ments soumis Ă l'arbitrage. DĂšs son adoption en Conseil des Ministres, le projet de loi est dĂ©posĂ© par les soins du Ministre, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement au nom du Gouvernement sur le bureau de l'AssemblĂ©e Populaire Nationale ou du Conseil de la Nation, selon le cas. Le Premier ministre et le ministre chargĂ© des relations avec le Parlement sont informĂ©s de ce dĂ©pĂŽt. Le Gouvernement peut, avant d'adopter le texte soumis, dĂ©cider d'un complĂ©ment d'Ă©tudes ou de consultations pour enrichir le dispositif proposĂ©. Dans ce cas, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, en liaison avec les dĂ©partements ministĂ©riels concernĂ©s, diligente la procĂ©dure tendant Ă concrĂ©tiser la dĂ©cision du Gouvernement. Ces procĂ©dures, telles que dĂ©veloppĂ©es ci-dessus, auxquelles sont soumises les lois, s'appliquent Ă©galement aux lois organiques avec cependant quelques spĂ©cificitĂ©s en ce qui concerne leur mode d'adoption et de contrĂŽle. En effet, la Constitution a fixĂ©, en son article 140, les matiĂšres rĂ©servĂ©es Ă la loi organique en soumettant l'adoption de celle-ci Ă la majoritĂ© absolue des dĂ©putĂ©s et des membres du Conseil de la Nation, ainsi qu'Ă un contrĂŽle de conformitĂ© par la Cour Constitutionnelle avant sa promulgation. Quant aux projets d'ordonnances qui constituent des textes lĂ©gislatifs, leurs rĂšgles d'Ă©laboration et d'adoption diffĂšrent des rĂšgles constitutionnellement Ă©tablies pour les projets de lois telles que rappelĂ©es ci-dessus. En effet, conformĂ©ment aux dispositions de la Constitution, le PrĂ©sident de la RĂ©publique peut lĂ©gifĂ©rer par ordonnance dans les cas suivants vacance de l'APN, durant les vacances parlementaires, Ă©tat d'exception, non adoption par le Parlement dans les dĂ©lais impartis de la loi de finances. A ce titre, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement saisi d'un projet d'ordonnance assume sa prĂ©paration dans le cadre des procĂ©dures Ă©tablies du travail gouvernemental dĂ©veloppĂ© ci-dessus, sa maturation et sa publication au journal officiel aprĂšs avis du Conseil d'Etat, son adoption en Conseil des ministres et sa signature par le PrĂ©sident de la RĂ©publique. Les ordonnances sont dĂ©posĂ©es par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement sur le bureau de l'APN pour approbation par le Parlement en ses deux chambres conformĂ©ment aux dispositions constitutionnelles. 2-2 Des propositions de lois Lorsque le Gouvernement est saisi d'une proposition de loi Ă©manant de l'AssemblĂ©e Populaire Nationale ou du Conseil de la Nation, selon le cas, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en assure la diffusion et recueille les avis et observations des membres du Gouvernement. La position du Gouvernement arrĂȘtĂ©e en Conseil des Ministres doit ĂȘtre communiquĂ©e Ă l'AssemblĂ©e Populaire Nationale ou au Conseil de la Nation, selon le cas, dans un dĂ©lai n'excĂ©dant pas deux 2 mois conformĂ©ment aux dispositions de l'article 24 alinĂ©a 2 de la loi organique n°16-12 du 25 aout 2016 fixant l'organisation et le fonctionnement de l'AssemblĂ©e Populaire Nationale et du Conseil de la Nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le Gouvernement. 2-3 De la promulgation des textes lĂ©gislatifs Une fois adoptĂ© par le Parlement, le texte est soumis Ă la signature du PrĂ©sident de la RĂ©publique. Cette promulgation doit intervenir en principe dans un dĂ©lai de 30 jours Ă compter de la date de la remise du texte au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement10 et la publication au journal officiel clĂŽture le processus d'Ă©laboration des textes lĂ©gislatifs. Cependant, le PrĂ©sident de la RĂ©publique peut demander une seconde lecture du texte soumis Ă promulgation dans les 30 jours qui suivent son adoption. Cette demande de rĂ©vision peut intervenir lorsque notamment, le dispositif adoptĂ© par l'AssemblĂ©e se dĂ©marque de maniĂšre significative pour certaines de ses dispositions par rapport au projet du Gouvernement dont il remet en cause l'Ă©conomie gĂ©nĂ©rale. L'initiative en la matiĂšre est souvent le fait du Gouvernement mais l'exercice de ce pouvoir relĂšve de la sphĂšre d'attributions du PrĂ©sident de la RĂ©publique. 2-4 De la prĂ©paration des projets de dĂ©crets Les projets de dĂ©crets sont prĂ©parĂ©s par les membres du Gouvernement dans les limites de leurs attributions respectives et dans le cadre du plan d'action du Gouvernement. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en contrĂŽle la conformitĂ© et conduit les travaux de mise au point en association avec le ministre initiateur. On retrouve ici certains mĂ©canismes d'adoption dĂ©veloppĂ©s pour les textes lĂ©gislatifs sous la direction du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement diffusions, recueils des avis et observations, rĂ©unions de coordination pour aboutir Ă une rĂ©daction finale. La mouture finale ainsi Ă©laborĂ©e est transmise au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement pour un dernier examen avec l'ensemble des Ă©lĂ©ments du dossier, accompagnĂ©e d'une note de prĂ©sentation Ă l'autoritĂ© compĂ©tente pour signature du PrĂ©sident de la RĂ©publique ou du Premier ministre, selon le cas. Dans tous les cas de figure, qu'il s'agisse de lois, d'ordonnances ou de rĂšglements, les textes doivent obligatoirement ĂȘtre revĂȘtus de la signature des autoritĂ©s appelĂ©es Ă les signer prĂ©alablement Ă leur publication au journal officiel. 2-5 De la publication des textes au Journal Officiel La mise en application d'un texte est liĂ©e Ă sa publication qui a pour effet de le porter Ă la connaissance du public et de le rendre obligatoire. Le journal officiel constitue le point d'aboutissement et d'expression des donnĂ©es juridiques de la RĂ©publique, c'est pour cette raison que le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement lui rĂ©serve une attention particuliĂšre. La centralisation au niveau du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement des textes Ă publier au Journal Officiel va plus loin; elle s'Ă©tend en effet Ă des textes et documents de toute nature, qu'ils relĂšvent de la compĂ©tence de Ministres ou d'autres autoritĂ©s Cour Constitutionnelle, CNESE, Banque d'AlgĂ©rie, Cour des Comptes etc.... De plus, la prĂ©paration du journal officiel dans la langue nationale et dans une traduction en langue française suppose un effort supplĂ©mentaire qui nĂ©cessite du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement un temps plus long de traduction, de corrections tant linguistiques, juridiques que d'unification des termes de Droit. En moyenne deux numĂ©ros du Journal Officiel sont publiĂ©s chaque semaine. MatĂ©riellement, l'impression et la diffusion du journal officiel sont effectuĂ©es par l'imprimerie officielle, Ă©tablissement public Ă caractĂšre industriel et commercial sous tutelle du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, chargĂ©e entre autres de L'impression et la diffusion du Journal Officiel, L'impression des documents officiels des institutions de l'Etat, notamment, les documents relatifs aux Ă©lections, Ă l'Ă©tat civil, Ă la fiscalitĂ©, etc... Elle rĂ©alise, Ă©galement, dans le cadre de sa mission commerciale, l'impression de tous documents pour le compte de tiers. 3- Du rĂŽle de conseil juridique Outre ses fonctions d'Ă©tude, de contrĂŽle de conformitĂ© ou de rĂ©gularitĂ©, tant sur la forme que sur le fond, des textes juridiques de l'Etat, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est parfois appelĂ© Ă se prononcer ou Ă donner son avis motivĂ© sur toute question juridique qui entrave la concrĂ©tisation d'une action ou que peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă lui poser le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou le Premier ministre. Son avis peut concerner un arbitrage de droit, la meilleure maniĂšre de mettre en oeuvre une loi, un dĂ©cret ou un arrĂȘtĂ© ou alors une rĂ©ponse Ă des interprĂ©tations divergentes de textes. DeuxiĂšmement DE L'EVALUATION ET DES PERSPECTIVES DES ACTIVITES DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT Tenter de circonscrire l'action du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement ou de dĂ©finir les perspectives de son Ă©volution constitue un exercice difficile dans la mesure oĂč son bilan et ses perspectives sont ceux de l'Etat algĂ©rien et de son administration. Toutefois, certains aspects peuvent permettre de caractĂ©riser et d'apprĂ©cier son apport et le sens de son Ă©volution. 1- Au plan institutionnel Au plan institutionnel, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement assure des missions diffĂ©rentes mais complĂ©mentaires. Il est avant tout SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement et assume, Ă ce titre, toutes les missions de concertation, de relations gouvernementales interministĂ©rielles ou avec le Parlement, de synthĂšse et de coordination. Le partage constitutionnel des compĂ©tences PrĂ©sident de la RĂ©publique, Premier ministre, Parlement ne peut que conforter le rattachement du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Ă la PrĂ©sidence de la RĂ©publique et maintenir son rĂŽle. Il est ensuite, bureau d'Ă©tudes dans la mesure oĂč de nombreux travaux requiĂšrent son analyse, son Ă©valuation, voire mĂȘme parfois ses propositions. La spĂ©cialisation des secteurs d'Ă©tude favorise souvent cette capacitĂ© d'Ă©tude selon les besoins. Cette possibilitĂ© demeure, toutefois, assez ponctuelle dans la mesure oĂč elle ne concerne que des Ă©lĂ©ments ne relevant pas des compĂ©tences ministĂ©rielles. En outre, une dimension essentielle de la mission du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement concourant au renforcement de l'Etat de droit mĂ©rite d'ĂȘtre valorisĂ©e. Il s'agit des publications et de la diffusion de la lĂ©gislation et de la rĂ©glementation et d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale de la documentation officielle. La vulgarisation de la culture juridique devrait constituer pour l'avenir l'une des prioritĂ©s du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Ă travers la crĂ©ation Ă©ventuelle d'un centre national de documentation et d'information juridique sous tutelle du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. En effet, la crĂ©ation d'une structure spĂ©cialisĂ©e dans ce domaine permettra de valoriser et d'exploiter le potentiel de textes et de documentation juridiques dont l'importance et le volume nĂ©cessite une organisation, une gestion et un archivage selon des critĂšres normatifs. Par ailleurs, l'informatisation de toute la lĂ©gislation sous forme d'une banque de donnĂ©es facilitera la recherche et l'exploitation optimale de la documentation juridique. Ce centre contribuera, de par son ouverture au grand public, au rapprochement de l'Etat et du citoyen Ă travers la mise Ă la disposition des administrĂ©s, les lois et rĂšglements que nul, en principe, n'est censĂ© ignorer. Enfin, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement joue de plus en plus le rĂŽle d'un vĂ©ritable Conseiller juridique du Gouvernement puisque son activitĂ© de contrĂŽle le conduit Ă Ă©mettre des avis visant Ă refuser ou Ă entĂ©riner des rĂšgles de droit ou des mĂ©canismes juridiques. Cette compĂ©tence qui est exercĂ©e pour le compte du PrĂ©sident de la RĂ©publique, ou du Premier ministre, constitue l'un des axes d'Ă©volution institutionnelle du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. 2- Au plan de l'Ă©laboration des textes Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, veille dans le cadre de la coordination juridique des activitĂ©s du Gouvernement, Ă la mise en forme dĂ©finitive des textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires proposĂ©s par les dĂ©partements ministĂ©riels avant de les soumettre Ă la signature des autoritĂ©s habilitĂ©es ou de les transmettre, selon le cas, aux institutions d'adoption ou de contrĂŽle RĂ©unions du Gouvernement - Conseil des Ministres - Conseil d'Etat - Parlement - Cour Constitutionnelle. Le processus de concertation et de coordination de l'activitĂ© normative du Gouvernement se dĂ©roule en plusieurs Ă©tapes qui concourent dans leur finalitĂ© Ă assurer une large participation des membres du Gouvernement Ă l'Ă©laboration des textes et Ă garantir l'harmonie et la cohĂ©rence des dispositifs juridiques Ă mettre en place. Dans ce cadre, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement reçoit les projets de textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires initiĂ©s par les membres du gouvernement qu'il soumet pour Ă©tude prĂ©liminaire aux secteurs d'Ă©tudes spĂ©cialisĂ©s du pour vĂ©rifier au plan juridique, leur conformitĂ© et leur cohĂ©rence avec le cadre juridique en vigueur et les objectifs qu'ils sont censĂ©s rĂ©aliser. Les remarques et observations, s'il y a lieu, sont portĂ©es Ă la connaissance de l'autoritĂ© initiatrice pour leur prise en charge Ă©ventuelle. Le projet, soumis dans sa version initiale ou rectifiĂ© sur la base des observations prĂ©liminaires formulĂ©es par les services du est diffusĂ© aux diffĂ©rents dĂ©partements ministĂ©riels pour avis et observations Ă Ă©mettre tant sur le fond que sur la forme. Sont Ă©galement rendus destinataires, systĂ©matiquement et pour l'ensemble des dispositifs proposĂ©s, les services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique et ceux du Premier ministre. Les orientations et apprĂ©ciations d'opportunitĂ© de ces hautes autoritĂ©s sont dĂ©terminantes pour les suites Ă donner aux projets de textes. A la lumiĂšre des orientations reçues et des avis et observations Ă©mis, les services du organisent des rĂ©unions de travail regroupant les reprĂ©sentants des autoritĂ©s initiatrices des textes et ceux des secteurs intĂ©ressĂ©s ou concernĂ©s directement par le dispositif. Il y a lieu de signaler que les reprĂ©sentants du MinistĂšre des Finances et ceux de l'autoritĂ© chargĂ©e de la fonction publique et de la rĂ©forme administrative et sont associĂ©s obligatoirement Ă ces rĂ©unions, en raison des implications en matiĂšre financiĂšre ou en dotation en moyens humains qu'impliquent souvent les dispositifs soumis. A l'issue des rĂ©unions de coordination lorsqu'un consensus est dĂ©gagĂ©, le texte est soumis Ă la procĂ©dure d'adoption ou de signature par les instances ou les autoritĂ©s habilitĂ©es. En cas de persistance de divergence, le texte est soumis par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Ă la procĂ©dure d'arbitrage. Les avant-projets de lois et d'ordonnances adoptĂ©s en rĂ©unions du Gouvernement sont transmis au Conseil d'Etat par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement pour avis. Une fois rendu, ce dernier est transmis, par l'intermĂ©diaire du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, au Ministre initiateur pour prise en charge des Ă©lĂ©ments de l'avis et mise en forme de la mouture dĂ©finitive du projet de loi Ă soumettre au Conseil des Ministres11. Il importe de signaler que le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est tenu d'Ă©laborer l'avis juridique prĂ©alable exigĂ© par les institutions financiĂšres internationales pour permettre l'exĂ©cution des accords de prĂȘt, de mĂȘme qu'il est chargĂ© de transmettre au Ministre des affaires Ă©trangĂšres les instruments de ratification des accords et conventions internationaux. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement intervient dans les relations entre le Gouvernement et le Parlement Ă travers le dĂ©pĂŽt des projets de lois adoptĂ©s en Conseil des Ministres sur le bureau de l'APN ou du Conseil de la Nation, selon le cas. le suivi de l'examen du texte par les deux chambres du Parlement examen des rapports prĂ©liminaires et les amendements des dĂ©putĂ©s. la prĂ©sentation des textes lĂ©gislatifs adoptĂ©s par le Parlement au PrĂ©sident de la RĂ©publique en vue de leur promulgation aprĂšs avis de la Cour Constitutionnelle, le cas Ă©chĂ©ant. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement assure la publication des dispositifs rĂ©guliĂšrement adoptĂ©s et signĂ©s au Journal Officiel de la RĂ©publique algĂ©rienne dĂ©mocratique et populaire. Au delĂ de ces missions traditionnelles, les services du Ă©laborent des Ă©tudes et concourent Ă l'examen des dossiers Ă caractĂšre national ou sectoriel inscrits dans le cadre du plan d'action du Gouvernement. Concernant les activitĂ©s du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, il convient de signaler que l'ensemble des rĂ©formes entrant dans le cadre de la mise en Ćuvre du plan d'action du Gouvernement adoptĂ© par l'AssemblĂ©e Populaire Nationale, ainsi que les programmes sectoriels Ă©laborĂ©s pour son application se sont traduits par des mesures d'ordre institutionnel, rĂ©glementaire et technique nĂ©cessitant l'Ă©laboration de textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires dont la nature, le niveau, le fond et la forme diffĂšrent selon les secteurs et les activitĂ©s envisagĂ©es. Sur le plan normatif, les rĂ©formes consistent Ă faciliter l'action normative du Gouvernement et Ă adapter les dispositifs lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires Ă la nouvelle conjoncture politique, Ă©conomique et sociale du pays. Les dispositifs juridiques dĂ©coulant de l'application des dĂ©cisions des Conseils des Ministres, des rĂ©unions du Gouvernement et des Conseils interministĂ©riels, visent notamment Ă assurer la poursuite des rĂ©formes dans les diffĂ©rents domaines dont renforcer les relations de coopĂ©ration internationale dans les diffĂ©rents secteurs, faciliter la rĂ©forme de certains secteurs sensibles tels l'Ă©ducation, la justice, l'administration et les postes et technologies de l'information et de la communication, poursuivre les efforts destinĂ©s Ă encourager l'investissement Ă©tranger, notamment, dans les domaines des technologies de l'information et de la communication, et des mines, renforcer l'action sociale de l'Etat en direction des diffĂ©rentes catĂ©gories de la sociĂ©tĂ© en proposant de nouvelles rĂ©formes concernant les enfants scolarisĂ©s, le logement social et la rĂ©novation rurale, introduire des rĂ©formes en ce qui concerne l'attribution des logements, rĂ©organiser les dĂ©partements ministĂ©riels en vue d'une meilleure prise en charge de la mission de service public et des dĂ©fis rencontrĂ©s par le pays dans divers domaines. L'activitĂ© normative intense du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est entravĂ©e par des insuffisances qui lui sont parfois endogĂšnes mais le plus souvent exogĂšnes dues essentiellement au manque, voire Ă l'absence de consultation et Ă l'insuffisance de l'encadrement en charge des activitĂ©s juridiques dans les ministĂšres. A titre d'exemple, le point de vue exprimĂ© Ă travers la formule de facilitĂ© du type >, souvent reproduite dans les correspondances des ministĂšres ne concorde pas toujours avec les positions exprimĂ©es par leurs reprĂ©sentants lors des rĂ©unions de coordination organisĂ©es pour la finalisation du texte par les services du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. Par ailleurs, il y a lieu de relever Les motifs avancĂ©s consistant Ă expliquer les dispositifs nouveaux par le souci d'adaptation du dispositif antĂ©rieur aux nouvelles donnĂ©es de l'Ă©conomie nationale restent vagues et insuffisants. Cette approche, qui traduit une absence de maturation des projets de textes, conduit souvent Ă l'instabilitĂ© des normes juridiques. L'inexistence de mĂ©canismes d'Ă©valuation de l'efficacitĂ© et de la pertinence des textes intervenus ne permet pas l'identification sur le terrain des difficultĂ©s rencontrĂ©es dans leur mise en oeuvre. MalgrĂ© la nature des textes proposĂ©s et l'importance des domaines qu'ils rĂ©gissent, les projets de modification sont souvent le rĂ©sultat d'un effort sectoriel nĂ©cessairement partial et insuffisant. La lenteur dans la mise en oeuvre des textes fait en sorte que les projets de textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires sont soumis gĂ©nĂ©ralement au moment de leur Ă©laboration Ă une procĂ©dure d'urgence qui est expliquĂ©e par des contraintes internes ou externes. Mais dĂšs leur adoption, le caractĂšre d'urgence disparaĂźt comme si la promulgation du texte constituait une finalitĂ© en ce cadre le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement rappelle systĂ©matiquement aux secteurs concernĂ©s l'obligation d'initier les textes d'application y affĂ©rents. Le manque de diligence dans la mise en oeuvre du texte fait en sorte que le texte initial est modifiĂ© parfois avant mĂȘme que les mesures qu'il Ă©dicte ne soient concrĂ©tisĂ©es, aux motifs que le dispositif retenu est soit dĂ©passĂ©, soit que son application s'avĂšre difficile au vu de certains paramĂštres de la rĂ©alitĂ© socio-Ă©conomiques qui n'ont pas Ă©tĂ© pris en compte au moment de la conception de la norme juridique. La reprĂ©sentation des ministĂšres aux rĂ©unions de coordination tenues au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est souvent d'un niveau insuffisant ce qui ne permet pas l'expression claire et autorisĂ©e du ministĂšre sur l'opportunitĂ© des textes examinĂ©s ou sur leur contenu. Les problĂšmes rencontrĂ©s lors de la conception et de l'Ă©laboration des textes rĂ©sultent de l'absence d'une analyse doctrinale ou d'une Ă©tude de droit comparĂ© en rapport avec la lĂ©gislation et la rĂ©glementation projetĂ©es. Afin d'amĂ©liorer la qualitĂ© juridique des textes et de faciliter leur bonne comprĂ©hension par les administrations, il a paru nĂ©cessaire de rappeler, dans un document unique diffusĂ© Ă tous les membres du Gouvernement, les principales rĂšgles qui doivent prĂ©sider Ă leur Ă©laboration, rĂ©daction et Ă leur contrĂŽle. Tel a Ă©tĂ© l'objet de la circulaire n°077/SGG/CAB/2000 du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en date du 02 fĂ©vrier 2000 relative Ă la procĂ©dure d'Ă©laboration et d'adoption des textes. 3- Au plan humain Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a capitalisĂ© un potentiel d'Ă©tude apprĂ©ciable malgrĂ© une certaine instabilitĂ©. C'est pourquoi sa mission de contrĂŽle lĂ©gal et rĂ©glementaire gagnerait Ă ĂȘtre renforcĂ©e dans sa dimension de stabilitĂ© et de spĂ©cialisation pour permettre une plus grande maĂźtrise du droit en Ă©volution permanente visant Ă rĂ©gir des situations toujours plus complexes. NĂ©anmoins, cette spĂ©cialisation des secteurs doit s'accompagner de mĂ©canismes et procĂ©dures > permettant une harmonisation gĂ©nĂ©rale de la lĂ©gislation et de la rĂ©glementation tout en Ă©vitant, au plan interne, une Ă©tanchĂ©itĂ© des secteurs. Au plan humain, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement gagnerait, en matiĂšre de fonctionnement, Ă ĂȘtre renforcĂ© davantage en compĂ©tences avĂ©rĂ©es. 4- Au plan matĂ©riel Outre l'accomplissement normal des missions du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, l'informatisation constitue le bilan le plus important et l'axe d'Ă©volution le plus certain. En effet, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement dispose d'une base de donnĂ©es juridiques complĂšte et performante. Toutefois, l'utilisation et la valorisation de ce capital restent sujettes Ă amĂ©lioration. La base de donnĂ©es qui a Ă©tĂ© créée a pour finalitĂ© de rĂ©pertorier, de ficher et d'exploiter tous les textes parus au journal officiel. Elle permet ainsi de trouver rapidement les rĂ©fĂ©rences et dates de parution des textes et de connaĂźtre toutes les modifications qu'ils ont subis. Cette base de donnĂ©es utilisĂ©e pour les besoins propres du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a Ă©tĂ© mise Ă la disposition de tout utilisateur d'internet. La mise en place de > simulation pour dĂ©terminer les effets de modifications lĂ©gales et rĂ©glementaires, la mise en place d'un rĂ©seau interne et l'installation d'un serveur pour la consultation externe sont les axes principaux d'Ă©volution de la dimension informatique du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. Il convient aussi de noter que la documentation juridique constitue une condition de qualitĂ© Ă l'apport du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. A ce titre, il y a lieu de signaler que le fonds documentaire dĂ©tenu par la bibliothĂšque centrale du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement sise au palais du Gouvernement et par le service de documentation est assez ancien et dĂ©passĂ©. De nouvelles formules visant le recueil de l'information juridique et sa diffusion interne au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement permettraient d'accroĂźtre la qualitĂ© et la pertinence des analyses. La mise en valeur de l'activitĂ© normative de l'Etat a confirmĂ© la nĂ©cessitĂ© de la codification comme instrument et cadre privilĂ©giĂ© de rassemblement et de mise Ă jour des textes juridiques. Cette codification, s'impose par ailleurs, Ă l'Etat comme un exercice de simplification de la consultation des textes afin de les rendre accessibles par leur ordonnancement, leur actualisation ou leur refonte. C'est ainsi que le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, soucieux de la mise Ă jour des lois nationales, a mis en oeuvre une politique pragmatique de codification. Dans ce cadre, une banque de donnĂ©es juridiques permettant la recherche et l'exploitation de l'ensemble des textes juridiques depuis l'indĂ©pendance a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. GrĂące Ă cet outil, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a pu rĂ©aliser la codification de plusieurs textes fondamentaux, notamment, les codes civil et pĂ©nal et les textes lĂ©gislatifs annexes, le code des collectivitĂ©s territoriales commune et wilaya, le code du commerce, le code de la famille, le code de la nationalitĂ© algĂ©rienne, le code de l'organisation pĂ©nitentiaire et de la rĂ©insertion sociale des dĂ©tenus, le code de justice militaire, le code de procĂ©dure civile et administrative, le code de procĂ©dure pĂ©nale, le code maritime, le code des douanes, le code des marchĂ©s publics et des dĂ©lĂ©gations de service public, le code foncier, le code de procĂ©dures fiscales, le code des assurances, le code du service national, le code de l'information , le code Ă©lectoral, le code des pensions militaires et le code des hydrocarbures. Il convient de prĂ©ciser que ce travail ne constitue en fait qu'une simple > pour les besoins internes du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. L'objectif national, qui doit ĂȘtre visĂ© dans ce domaine est la mise en place d'une codification > qui nĂ©cessite l'implication de tout le Gouvernement et des ministres individuellement, car cette opĂ©ration requiert la mise en place d'une organisation, de procĂ©dures et de moyens financiers et matĂ©riels appropriĂ©s ainsi que d'une instrumentation juridique qui fait dĂ©faut actuellement, car la codification > nĂ©cessite pour la partie lĂ©gislative une validation parlementaire, et pour la partie rĂ©glementaire des procĂ©dures particuliĂšres pour leur mise en vigueur. Il ya lieu de relever qu'un recueil regroupant l'ensemble des conventions et accords ratifiĂ©s par l'AlgĂ©rie depuis 1962 est rĂ©alisĂ© par le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. TroisiĂšmement DE L'ORGANISATION DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT A l'instar d'autres pays ayant adoptĂ© le mĂȘme schĂ©ma d'organisation en matiĂšre de coordination de l'activitĂ© gouvernementale et hormis les structures de soutien qui peuvent fonctionner selon les formes classiques, les missions dĂ©volues au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement sont prises en charge par un dispositif organisationnel souple qui lui permet de s'adapter en permanence aux exigences et contraintes de l'organisation du travail gouvernemental. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Dans l'exercice de ses attributions, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est assistĂ©, comme indiquĂ© ci-dessus, de ChargĂ©s de mission, Directeurs d'Ă©tudes, Directeurs, ChargĂ©s d'Ă©tudes et de synthĂšse, Sous-directeurs, Chefs d'Ă©tudes. Ces collaborateurs sont rĂ©partis sur les structures suivantes Le cabinet Le Cabinet est chargĂ© notamment d'assister le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement dans l'exercice des missions qui lui sont dĂ©volues, d'animer et de coordonner les activitĂ©s des diffĂ©rentes structures du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. Les Secteurs d'Ă©tudes et services Les Secteurs sont chargĂ©s, chacun en ce qui le concerne, du suivi de l'activitĂ© normative des dĂ©partements ministĂ©riels et des institutions publiques sur les plans rĂ©glementaire et lĂ©gislatif Secteur SouverainetĂ© compĂ©tent pour les textes initiĂ©s par La PrĂ©sidence de la RĂ©publique, Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, La Cour Constitutionnelle, La Haute Instance IndĂ©pendante de Surveillance des Elections, L'AcadĂ©mie AlgĂ©rienne de la Langue Arabe, Le Haut Conseil Islamique et les Conseils Nationaux, L'Organe National de PrĂ©vention et de Lutte contre la Corruption, Les services du Premier ministre et les MinistĂšres en charge de la DĂ©fense Nationale, des Affaires EtrangĂšres et de la communautĂ© nationale Ă l'Ă©tranger, de la Justice, de l'IntĂ©rieur et des CollectivitĂ©s Locales et des relations avec le Parlement, La Cour des Comptes. Secteur Finances et Economie compĂ©tent pour les ministĂšres chargĂ©s des secteurs suivants Finances, Energie et Mines, Commerce et promotion des exportations, Industrie, Transition EnergĂ©tique et Energies Renouvelables, NumĂ©risation et statistiques. et du Ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du Premier ministre, chargĂ© de l'Ă©conomie de la connaissance et des start-up. Le Secteur est Ă©galement compĂ©tent pour l'Ă©tude des textes relatifs aux Accords de prĂȘts, Assurances et banques. Secteur Infrastructures de Base compĂ©tent pour les MinistĂšres chargĂ©s des secteurs suivants Postes, TĂ©lĂ©communications, Technologies et NumĂ©rique, Agriculture et DĂ©veloppement Rural, PĂȘche et productions halieutiques, Ressources en Eau et sĂ©curitĂ© hydrique, Transports, Travaux Publics. Secteur Services compĂ©tent pour les MinistĂšres chargĂ©s des secteurs suivants Habitat , Urbanisme et Ville, Tourisme et artisanat, Environnement. Secteur Education et Culture compĂ©tent pour les MinistĂšres chargĂ©s des secteurs suivants Education nationale, Enseignement SupĂ©rieur et Recherche Scientifique, Culture et Arts, Communication, Formation et Enseignement Professionnels, Affaires Religieuses et Waqfs. Secteur Affaires Sociales compĂ©tent pour les MinistĂšres chargĂ©s des secteurs suivants Travail, Emploi et SĂ©curitĂ© Sociale, Moudjahidine et Ayants droit, Jeunesse et Sports, SantĂ©, Industrie Pharmaceutique, SolidaritĂ© Nationale , la Famille et la condition de la femme, Le Ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du Premier Ministre, chargĂ© de la micro-entreprise. Direction du Journal Officiel La direction du Journal Officiel assume deux tĂąches essentielles La premiĂšre consiste en la prĂ©paration des textes Ă soumettre Ă la signature du PrĂ©sident de la RĂ©publique ou du Premier ministre traduction, saisie, rĂ©vision. La seconde consiste, une fois les textes signĂ©s, Ă prĂ©parer leur Ă©dition au Journal Officiel lequel est Ă©laborĂ© au plan technique par la direction du Journal Officiel avant d'ĂȘtre transmis pour impression Ă l'imprimerie officielle. Direction de la Codification et l'Information Juridique Cette direction a pour mission principale la gestion et l'actualisation d'une base de donnĂ©es juridiques en langues arabe et française de 1962 Ă ce jour. Elle est chargĂ©e, Ă©galement, d'assumer la codification des textes fondamentaux pour ĂȘtre mis Ă la disposition des institutions et administrations publiques et des autres utilisateurs potentiels. Service des Nominations Il est chargĂ© de formaliser les actes de nomination ou de fin de fonction concernant les cadres de l'Etat, en vue de leur signature par les autoritĂ©s habilitĂ©es et publication au Journal Officiel. Service Informatique Ce service a pour principale mission l'informatisation des services du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement et la mise en place d'une base de donnĂ©es des textes juridiques. La base de donnĂ©es est utilisĂ©e aussi bien par les structures du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement que par les administrations et institutions publiques et autres utilisateurs Ă travers la connexion sur le rĂ©seau Internet, sur le site Ce service est Ă©galement chargĂ© d'Ă©diter sur CD ROM la collection des Journaux Officiels en langues arabe et française. Direction de l'Administration GĂ©nĂ©rale Cette direction, organisĂ©e en deux sous-directions sous-direction des Finances et des moyens - sous-direction du personnel, prend en charge la gestion des ressources humaines, financiĂšres et matĂ©rielles du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en vue de fournir le soutien logistique et assurer les meilleures conditions de travail pour l'ensemble des structures et organes du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. Service des Archives Le service des archives a pour tĂąche principale le classement et la conservation des dossiers et documents produits par le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. A cette activitĂ© s'ajoute la gestion d'un certain nombre de fichiers dont fichier de la carriĂšre des cadres supĂ©rieurs de l'Etat, fichier des structures et organes des administrations centrales, fichier des Ă©tablissements publics, fichier de l'administration locale, fichier des mouvements diplomatiques et judiciaires. BibliothĂšque Centrale Elle est chargĂ©e de la gestion du fonds documentaire du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. Ce fonds est mis Ă la disposition des dĂ©partements ministĂ©riels, des institutions, des universitĂ©s et des chercheurs. Imprimerie officielle Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement dispose, en outre, de l'Imprimerie Officielle12, Ă©tablissement public Ă caractĂšre industriel et commercial placĂ© sous sa tutelle, chargĂ©e d'assurer L'impression et la diffusion du Journal Officiel, L'impression des documents officiels des institutions de l'Etat13. Elle rĂ©alise Ă©galement dans le cadre de sa mission commerciale, l'impression de tous documents pour le compte de tiers ainsi que la reproduction et la commercialisation des CD ROM Ă©laborĂ©s par le service informatique du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. TEXTES ET CIRCULAIRES RELATIFS A L'ORGANISATION ET AU FONCTIONNEMENT DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT DĂ©cret prĂ©sidentiel n°20-07 du 4 Joumada Ethania 1441 correspondant au 25 janvier 2020 fixant les attributions et l'organisation des services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique Articles 5, 7 et 8. DĂ©cret prĂ©sidentiel n°03-189 du 26 safar 1424 correspondant au 28 avril 2003 portant rĂ©amĂ©nagement du statut de l'imprimerie officielle. DĂ©cision du 25 juillet 2001, dĂ©finissant les structures du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement et fixant leurs missions. Circulaire relative Ă l'Ă©laboration et l'adoption des projets de textes lĂ©gislatifs ou rĂ©glementaires. 1 CrĂ©ation du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement par dĂ©cret n° 77-74 du 23 avril 1977 n° 37. 2 Nomination du premier SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement M. Mohamed BEDJAOUI par dĂ©cret du 23 novembre 1962. 3 Suppression du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement de lâorganigramme de la PrĂ©sidence du Conseil par dĂ©cret n° 64-349 du 5 dĂ©cembre 1964. 4 DĂ©cret du 9 fĂ©vrier 1966 nommant M. Abdelkader HADJALI Ă la fonction de SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement n° 14 de 1966 5 DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 89-169 du 03/09/1989 dĂ©terminant les services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique n° 37. 6 DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 90-321 du 17/10/1990 dĂ©terminant les organes et structures de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique et fixant leurs attributions et les modalitĂ©s de leur organisation. ModifiĂ© et complĂ©tĂ© DĂ©cret prĂ©sidentiel n°92-45 n° 11 et DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 92-406 n° 81. 7 DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 94-132 du 29/5/1994 dĂ©terminant les organes et structures internes de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique n° 39. 8 DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 20-07 du 25 juillet 2020, fixant les attributions et lâorganisation des services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique n° 5. 9 La mise en place du Conseil dâEtat impose une approche diffĂ©rente quant Ă lâexamen de la conformitĂ© des projets de lois. Il appartiendra au SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement dâassurer, au nom du Gouvernement, la saisine du Conseil dâEtat pour solliciter son avis. 10 Article 144 de la Constitution. 11 Le ministre initiateur nâest pas obligatoirement tenu de prendre en charge toutes les observations Ă©mises par le Conseil dâEtat. Toutefois, il lui appartient de justifier la non prise en charge des Ă©lĂ©ments de lâavis pour Ă©clairer le Conseil des Ministres. 12 DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 03-189 du 28 avril 2003 portant rĂ©amĂ©nagement du statut de lâImprimerie Officiel n° 30. 13 LâImprimerie Officielle est largement sollicitĂ©e, sinon exclusivement, pour lâimpression des documents en rapport avec les Ă©lections, ainsi que pour les documents officiels entrant dans le cadre de lâactivitĂ© du PrĂ©sident de la RĂ©publique.
documentairesur le GĂ©nĂ©ral de BollardiĂšre, seul officier supĂ©rieur Ă avoir refusĂ© publiquement en AlgĂ©rie lâemploi de la torture. Jâenregistre alors les tĂ©moignages du GĂ©nĂ©ral Massu et de Robert Lacoste. Ce film, produit par la TĂ©lĂ©vision suisse romande, sera diffusĂ© en Suisse, en Belgique et au Canada, mais non en France.
Date 1831 - 1907 See the context of the description Scope content Ce rĂ©pertoire des articles GGA L 1 Ă 65, qui reprĂ©sentent 9 ml, reconstitue celui qui fut dĂ©truit ou perdu. Une seule page fut retrouvĂ©e ; elle concerne les articles L 61 Ă 64. Plusieurs sous-sĂ©ries de la sĂ©rie L Ă©taient encore en aoĂ»t 2005 dĂ©pourvues de rĂ©pertoires, sans que l'on puisse prĂ©ciser si ces derniers existĂšrent bien un jour ou si cette absence est due aux destructions lors des journĂ©es » de mai 1958 Ă Alger, qui virent la foule europĂ©enne sâemparer de lâimmeuble du Gouvernement gĂ©nĂ©ral et jeter par ls fenĂȘtres des bureaux et des dossiers. Ces documents nâĂ©taient donc accessibles aux Archives nationales dâoutre-mer que par lâintermĂ©diaire de lâindex de la sĂ©rie L, Ă©laborĂ© par Emile Dermenghem et Charles UthĂ©za, et publiĂ© par Pierre Boyer, instrument de recherche extrĂȘmement prĂ©cieux mais dĂ©pourvu de dates et dâanalyses. Cet index concerne les sous-sĂ©ries L Ă 44 que les dossiers ne se prĂ©sentent pas suivant un ordre mĂ©thodique quelconque, la cotation existante par liasse puis par chemise a Ă©tĂ© respectĂ©e en raison des citations qui ont pu en ĂȘtre dĂ©jĂ faites.* Les documents concernent l'immigration en AlgĂ©rie, la colonisation fonciĂšre, les concessions de terres, les crĂ©ations de centres de colonisation, les travaux s'y rapportant et notamment les alignements de rues, les percements de routes, sous un aspect rĂ©glementaire et gĂ©nĂ©ral ainsi que des dossiers particuliers et individuels. La pĂ©riode couverte s'Ă©tend de 1831 Ă 1907, ce qui rend cette sous-sĂ©rie particuliĂšrement importante.* Les documents proviennent en grande partie de la direction gĂ©nĂ©rale des affaires civiles et financiĂšres du gouvernement gĂ©nĂ©ral de l' plusieurs dossiers offrent un caractĂšre archivistique intĂ©ressant car ils furent Ă©laborĂ©s en fait Ă Paris par deux directions - la direction des affaires de lâAlgĂ©rie du ministĂšre de la Guerre. En 1858 la 5 direction du ministĂšre de la Guerre, Ă©tait composĂ©e du 1 bureau du 2 bureau dirigĂ© par Louis Testu, du 3 bureau du 4 bureau ,- le ministĂšre de l'AlgĂ©rie et des colonies. Le ministĂšre de l'AlgĂ©rie et des colonies exista du 24 juin 1858 au 24 novembre 1860. Il comprenait trois directions, dont une direction de l'IntĂ©rieur chargĂ©e de la colonisation grĂące Ă son troisiĂšme bureau dirigĂ© par Testu. A sa crĂ©ation le ministĂšre reçut des archives du ministĂšre de la Guerre, alors que le gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie lui envoyait " " de cartons et registres. Ces derniers ne regagnĂšrent pas tous Alger en 1860. Ils sont donc Ă rapprocher des dossiers de la sĂ©rie F 80, consacrĂ©e Ă la direction spĂ©cialisĂ©e sur lâAlgĂ©rie des ministĂšres de la Guerre, de l'AlgĂ©rie et des colonies puis de lâ liasses gagnĂšrent Alger Ă la disparition du ministĂšre de lâAlgĂ©rie et des colonies en 1860, afin de servir de documents de travail au gouvernement gĂ©nĂ©ral reconstituĂ© deux ans aprĂšs sa suppression. Le gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie fut supprimĂ© par le dĂ©cret du 31 aoĂ»t 1858. Cependant deux ans plus tard le marĂ©chal PĂ©lissier fut nommĂ© gouverneur gĂ©nĂ©ral par le dĂ©cret du 24 novembre 1860 et le rĂ©tablissement rĂ©gulier du gouvernement gĂ©nĂ©ral fut rĂ©alisĂ© par le dĂ©cret du 10 dĂ©cembre 1860 qui rattachait Ă©galement de nouveau l'AlgĂ©rie au dĂ©partement de la Guerre, dotĂ© dĂ©sormais d'un "service de l'AlgĂ©rie".Certains dossiers furent Ă©laborĂ©s par le ministĂšre de la Guerre ou par le ministĂšre de lâAlgĂ©rie et des colonies, puis poursuivis par le Gouvernement gĂ©nĂ©ral de lâAlgĂ©rie. D'autres dossiers sont constituĂ©s Ă la fois du dossier tenu Ă Paris et du dossier tenu Ă Alger dans le mĂȘme temps, ce qui amĂšne Ă pouvoir consulter dans la mĂȘme liasse la minute et l'expĂ©dition d'une lettre ; le dossier d'Alger fut adressĂ© Ă Paris en 1858, les deux dossiers, rapprochĂ©s, Ă©tant transfĂ©rĂ©s Ă Alger en service producteur des dossiers a Ă©tĂ© indiquĂ© dans l'analyse. Publication Archives nationales d'outre-mer Records creator's history Service de la colonisationGouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Source of acquisition 2021-06-08 versement numĂ©ro via reprise-1000 Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Conditions governing access Archives publiques. Archives publiques librement communicables. archives publiques Publiable sur internet Conditions governing reproduction La reproduction Ă©ventuelle des documents est soumise aux conditions fixĂ©es par le rĂšglement intĂ©rieur des Archives nationales d'outre-mer. Physical description Additional resources RĂ©pertoire numĂ©rique dĂ©taillĂ© rĂ©digĂ© par Daniel Hick, conservateur en chef, 2005, 36 p. Repository Archives nationales d'outre-mer Ă Aix-en-Provence Repository Archives nationales d'outre-mer Ă Aix-en-Provence Finding aid id FRANOM_01185 Archives nationales d'outre-mer - ANOMGouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Colonisation
Uneentreprise de fabrication de biscuits basĂ©e Ă Antananarivo a sollicitĂ© lâappui du gouvernement dans le contexte de la crise financiĂšre actuelle dans le
Aux originesIIIe siĂšcle av. Massinissa unifie les royaumes numides berbĂšres des Massyles et des Massaesyles et fait de Cirta Constantine sa capitale. 112-105 av. RĂ©bellion de Jughurta, petit-fils de Massinissa, contre Rome. 347 Les tribus berbĂšres insurgĂ©es sâallient aux donatistes, une secte chrĂ©tienne opposĂ©e Ă Rome. 354 Naissance de saint Augustin Ă Thagaste Souk Ahras, dans le nord-est de lâAlgĂ©rie. 439-533 Les Vandales rĂšgnent sur le Maghreb romain. 533 DĂ©but de la domination byzantine. 711 Les Arabes sont maĂźtres de lâensemble du Maghreb, qui devient une province omeyyade. Les populations se convertissent Ă lâislam. 742 RĂ©volte kharijite secte musulmane contre le pouvoir central. 911 Destruction du royaume berbĂšre de Tahert rĂ©gion dâOran par les armĂ©es fatimides. 1453 Prise de Constantinople par les Ottomans. 1587 LâAlgĂ©rie devient une rĂ©gence dĂ©pendant de lâEmpire ottoman. 1804-1827 SoulĂšvements tribaux et confrĂ©riques Ă travers toute lâAlgĂ©rie. 1827 29 avril A la suite dâune dispute au sujet dâune dette française impayĂ©e, le dey dâAlger convoque le consul de France. Crise diplomatique franco-algĂ©rienne. 1830 14 juin Les troupes françaises dĂ©barquent Ă Siddi-Ferruch. AprĂšs la prise dâAlger, le 5 juillet, le dey Hussein Khodja signe la capitulation. 1832 En novembre, lâĂ©mir Abd El-Kader proclame le djihad contre les Français. 1837 La France reconnaĂźt par le traitĂ© de la Tafna, signĂ© le 30 mai, la souverainetĂ© dâAbd El-Kader sur les deux tiers de lâAlgĂ©rie. Elle conserve toutefois plusieurs possessions », dont Alger, Blida et Oran. Le 13 octobre, les troupes françaises sâemparent de Constantine. 1843 Prise de la smalah dâAbd El-Kader par le duc dâAumale, en mai, et massacres de populations civiles par les Français. 1844 14 aoĂ»t Victoire française Ă la bataille de lâIsly, prĂšs dâOujda. 1847 23 dĂ©cembre. Abd El-Kader se rend. 1848 12 novembre LâAlgĂ©rie est officiellement proclamĂ©e territoire français ». La francisation »1850-1870 Insurrections dans les AurĂšs et en Kabylie, rĂ©primĂ©es dans le sang. La famine ravage lâAlgĂ©rie entre 1866 et 1868. 1870 Le dĂ©cret CrĂ©mieux, promulguĂ© le 24 octobre, accorde la nationalitĂ© française aux Juifs dâAlgĂ©rie. 1871 DĂ©but de la rĂ©volte kabyle des frĂšres Mokrani, en mars, contre les projets de confiscation des terres. Mokrani est tuĂ© le 5 mai. PrĂšs de 500 000 hectares de terres sont confisquĂ©s et attribuĂ©s aux colons. 1881 Jules Ferry fait adopter en juin le code de lâindigĂ©nat, qui instaure un rĂ©gime juridique spĂ©cial pour les AlgĂ©riens de confession musulmane. LâAlgĂ©rie est entiĂšrement intĂ©grĂ©e Ă la France par le systĂšme des rattachements ». 1889 La loi du 26 juin accorde la nationalitĂ© française Ă tous les descendants dâEuropĂ©ens prĂ©sents en AlgĂ©rie, mais pas aux musulmans. 1912 Les musulmans sont astreints au service militaire en vertu de dĂ©crets promulguĂ©s en janvier. 1914-1918 Sur les cent soixante-treize mille soldats appelĂ©s et engagĂ©s dâAlgĂ©rie, vingt-cinq mille AlgĂ©riens musulmans et vingt-deux mille EuropĂ©ens sont tuĂ©s au cours de la premiĂšre guerre mondiale. 1916 SoulĂšvements dans la rĂ©gion de Constantine. 1926 CrĂ©ation, le 20 juin Ă Paris, de lâEtoile nord-africaine ENA, dont Ahmed Messali Messali Hadj est Ă©lu secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Le mouvement, qui rĂ©clame lâ indĂ©pendance de lâAfrique du Nord », sera interdit en 1929. 1927 Naissance de lâAssociation des Ă©tudiants musulmans nord-africains AEMNA, prĂ©sidĂ©e par Ferhat Abbas. 1933 Messali Hadj reconstitue lâENA, qui sera Ă nouveau dissoute en 1937 par le gouvernement du Front populaire. 1936 En novembre, le projet Blum-Viollette sur lâoctroi de la pleine citoyennetĂ© française Ă une Ă©lite de vingt et un mille AlgĂ©riens musulmans est refusĂ© par les colons et par les indĂ©pendantistes. 1937 Messali Hadj crĂ©e le 11 mars, Ă Alger, le Parti du peuple algĂ©rien PPA. 1939 En septembre, le PPA est dissous, et ses principaux leaders sont arrĂȘtĂ©s. 1940 Le dĂ©cret CrĂ©mieux est aboli par le rĂ©gime de Vichy en octobre. 1942 DĂ©barquement alliĂ© Ă Alger. 1943 Ferhat Abbas prĂ©sente en mai le Manifeste du peuple algĂ©rien, qui revendique lâĂ©galitĂ© totale entre musulmans et EuropĂ©ens dâAlgĂ©rie. Le texte est rejetĂ© par le ComitĂ© français de la libĂ©ration nationale CFLN, formĂ© Ă Alger le 3 juin. En dĂ©cembre, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle annonce dans un discours prononcĂ© Ă Constantine une sĂ©rie de rĂ©formes concernant les droits civiques des AlgĂ©riens. 1944 Le 7 mars, de Gaulle signe une ordonnance qui supprime le code de lâindigĂ©nat et accorde la citoyennetĂ© française Ă soixante-cinq mille AlgĂ©riens. La guerre dâindĂ©pendance 1945 Le 8 mai, la rĂ©pression dâĂ©meutes au cours desquelles une centaine dâEuropĂ©ens sont tuĂ©s fait plusieurs milliers de morts entre 15 000 et 45 000 selon les estimations parmi les AlgĂ©riens dans les rĂ©gions de SĂ©tif, Guelma et Kherrata. 1946 Ferhat Abbas fonde lâUnion dĂ©mocratique du manifeste algĂ©rien UDMA en mai, et Messali Hadj le Mouvement pour le triomphe des libertĂ©s dĂ©mocratiques MTLD en octobre. Ce dernier obtient cinq siĂšges de dĂ©putĂ© aux Ă©lections lĂ©gislatives de novembre. 1947 Naissance, le 15 fĂ©vrier, de lâOrganisation spĂ©ciale, un groupuscule clandestin pour la lutte armĂ©e en AlgĂ©rie mis sur pied par le MTLD. Le 20 septembre, lâAssemblĂ©e nationale adopte le statut de lâAlgĂ©rie », qui prĂ©voit notamment la crĂ©ation dâune assemblĂ©e algĂ©rienne comprenant des reprĂ©sentants europĂ©ens et non europĂ©ens. Tous les dĂ©putĂ©s musulmans algĂ©riens le rejettent. 1954 En avril, un groupe de militants du Parti du peuple algĂ©rien PPA dĂ©terminĂ©s Ă entrer dans la lutte armĂ©e en constituant un front commun crĂ©ent le ComitĂ© rĂ©volutionnaire pour lâunitĂ© et lâaction CRUA, transformĂ© en Front de libĂ©ration nationale FLN le 1er novembre dĂ©but de la guerre dâindĂ©pendance. En dĂ©cembre, les partisans de Messali Hadj crĂ©ent le Mouvement national algĂ©rien MNA. 1955 Le Parlement français vote lâĂ©tat dâurgence en avril. Le 20 aoĂ»t, des milliers de paysans de la rĂ©gion de Constantine se soulĂšvent. DĂ©bats aux Nations unies 27-30 septembre sur la question algĂ©rienne ». 1956 Le 16 mars, lâAssemblĂ©e nationale accorde les pouvoirs spĂ©ciaux au gouvernement de Guy Mollet. Le premier congrĂšs du FLN, dans la vallĂ©e de la Soummam, le 20 aoĂ»t, aboutit Ă la crĂ©ation du ComitĂ© national de la rĂ©volution algĂ©rienne CNRA. A la fin de lâannĂ©e, on compte plus dâun demi-million de soldats français en AlgĂ©rie. 1957 Janvier-octobre. Bataille dâAlger. LâarmĂ©e française gĂ©nĂ©ralise lâusage de la torture. 1958 Le 13 mai, lâarmĂ©e prend le pouvoir en AlgĂ©rie et crĂ©e le ComitĂ© de salut public, dirigĂ© par le gĂ©nĂ©ral Jacques Massu. Le 1er juin, Ă Paris, le gĂ©nĂ©ral Charles de Gaulle est investi comme prĂ©sident du conseil premier ministre. Le Gouvernement provisoire de la RĂ©publique algĂ©rienne GPRA, avec Ă sa tĂȘte Ferhat Abbas, est formĂ© le 19 septembre. De Gaulle propose la paix des braves » aux insurgĂ©s algĂ©riens en octobre. Il devient le premier prĂ©sident de la Ve RĂ©publique le 21 dĂ©cembre. 1959 De Gaulle reconnaĂźt, au cours dâune allocution prononcĂ©e le 16 septembre, le droit Ă lâautodĂ©termination des AlgĂ©riens par la voie du rĂ©fĂ©rendum. 1960 Semaine des barricades » Ă Alger le 24 janvier, des colons dirigĂ©s par Pierre Lagaillarde appellent au soulĂšvement des EuropĂ©ens au nom de lâAlgĂ©rie française. Ils se rendent le 1er fĂ©vrier. Le 5 septembre sâouvre le procĂšs du rĂ©seau dâaide au FLN animĂ© par Francis Jeanson. Des intellectuels favorables Ă lâindĂ©pendance publient le Manifeste des 121 ». Le 19 dĂ©cembre, lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies reconnaĂźt le droit de lâAlgĂ©rie Ă lâindĂ©pendance. LâindĂ©pendance1961 Le 8 janvier, le rĂ©fĂ©rendum sur la politique dâautodĂ©termination voit un large succĂšs du oui », en France comme en AlgĂ©rie. En fĂ©vrier, des activistes europĂ©ens constituent lâOrganisation armĂ©e secrĂšte OAS. Echec du putsch des gĂ©nĂ©raux » en avril. Le 17 octobre, la rĂ©pression policiĂšre dâune manifestation algĂ©rienne pacifique Ă Paris fait une centaine de morts. 1962 Le 8 fĂ©vrier, Ă Paris, les forces de lâordre chargent un rassemblement contre lâOAS, tuant neuf Français Ă la station de mĂ©tro Charonne. Lâenterrement des victimes, le 13, rassemble un demi-million de manifestants. La signature des accords dâEvian, le 18 mars, est suivie dâun cessez-le-feu dĂšs le lendemain. LâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie sera ratifiĂ©e par rĂ©fĂ©rendum, en France le 8 avril et en AlgĂ©rie le 1er juillet. Le 5 juillet, lâAlgĂ©rie proclame son indĂ©pendance. DĂ©but de lâexode des EuropĂ©ens dâAlgĂ©rie. Le bilan de la guerre est de 300 000 Ă 600 000 morts selon les sources. Le 22 juillet, M. Ahmed Ben Bella, soutenu par le colonel Houari BoumediĂšne, qui commande lâArmĂ©e nationale populaire ANP, forme Ă Tlemcen un Bureau politique contre le GPRA, installĂ© Ă Alger. En septembre, lâANP entre dans la capitale. M. Ben Bella prend la tĂȘte du gouvernement le 29 septembre. 1963 La Constitution est adoptĂ©e par rĂ©fĂ©rendum le 8 septembre. Instauration dâun rĂ©gime de parti unique. M. Ben Bella est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique le 15 septembre. M. Hocine AĂŻt Ahmed crĂ©e quelques jours plus tard le Front des forces socialistes FFS et entre en dissidence en Kabylie. 1964 Les troupes françaises se retirent dâAlgĂ©rie en juin, mais restent prĂ©sentes Ă Mers El-KĂ©bir et au Sahara. 1965 Le colonel BoumediĂšne renverse M. Ben Bella le 19 juin. La Constitution est abrogĂ©e en juillet. 1966 Nationalisation des mines et des compagnies dâassurances Ă©trangĂšres en mai. Signature dâaccords de coopĂ©ration avec la France. 1967 LâarmĂ©e française quitte les bases de Reggane et BĂ©char en mai. En juin, lâAlgĂ©rie rompt ses relations diplomatiques avec les Etats-Unis Ă la suite de la guerre entre IsraĂ«l et les armĂ©es arabes. Coup dâEtat avortĂ© contre BoumediĂšne en dĂ©cembre. 1968 Les Français Ă©vacuent la base de Mers El-KĂ©bir en janvier. 1971 Nationalisation des hydrocarbures le 24 fĂ©vrier lâEtat acquiert 51 % des avoirs des sociĂ©tĂ©s pĂ©troliĂšres françaises prĂ©sentes en AlgĂ©rie. En novembre, le gouvernement lance la rĂ©volution agraire » et la gestion socialiste des entreprises » GSE. 1973 Septembre. Le IVe sommet des pays non alignĂ©s se tient Ă Alger. 1974 Dans un discours prononcĂ© aux Nations unies, en avril, BoumediĂšne prĂŽne lâinstauration dâun nouvel ordre Ă©conomique international. 1975 Visite de Giscard dâEstaing, en avril, la premiĂšre dâun prĂ©sident français depuis lâindĂ©pendance. Elle confirme lâampleur des divergences entre les deux pays. 1976 La Charte nationale est approuvĂ©e le 27 juin par rĂ©fĂ©rendum et la Constitution le 27 novembre. BoumediĂšne, unique candidat en lice, est Ă©lu prĂ©sident en dĂ©cembre. Vers la guerre civile 1978 27 dĂ©cembre. Mort de BoumediĂšne. 1979 7 fĂ©vrier. Le colonel Chadli Bendjedid est Ă©lu prĂ©sident. 1980 Printemps berbĂšre » Ă©meutes Ă travers toute la Kabylie, en avril, pour la reconnaissance de la culture berbĂšre. 1981 François Mitterrand, qui se rend Ă Alger en novembre, propose que les rapports franco-algĂ©riens soient un symbole des relations nouvelles entre le Nord et le Sud ». Trois mois plus tard, les deux pays signent un accord sur le gaz. 1983 Visite du prĂ©sident Chadli Ă Paris, en novembre, la premiĂšre dâun chef dâEtat algĂ©rien depuis lâindĂ©pendance. 1984 M. Bendjedid est réélu le 12 janvier. Adoption, en juin, du code du statut personnel et de la famille, particuliĂšrement rĂ©actionnaire. 1986 Manifestations Ă©tudiantes Ă SĂ©tif et Ă Constantine en novembre. 1988 De violentes Ă©meutes Ă Alger et dans le reste du pays, du 4 au 10 octobre, font plusieurs centaines de victimes 600 morts selon un bilan officieux. LâĂ©tat de siĂšge est dĂ©clarĂ©. M. Bendjedid est réélu en dĂ©cembre aprĂšs avoir promis des rĂ©formes politiques et Ă©conomiques. 1989 Une nouvelle Constitution, qui ouvre la voie au multipartisme, est adoptĂ©e par rĂ©fĂ©rendum le 23 fĂ©vrier. Le Front islamique du salut FIS, créé le 18 fĂ©vrier et dirigĂ© par MM. Abassi Madani et Ali Belhadj, est lĂ©galisĂ© en septembre. 1990 Fin de la rĂ©forme agraire. 12 juin. Le FIS remporte une large victoire aux Ă©lections municipales et rĂ©gionales, premiers scrutins libres depuis lâindĂ©pendance. Le gĂ©nĂ©ral Khaled Nezzar est nommĂ© ministre de la dĂ©fense en juillet. 1991 Le 23 mai, le FIS appelle Ă une grĂšve illimitĂ©e. Les affrontements entre forces de lâordre et militants du FIS font des dizaines de morts. Le premier ministre Mouloud Hamrouche, dĂ©missionnaire, est remplacĂ© par M. Sid Ahmed Ghozali le 5 juin. Le 26 dĂ©cembre, le premier tour des Ă©lections lĂ©gislatives est remportĂ© par le FIS avec 47 % des suffrages. 1992 Le prĂ©sident Bendjedid, soupçonnĂ© de complaisance envers le FIS, est contraint Ă la dĂ©mission le 11 janvier. Le 14, il est remplacĂ© par un Haut ComitĂ© dâEtat HCE, dirigĂ© par Mohamed Boudiaf. Le second tour des Ă©lections est annulĂ©. Les violences qui sâensuivent font prĂšs de soixante-dix morts. Le HCE proclame lâĂ©tat dâurgence le 9 fĂ©vrier et dissout le FIS le 4 mars. Le 29 juin, Boudiaf est assassinĂ© Ă Annaba. Le 26 aoĂ»t, un attentat Ă la bombe dans lâaĂ©rogare dâAlger, attribuĂ© aux islamistes, fait huit morts et une centaine de blessĂ©s. DĂ©but de la dĂ©cennie noire ». 1993 LâĂ©tat dâurgence est prorogĂ© pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e le 7 fĂ©vrier. On estime Ă quinze mille le nombre de personnes tuĂ©es en un an. RĂ©conciliation »1994 Le gĂ©nĂ©ral Liamine Zeroual est nommĂ© aux commandes de lâEtat le 30 janvier par le HCE. Apparition des Groupes islamiques armĂ©s GIA, dont se dĂ©marque lâex-FIS. 1995 Le 13 janvier, les principales formations de lâopposition, islamistes compris, signent Ă Rome un contrat national » appelant notamment Ă lâarrĂȘt des violences. Le pouvoir rejette le texte. Le gĂ©nĂ©ral Zeroual remporte lâĂ©lection prĂ©sidentielle dĂšs le premier tour, le 16 novembre, avec plus de 60 % des suffrages. 1996 La rĂ©forme constitutionnelle renforçant les pouvoirs du prĂ©sident de la RĂ©publique et interdisant les partis religieux et rĂ©gionalistes est approuvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum, le 13 novembre, avec plus de 85 % des voix. 1997 Le 24 septembre, lâArmĂ©e islamique du salut AIS, bras armĂ© de lâex-FIS et opposĂ©e aux GIA, annonce une trĂȘve Ă partir du 1er octobre. Le 23 octobre, aprĂšs avoir remportĂ© les Ă©lections lĂ©gislatives de juin, le Rassemblement national dĂ©mocratique RND de M. Zeroual obtient plus de 55 % des siĂšges des assemblĂ©es communales. La rĂ©pression va crescendo. 1998 En septembre, M. Zeroual annonce sa volontĂ© de dĂ©missionner et la tenue dâune Ă©lection prĂ©sidentielle anticipĂ©e. 1999 Le 15 avril, M. Abdelaziz Bouteflika remporte lâĂ©lection prĂ©sidentielle avec 73,8 % des suffrages. Lâopposition dĂ©nonce des fraudes massives. Le 6 juin, lâAIS proclame lâarrĂȘt dĂ©finitif de ses opĂ©rations. Le 18 aoĂ»t, le Mouvement algĂ©rien des officiers libres MAOL, créé en 1998, appelle Ă poursuivre en justice les gĂ©nĂ©raux responsables de la tragĂ©die » algĂ©rienne. La loi de concorde civile » est approuvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum, le 16 septembre, par plus de 98 % des voix. 2001 Emeutes sanglantes en Kabylie, en avril, aprĂšs la mort dâun lycĂ©en dans une gendarmerie. Dâimportantes manifestations ont lieu Ă Tizi Ouzou et Ă 3 octobre, le gouvernement prĂ©sente un projet de rĂ©forme visant Ă officialiser la langue berbĂšre tamazight. Signature, le 19 dĂ©cembre, dâun accord dâassociation entre lâAlgĂ©rie et lâUnion europĂ©enne. 2002 Le 8 avril, le tamazight est reconnu langue nationale â mais non officielle â par le Parlement. Le FLN remporte les Ă©lections lĂ©gislatives du 30 mai, boycottĂ©es par les partis kabyles. 2003 Les anciens leaders du FIS, MM. Madani et Belhadj, sont libĂ©rĂ©s et appellent Ă la fin de la lutte armĂ©e le 25 aoĂ»t. 2004 M. Bouteflika obtient 85 % des suffrages Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle du 8 avril. Le gouvernement signe un accord de partenariat stratĂ©gique avec la France en juillet. 2005 La Charte pour la paix et la rĂ©conciliation nationale est approuvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum, le 29 septembre, Ă plus de 97 % des voix. Le bilan de treize ans de violences est estimĂ© entre 150 000 et 200 000 morts et des milliers de disparus. 2007 Le FLN remporte les Ă©lections lĂ©gislatives organisĂ©es en mai. Le 9 juin, Alger et Washington concluent un accord sur le dĂ©veloppement du nuclĂ©aire civil. AprĂšs un automne particuliĂšrement meurtrier prĂšs de 80 morts lors dâattentats et dâaffrontements entre islamistes et forces de sĂ©curitĂ©, un double attentat-suicide dans la capitale, le 11 dĂ©cembre, fait quarante et une victimes. 2008 Le 8 juin, lâexplosion de deux bombes visant le convoi dâune entreprise française, prĂšs dâAlger, tue douze personnes, dont un ingĂ©nieur français. Recrudescence des attentats en aoĂ»t. Le 12 novembre, M. Bouteflika fait rĂ©viser la Constitution afin de briguer un troisiĂšme mandat. Il est réélu six mois plus tard avec plus de 90 % des suffrages, les principaux partis dâopposition ayant appelĂ© Ă boycotter le scrutin prĂ©sidentiel. 2011 Du 3 au 10 janvier, des Ă©meutes contre le pouvoir et contre la vie chĂšre font cinq morts et plus de huit cents blessĂ©s. Le gouvernement dĂ©cide de baisser les prix de plusieurs denrĂ©es de base, comme le sucre ou lâ 12 fĂ©vrier, une marche dans la capitale, rĂ©unissant deux mille manifestants Ă lâinitiative de la Coordination nationale pour le changement et la dĂ©mocratie CNCD, est bloquĂ©e par trente mille policiers. Le 15 avril, il promet une sĂ©rie de rĂ©formes politiques. La nouvelle loi sur lâinformation, adoptĂ©e le 12 septembre, met fin au monopole de lâEtat sur lâaudiovisuel et consacre lâouverture du secteur au privĂ©. Le dĂ©lit de presse est dĂ©pĂ©nalisĂ©. Le gouvernement sâengage Ă©galement Ă conforter le pluralisme dĂ©mocratique ». Le 3 novembre, les dĂ©putĂ©s rejettent le projet de loi sur la reprĂ©sentativitĂ© des femmes au Parlement et dans les assemblĂ©es locales, prĂ©sentĂ© en aoĂ»t par M. Bouteflika. Le texte initial portait le quota de femmes de 7 % Ă 30 %. La nouvelle mouture, qui prĂ©voit une reprĂ©sentation variable selon la taille des circonscriptions, rĂ©duit de fait la possibilitĂ© pour les femmes dâĂȘtre Ă©lues.
Archivesdu Gouvernement général de l'Algérie Type de contenu : Texte Titre(s) : Archives du Gouvernement général de l'Algérie : archives de l'ex-gouvernement général de l'Algérie : série H. H. : faculté des lettres et des sciences humaines / André Nouschi Adresse bibliographique : [Paris] [s. n.] 1961 Description matérielle : 79 p.; 23 cm Note(s) : Extr. des :
GGA 1E 1-248, 2E 1-18, 1EE 1-56, 2EE 1-19, 3E 1-101 SĂ©ries E et EE 1830/1892 Gabriel Esquer, archiviste-bibliothĂ©caire honoraire, et Ămile Dermenghem, archiviste-bibliothĂ©caire, du Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Archives nationales d'outre-mer Aix-en-Provence Instrument de recherche rĂ©digĂ© enfrançais Scope and content La sĂ©rie E des Archives du Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie dite Correspondance gĂ©nĂ©rale » est formĂ©e des documents dĂ©signĂ©s jusqu'en 1909 sous le terme assez vague de cartons politiques ». Elle n'a sans doute pas Ă©tĂ© constituĂ©e selon les rĂšgles prĂ©cises de l'archivistique, mais a le grand mĂ©rite de rassembler l'essentiel de ce qui peut ĂȘtre trouvĂ© Ă Aix sur l'histoire des premiĂšres dĂ©cennies de l'AlgĂ©rie se prĂ©sente comme une collection un peu factice d'originaux et de copiesCf. G. Esquer, "Les archives algĂ©riennes et les sources de l'histoire de la conquĂȘte", dans Annales universitaires de l'AlgĂ©rie et tirage Ă part. 1912. â Les sources de l'histoire de l'AlgĂ©rie, chapitre XV de Histoire et historiens de l'AlgĂ©rie, 1931 Collection du Centenaire. rĂ©unis peut-ĂȘtre par VaudouardVaudouard, archiviste du ministĂšre de l'AlgĂ©rie, Ă Paris, vint Ă Alger en 1860 comme archiviste, quand ce ministĂšre eut Ă©tĂ© supprimĂ© aprĂšs une brĂšve existence. Il y resta jusqu'en 1866, avec une interruption de 1863 Ă 1865. et comprend bon nombre de minutes de lettres des ministres de la Guerre. Il semble, Ă©crit Gabriel Esquer, que l'on ait voulu rassembler ou reconstituer au Gouvernement gĂ©nĂ©ral la correspondance politique et administrative Ă©changĂ©e entre les commandants en chef, puis les gouverneurs gĂ©nĂ©raux et le gouvernement ».Elle concerne surtout la pĂ©riode qui va de 1830 Ă 1849. La correspondance du marĂ©chal Randon et du ministĂšre de l'AlgĂ©rie et des Colonies, entre 1851 et 1859, est relativement moins papiers Abd el-Kader vont jusqu'en 1892 et concernent surtout sa captivitĂ© et son partie des lacunes est comblĂ©e grĂące aux registres gĂ©nĂ©ralement trĂšs complets et bien tenus, qui contiennent au moins la correspondance au dĂ©part et constituent la sĂ©rie EE. Riches et nombreux jusque vers 1860, ils deviennent plus sommaires et comportent surtout les rapports gĂ©nĂ©raux et situations politiques depuis cette date jusqu'en 1891, avec cependant des sections importantes sous Mac Mahon, de Gueydon et Chanzy. Le dernier de ces registres nous conduit Ă ailleurs, deux fonds sont venus se joindre au fonds principal le fonds Bugeaud, 2 E 1-18, 2 EE 1-19, et le fonds Gueydon, 3 E 1-101. System of arrangement L'abondance des documents qui constituent la sĂ©rie E du Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie, et plus encore la diversitĂ© des expĂ©diteurs et destinataires des courriers qui y sont conservĂ©s, interdit d'en donner une description intĂ©grale. NĂ©anmoins, l'optique retenue par G. Esquer et Ă. Dermenghem, comme la pratique de rĂ©daction des inventaires l'autorisait au moment de la rĂ©daction de cet ouvrage, a Ă©tĂ© de mettre en avant certains documents plus que d'autres au sein des liasses et registres il pourrait Ă©chapper au lecteur pressĂ© qu'il ne s'agit pas de dĂ©crire l'intĂ©gralitĂ© des ensembles. En rĂ©alitĂ©, leur contenu est plus riche que ne le laissent supposer les diversitĂ© des sujets traitĂ©s dans un fonds intitulĂ© "Correspondance politique gĂ©nĂ©rale" interdit de retenir un ordonnancement logique et structurĂ© de leur contenu la mĂȘme information peut se retrouver Ă plusieurs endroits. Cela signifie qu'il faut parcourir l'ensemble de l'ouvrage si l'on cherche une information prĂ©cise et sans doute consulter un grand nombre de dossiers. Conditions governing access Communication uniquement sur microfilm Publiable sur internet Physical description 8,80 Keywords Records creator Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie
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Demande de copie dâactes dâĂ©tat-civil pour un Ă©vĂšnement survenu en AlgĂ©rie â naissance, mariage ou dĂ©cĂšs. 1 - Actes dĂ©tenus par les autoritĂ©s françaises Si la naissance, le mariage ou le dĂ©cĂšs sâest produit aprĂšs lâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie et a Ă©tĂ© dressĂ© ou transcrit par un consulat ou par le Bureau des Transcriptions Maghreb Ă Nantes, lâacte se trouve au Service central de lâĂ©tat-civil. Le Consulat GĂ©nĂ©ral de France Ă Annaba et Constantine nâest pas dĂ©positaire de ces actes. En outre, environ un tiers des actes Ă©tablis avant lâindĂ©pendance ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s et sont conservĂ©s Ă Nantes. En consĂ©quence, les demandes dâactes dâĂ©tat-civil relatives Ă des actes dressĂ©s en AlgĂ©rie antĂ©rieurement ou postĂ©rieurement Ă lâaccession de cet Etat Ă lâindĂ©pendance, et concernant des personnes de nationalitĂ©s française, doivent ĂȘtre effectuĂ©es soit par courrier auprĂšs du Service Central de lâEtat-Civil, 11 rue de la Maison Blanche 44941 â NANTES CEDEX 9, soit via internet en utilisant la demande en ligne ici. Vous recevrez votre documents sous quelques semaines par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e. Pour un Ă©vĂšnement naissance, mariage, dĂ©cĂšs survenu en France, sâadresser directement Ă la mairie française du lieu de lâĂ©vĂšnement. Pour la plupart des communes, cette demande peut ĂȘtre effectuĂ©e en ligne. Depuis 1993, toutes les transcriptions dâactes concernant des Ă©vĂšnements naissance, mariage, dĂ©cĂšs survenus Ă des ressortissants français sur le territoire algĂ©rien, sont effectuĂ©es Nantes, Ă lâadresse ci-dessous BUREAU DE TRANSCRIPTION POUR LE MAGHREB 44941 â NANTES CEDEX 09 2 â Actes Ă©tablis en AlgĂ©rie avant lâindĂ©pendance et non dĂ©tenus par les autoritĂ©s françaises. Il convient de sâadresser directement au PrĂ©sident de lâAssemblĂ©e Communale de la ville oĂč est survenu lâĂ©vĂšnement. Lâenvoi dâun coupon rĂ©ponse international, et dâune enveloppe prĂ©-adressĂ©e est recommandĂ©. Les codes postaux peuvent ĂȘtre obtenus ici Les correspondances entre noms des villes avant et aprĂšs 1962 peuvent ĂȘtre obtenues ici Des informations peuvent ĂȘtre obtenues ici 3 â Actes dâĂ©tat-civil datant de plus de 100 ans. Sâil sâagit dâun acte Ă©tabli il y a plus de cent ans et le Service Central de lâĂ©tat-civil Ă Nantes vous a indiquĂ© que cet acte ne figurait pas aux registres dĂ©tenus par ce service, vous pouvez vous adresser aux deux services suivants, qui pourraient les dĂ©tenir mais sans certitude au MinistĂšre de lâEurope et des Affaires Ă©trangĂšres â Direction des archives â dĂ©partement des archives historique â 3, rue Suzanne Masson â 93126 LA COURNEUVE CEDEX au Centre des archives dâoutre-mer â 29, chemin du Moulin de Testas â 13090 Aix en Provence.
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