Ilétait une fois en Amérique étant un film Warner, les productions MGM et Paramount qu'étaient la trilogie du dollars, ainsi que les deux premiers volets de la trilogie américaine, ne sont
ï»żPubliĂ© le 17/12/2018 Ă 1500 France 5 diffuse Ă 20h55 le dernier volet de la saga de lâhistoire amĂ©ricaine signĂ©e Sergio Leone. Un vĂ©ritable chef-dâĆuvre. Avec Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique 1984, le cinĂ©aste conte les destins tragiques de deux gosses du quartier juif de New York au dĂ©but des annĂ©es par un pacte, Max James Woods et Noodles Robert De Niro et leurs copains vivent de rapines. Jusquâau jour oĂč ils sâattaquent au mauvais bougre, Bugsy James Russo, qui abat un de leurs amis. Noodles dĂ©cide de le venger et poignarde lâassassin. Il Ă©cope dâune lourde peine de prison. Quand il recouvre la libertĂ©, lâAmĂ©rique a changĂ©âŠCe film culte, le cinĂ©aste Sergio Leone lâaura portĂ© durant plus de dix ans. Mais le jeu en valait la chandelle. Il raconte une fable oĂč il met en scĂšne lâAmĂ©rique naissante telle quâon lâa toujours imaginĂ©e. Un paradis autant quâun enfer pour des gangsters propulsĂ©s au rang dâantihĂ©ros, braves et spectateur se trouve emportĂ© dans une fresque haletante, bercĂ© par les mĂ©lodies envoĂ»tantes dâEnnio Morricone, son compositeur fĂ©tiche depuis Pour une poignĂ©e de dollars 1964. PoĂ©tique dans sa partie retraçant lâenfance des hĂ©ros, puis sombre et violent, le dernier film de Sergio Leone repose sur un scĂ©nario implacable et un casting de rĂȘve Robert De Niro, James Woods, Joe Pesci, Danny Aiello, Treat Williams, Elizabeth McGovern, Jennifer ConnellyâŠOn regarde Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique comme on feuilletterait un livre. De rebondissements en coups de théùtre, on ne voit pas passer les 3h40 de cette Ćuvre mythique, testament dâun grand maĂźtre du cinĂ©ma.» Suivez toutes les infos de TV Magazine sur Facebook et Instagram. Prochaine diffusion Ă la TV
Leréalisateur et scénariste italien s'entretient en français avec Christian Defaye sur son nouveau film. Dernier de la trilogie commencée par "Il était une
Ăcrans & TV 3 minutes Ă lire PubliĂ© le 04/03/22 mis Ă jour le 07/03/22 Partager Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique », de Sergio Leone 1984. Warner Bros Le film de Sergio Leone, diffusĂ© ce dimanche 6 mars sur Arte, relate les souvenirs dâun ancien gangster plongĂ© dans le trafic dâalcool pendant les annĂ©es de prohibition. Analyse de la sĂ©quence du meurtre du tout jeune Dominic, scĂšne capitale et bouleversante sur fond de flĂ»te de Pan. Longtemps considĂ©rĂ© comme lâinventeur dâun genre divertissant mais mineur baptisĂ© non sans un brin de mĂ©pris western spaghetti », Sergio Leone dut attendre la sortie dâIl Ă©tait une fois en AmĂ©rique pour ĂȘtre regardĂ© dâun meilleur Ćil par une certaine critique obstinĂ©e Ă ne voir en lui quâun dĂ©mythificateur. EmbrassĂ©e dans sa totalitĂ©, lâĆuvre nâest pourtant que symboles et archĂ©types, merveilleux et grotesque, incessants miroitements entre passĂ© et prĂ©sent, tragĂ©die, fantasme et bouffonnerie le langage mĂȘme des mythes. Il Ă©tait une fois les âgueulesâ de Sergio Leone Comme ceux dâEisenstein, de Welles ou de Kubrick, les films de Leone se dĂ©roulent Ă la lisiĂšre du rĂȘve, du bizarre et de lâinvraisemblable tout en approchant des vĂ©ritĂ©s Ă©ternelles. Bien sĂ»r, cela ne va pas sans quelque dĂ©construction du faux ordinaire, de la rĂ©alitĂ© » prĂ©mĂąchĂ©e ; le rĂ©el brut ne surgira quâau prix de cette cruautĂ©. La sĂ©quence centrale dâIl Ă©tait une fois en AmĂ©rique, celle oĂč tout bascule, en est la parfaite illustration. Elle sâouvre sur un plan large composĂ© comme un tableau. Deux rangĂ©es dâimmeubles en briques encadrent une rue quasi dĂ©serte. De la fumĂ©e sort dâun sol dĂ©trempĂ©. Au fond, massif, imposant, le pont de Manhattan opĂšre une trouĂ©e bleu-gris sur les teintes marron, ocre et rouge foncĂ©. Ce nâest pas un canyon de lâOuest amĂ©ricain, mais cet espace nâest pas moins mythique. Ici, les hommes, venus de la mer, ont bĂąti en hauteur, cru toucher Ă lâĂ©ternitĂ©. Et câest bien ce que les cinq gamins qui traverse nt le cadre pensent avoir eux aussi atteint. Le rĂȘve amĂ©ricain, sortir de la misĂšre, manipuler lâargent, dominer la Babel de verre et de mĂ©tal, Ă©galer les dieux. Mais ces petits gars vĂȘtus comme les gangsters Ă la derniĂšre mode ont endossĂ© des habits trop grands pour eux. Et oubliĂ© que les dieux rĂ©clament toujours un sacrifice. Le plus jeune dâentre eux, Dominic, danse et virevolte, sâĂ©chappe Ă droite, tandis que Cockeye littĂ©ralement, Ćil de bite » lâaccompagne de sa flĂ»te de Pan. Des voitures, des charrettes apparaissent. Le pays se construit encore, oscillant entre la vieille Europe et une modernitĂ© rutilante. Deux policiers Ă cheval lorgnent le groupe, qui ralentit un peu. On a beau arpenter le pavĂ© en se balançant Ă la maniĂšre des durs, on reste des gosses qui craignent le coup de bĂąton. La menace passĂ©e, Dominic poursuit sa course et, se dĂ©tachant des autres, sâĂ©lance dans un tunnel. Soudain, il se fige. Silence et flĂ»te de Pan Une silhouette se dirige vers lui, bouchant lâissue, fermant son destin. Ă toute allure, lâenfant revient vers Maxie, Cockeye, Patsy et Noodles en criant Bugsy cominâ ! Run ! » En contrechamp, les quatre amis sâarrĂȘtent, hĂ©bĂ©tĂ©s. Bugsy, leur rival, leur avait dĂ©jĂ cassĂ© la gueule. Cette fois, il vient pour tuer. Bref silence. Seconde interminable. Et soudain, la flĂ»te de Pan reparaĂźt avec un autre thĂšme dâEnnio Morricone, tragique, trĂšs haut perchĂ©. On croit entendre un oiseau de malheur, voir battre les ailes de lâĂ©pouvante. s Bravo Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique Sergio Leone Le plan est lâun des plus beaux de lâhistoire du cinĂ©ma. Au ralenti, les cinq enfants fuient vers la camĂ©ra et sâefforcent de se cacher. En retard, Dominic demeure seul au milieu de la rue quand retentit le premier coup de feu. Il sâeffondre, touchĂ© au dos. Noodles se prĂ©cipite et le traĂźne Ă lâĂ©cart, le pont monumental toujours dressĂ©, indiffĂ©rent, Ă lâarriĂšre-plan. Dominic ouvre un Ćil, prononce Noodles, I slipped » Noodles, jâai dĂ©rapĂ© » et meurt. Image de pietĂ , aucun ange nâa Ă©tĂ© envoyĂ© pour arrĂȘter la main sacrificielle posĂ©e sur lâenfant. Capture dâĂ©cran du plan sur Noodles qui soutient encore le petit garçon sans vie. Warner Bros / Capture d'Ă©cran ContreplongĂ©e sur Noodles, qui soutient encore le petit garçon sans vie. Image de pietĂ . Aucun ange nâa Ă©tĂ© envoyĂ© pour arrĂȘter la main sacrificielle posĂ©e sur lâenfant. Tout a Ă©tĂ© affaire de regard, des flics sur les enfants, des enfants dĂ©couvrant lâassassin, de celui-ci visant le plus faible dâentre eux, de Dominic Ă Noodles qui, ne sachant plus oĂč poser ses yeux, se trouve dĂ©possĂ©dĂ© en un instant de son enfance et de son innocence. BientĂŽt, lui aussi va tuer. Avant le tout dernier plan du film, on ne le verra plus rire, plus jouir, Ă peine vivre. Se hisser jusquâĂ lâAmĂ©rique impliquait la perte du corps et de lâĂąme. Le reste du parcours de Noodles ne sera que destruction, errances fantomatiques et erreurs tragiques, solitude sans remĂšde. Il nây a de mythes quâinaccessibles. Mais en lâattestant, le cinĂ©ma de Sergio Leone offre en consolation la nostalgie et la pitiĂ©, la beautĂ© des images, des sons, des expressions. Et restitue un peu de ce paradis perdu notre humanitĂ©. Ă voir r Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, de Sergio Leone, dimanche 6 mars Ă 21h05 sur Arte. Partager Contribuer
Retrouveztoutes les séances disponibles pour le film Il était une fois en Amérique réalisé par Sergio Leone. AlloCiné Ex. : Gagarine , The Nest , Falling
Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique de Sergio Leone avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovernBande annonce, date de sortie, synopsis, avis et critique du film AnnĂ©e 1984 Date de Sortie 23 Mai 1984 De Sergio Leone Avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern, Joe Pesci, Burt Young, Tuesday Weld, ... Treat Williams, Danny Aiello, Marcia Jean Kurtz, Richard Bright, Darlanne Fluegel, James Hayden, William Forsythe, Robert Harper, Larry Rapp, Richard Foronjy, James Russo, Gerard Murphy, Chuck Low Genre Drame La critique spectateurs 9/10 Pays de production Ătats-Unis Titre VO Once Upon a Time in America DurĂ©e 3h50 Synopsis du film Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique Il Ă©tait une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liĂ©s par un pacte d'Ă©ternelle amitiĂ©. DĂ©butant au dĂ©but du siĂšcle par de fructueux trafics dans le ghetto de New York, ils voient leurs chemins se sĂ©parer, lorsque Noodles se retrouve durant quelques annĂ©es derriĂšre les barreaux, puis se recouper en pleine pĂ©riode de prohibition, dans les annĂ©es vingt. Jusqu'au jour oĂč la trahison les sĂ©pare Ă nouveau. VidĂ©o du film
Cemontant nâĂ©tait pas le budget initial qui a Ă©tĂ© trĂšs largement dĂ©passĂ© par Sergio Leone. Si le film est un chef-dâĆuvre, il a Ă©tĂ© un Ă©chec commercial avec seulement 2,5 millions de dollars de recette. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique fut le dernier rĂŽle de James Hayden, Patsy dans le film. Pourquoi il Ă©tait une fois dans l
SynopsisLe 3 dĂ©cembre 1933, aux Etats-Unis. La Prohibition vit ses derniĂšres heures. Noodles et ses amis d'enfance, des truands enrichis grĂące Ă la contrebande d'alcool, doivent effectuer une derniĂšre livraison. Pour les sauver d'eux-mĂȘmes, Noodles a donnĂ© ses amis. Mais l'arrestation tourne Ă la boucherie et tous sont tuĂ©s. AnĂ©anti, Noodles s'installe dans une fumerie d'opium du quartier chinois et laisse les souvenirs remonter Ă la surface de sa mĂ©moire. Quarante ans plus tĂŽt, dans le quartier de Lower East Side, peuplĂ© d'Ă©migrants et de crĂšve-la-faim, ils formaient une bande de gamins dĂ©brouillards dĂ©jĂ prĂȘts Ă affronter tous les dangers pour sortir de la misĂšre. Lui Ă©tait sĂ©duit par l'inaccessible Deborah. De menus larcins en coups de plus grande ampleur, la bande de compĂšres s'Ă©tait peu Ă peu introduite dans le milieu de la criminalitĂ©, tout en cultivant une profonde amitiĂ©... Voir tout le casting
CĂ©tait l'Ă©poque oĂč en 5 ans, on dĂ©couvrait au cinĂ©ma Apocalypse Now, Voyage au bout de l'enfer, La porte du paradis, Raging Bull, E.T., Manhattan, Le
synopsis Il Ă©tait une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liĂ©s par un pacte d'Ă©ternelle amitiĂ©. DĂ©butant au dĂ©but du siĂšcle par de fructueux trafics dans le ghetto de New York, ils voient leurs chemins se sĂ©parer, lorsque Noodles se retrouve durant quelques annĂ©es derriĂšre les barreaux, puis se recouper en pleine pĂ©riode de prohibition, dans les annĂ©es vingt. Jusqu'au jour oĂč la trahison les sĂ©pare Ă nouveau.
FichedĂ©taillĂ©e de Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique (Ădition Collector) - DVD rĂ©alisĂ© par Sergio Leone et avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern, Treat Williams, Tuesday Weld, Joe Pesci, Danny Aiello. Membre d'une petite bande de voyous peu Ă peu devenus gangsters, Noodles a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă une lourde peine de prison pour avoir tuĂ© un rival de la
Lâenfance et la maturitĂ© dâun gangster dans une fresque dĂ©construite. Le chef-dâoeuvre ultime de Sergio Leone. Voici â prĂ©cĂ©dant de peu une version plus longue de quarante minutes, annoncĂ©e pour 2012 â le retour sur grand Ă©cran dâun des sommets du cinĂ©ma des annĂ©es 80, lâultime film de Sergio Leone, ce cinĂ©aste qui rĂ©inventa le cinĂ©ma amĂ©ricain. Mais Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique est lâobjet dâun culte cinĂ©phile un brin fĂ©tichiste â il fut charcutĂ© par ses producteurs Ă sa sortie aux Etats-Unis et connut un Ă©chec commercial sanglant â qui cache souvent sa vraie nature. Il sâagit a priori dâun film de pĂšgre et Ă gros budget, tournĂ© un peu partout sur le globe, dont Venise et Paris. Le film, tirĂ© librement dâun livre autobiographique Ă©crit en prison par un malfrat nommĂ© Harry Grey, raconte, depuis lâenfance, la vie dâune bande de petits dĂ©linquants juifs de Brooklyn au dĂ©but du XXe siĂšcle, leur montĂ©e dans la hiĂ©rarchie du crime sous la Prohibition, puis leur chute brutale, entraĂźnĂ©e par une trahison dont on saura plus tard quâelle nâĂ©tait pas le fait de celui quâon croyait. Câest un film sur lâamitiĂ© masculine, son ambiguĂŻtĂ© intrinsĂšque, sa part de traĂźtrise inhĂ©rente. Entre le hĂ©ros du film, Noodles Robert De Niro, et Max James Woods, la jalousie, lâambition, la cruautĂ©, peut-ĂȘtre aussi une attirance sexuelle cachĂ©e ou latente, se mĂ©langent pour produire un cocktail sournois. Lâun gĂąchera sa vie pour se rĂ©dimer, lâautre la rĂ©ussira par lâignominie. La vision que porte Leone sur lâhumanitĂ© est trĂšs noire. On peut en dire autant de sa vision de lâamour viril celui qui depuis lâenfance lie et dĂ©lie Noodles et Deborah les sublimes Jennifer Connelly et Elizabeth McGovern, qui deviendra une star. Mais Noodles, dans un accĂšs de passion, la viole dans un taxi. Et le film, souvent ultraviolent, dâune trivialitĂ© trĂšs italienne, semble se dĂ©soler lui-mĂȘme, avec lâaide de la musique dĂ©chirante dâEnnio Morricone, du dĂ©sespoir quâil exprime. Mais il y a plus lâarchitecture du film. Il Ă©tait une fois dâAmĂ©rique obĂ©it Ă une construction Ă la fois habile on nây voit que du feu et trĂšs sophistiquĂ©e, brouillant la chronologie pour donner son sens au rĂ©cit, qui vogue dâĂ©poque en Ă©poque pour dessiner un territoire mental oĂč tout se brouille, lâimaginaire et le rĂ©el, sans quâon sache bien, au final, ce qui relevait de lâun ou de lâautre. Et peu Ă peu, de cette tentative Ă©clatĂ©e de raconter une vie, dans ses faux-semblants et ses vĂ©ritĂ©s, naĂźt un hommage nostalgique et Ă©namourĂ© dâun Italien pour le grand cinĂ©ma, cet art qui permet aux hommes de vivre hors du temps dans un monde vu, pensĂ©, fantasmĂ©, dĂ©formĂ© par le cerveau dâun autre. Un vrai chef-dâĆuvre. Critiques
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il était une fois en amérique film