2 Mettez de la colle sur une bande de carton puis y coller les 8 pailles Ă  distance bien Ă©gale et alignĂ©es en haut. 3. Collez la deuxiĂšme bande de carton de l’autre cĂŽtĂ©, sur les pailles. 4. Coupez les pailles 2 par 2 pour que chaque double soit plus court que le prĂ©cĂ©dent. Ça y est, vous pouvez tester votre belle flĂ»te de Pan !
La flĂ»te de pan est un instrument de musique qui a Ă©tĂ© jouĂ© par les civilisations anciennes et est encore jouĂ© aujourd'hui. L'appareil se compose de bambou ou de cannes de roseaux qui sont liĂ©es ensemble. Les roseaux sont rejoint par ordre de longueur, bien que parfois ils peuvent avoir diffĂ©rentes largeurs ainsi. Aujourd'hui, quelques flĂ»tes de Pan sont fait de plastique, bois et mĂ©tal. Ces instruments sont utilisĂ©s dans des contextes de musique folklorique aux cĂŽtĂ©s d'autres instruments Ă  vent tels que l'harmonica ou orgue Ă  bouche. Instructions ‱ Maintenez la flĂ»te de pan avec les deux mains pour que d'une part est courbe autour du cĂŽtĂ© de la flĂ»te et l'autre est courbĂ© vaguement autour du fond. Ligne de la flĂ»te de façon Ă  ce qu'elle soit parallĂšle Ă  votre tĂȘte. Pratique garder dans cette position que vous vous dĂ©placez autour de votre tĂȘte. Restez dĂ©tendu que vous ĂȘtes assis ou debout. ‱ Pratique dire le mot qui», puis passer Ă  chuchoter le mot. Enfin, il suffit de dĂ©placer vos lĂšvres comme si vous disiez qui». ‱ Soulevez la flĂ»te de pan sorte que le premier roseau est trĂšs proche de vos lĂšvres. Ne posez pas vos lĂšvres sur l'anche, mais simplement laisser vos lĂšvres planent prĂšs du sommet de celui-ci. DĂ©placez vos lĂšvres en position, comme si vous voulez dire le mot qui». Gardez vos lĂšvres positionnĂ© de cette façon et expirez dans le roseau, doucement d'abord, puis avec plus de force jusqu'Ă  ce qu'un son vient de la flĂ»te de pan. ‱ Pratique soufflant dans le roseau, ce qui rend votre lettre son plus fort et plus doux que vous soufflez plus ou moins de force. DĂ©placez vos lĂšvres sur d'autres roseaux et de souffler Ă  travers ceux aussi bien en utilisant la mĂȘme mĂ©thode. Manytranslated example sentences containing "souffler dans une flĂ»te" – English-French dictionary and search engine for English translations. La flĂ»te de Pan est un instrument de musique Ă  vent composĂ© de plusieurs tuyaux en bois. Elle porte le nom du dieu grec Pan. Elle appartient au groupe des aĂ©rophones qui sont fabriquĂ©s dans un matĂ©riau vibrant produisant le son. Et plus prĂ©cisĂ©ment, puisqu'il s'agit d'une flĂ»te, le son est obtenu par le cassement d'une lame d'air sur le bout du tuyau. Sommaire 1 D'autres flĂ»tes avec d'autres noms 2 Joueur de flĂ»te de Pan cĂ©lĂšbre 3 Compositions cĂ©lĂšbres 4 FlĂ»te de Pan de MĂ©lanĂ©sie 5 Audition D'autres flĂ»tes avec d'autres noms[modifier modifier le wikicode] Il existe dans le monde plein de formes et de longueurs diffĂ©rentes de cette flĂ»te. Les matĂ©riaux utilisĂ©s sont aussi trĂšs variĂ©s. Mais quelle que soit la forme ou l'Ă©poque, elles sont toutes faites de la mĂȘme maniĂšre quelques tuyaux de roseaux ou bambous rassemblĂ©s. On trouve des flĂ»tes de Pan en Europe, en Asie, en AmĂ©rique, en OcĂ©anie et en Afrique. Joueur de flĂ»te de Pan cĂ©lĂšbre[modifier modifier le wikicode] Georges Schmitt Randal fit connaĂźtre la flĂ»te de Pan Ă  partir des annĂ©es 1970. Il enregistra Ă©galement de nombreux disques. Il interprĂ©ta aussi plusieurs chansons Ă  la flĂ»te de Pan accompagnĂ© de l'orgue. Compositions cĂ©lĂšbres[modifier modifier le wikicode] L'alouette est une chanson trĂšs connue. C'est une piĂšce jouĂ©e aussi au violon. "La luge aux clochettes" est originaire de Moldavie. Cette chanson a Ă©tĂ© reprise par Édith Piaf sous le titre "Johnny tu n'es pas un ange". Elle fut reprise Ă  la flĂ»te de Pan et Ă  l'orgue en 1976. FlĂ»te de Pan de MĂ©lanĂ©sie[modifier modifier le wikicode] Il existe de grands ensembles de flĂ»te de Pan dans les Ăźles Salomon. Par exemple, un peuple vivant sur l'ile Malatai utilise pour diffĂ©rents moments ou circonstances quatre formations musicales distinctes de flĂ»tes de Pan, comportant 4, 6, 8 ou 10 musiciens. Audition[modifier modifier le wikicode] [1]. El condor pasa. Une des Ɠuvre musicales les plus cĂ©lĂšbres jouĂ©e Ă  la flĂ»te de Pan. LaflĂ»te de Pan L’ antique flĂ»te de Pan Ă©tait un modeste instrument Ă  vent, gĂ©nĂ©ralement utilisĂ© par les bergers. Elle est prĂ©sente sur des statuettes cycladiques du troisiĂšme millĂ©naire av. J.-C. Elle se composait d’une sĂ©rie de 4 Ă  18 simples tubes sans anche ni trous latĂ©raux, assemblĂ©s avec du lin, des baguettes de roseau ou de la cire.
â–ș ᜁ Î»ÏÏ‡ÎœÎż n° 158, mars 2021, article dix. Henry d’Arles, Pan et Syrinx ? MusĂ©e Longchamp, Marseille, Wikicommons Une Ă©tymologie pour áŒĄ áżŠÏÎčÎłÎŸ, la syrinx ? La syrinx ou flĂ»te de Pan, chacun la connaĂźt le mot dĂ©signe un instrument rustique fait d’une sĂ©rie de tuyaux accolĂ©s et d’inĂ©gale longueur. Dans Daphnis et ChloĂ©, l’écrivain grec Longus nous raconte comment le dieu Pan, aprĂšs avoir poursuivi la nymphe Syrinx, crĂ©a cet instrument de musique et lui donna le nom de la nymphe. Vous avez ce texte dans mon Initiation au grec ancien, p. 131. Mais il y a bien des variantes dans les lĂ©gendes de la GrĂšce. Laurent CalviĂ©, spĂ©cialiste des musicographes grecs, me prĂ©cise qu’il convient Ă©galement d’indiquer le poĂšte latin Tibulle II, 5, et que le lexicographe Pollux IV, 69, p. 222 Ă©d. Bethe Ă©voque aussi les flĂ»tes de Pan Ă  tuyaux inĂ©gaux áœ‘Ï€ÎżÎ»ÎźÎłÎżÎœÎ” Δጰ ᜞Μ áŒÎ»ÎŹÏ‡ÎčÎżÎœ ጀπ᜞ οῊ ÎŒÎ”ÎłÎŻÎżÏ… avec une dĂ©croissance du plus grand au plus petit’. Il me rappelle aussi le poĂšme figurĂ© calligramme de ThĂ©ocrite intitulĂ© Syrinx, qui se compose de vingt vers de longueur dĂ©croissante. Mais, ajoute-t-il, dans les reprĂ©sentations figurĂ©es, ces syrinx Ă  tuyaux inĂ©gaux sont plus rares que celles Ă  tuyaux Ă©gaux. À l’intĂ©rieur des tuyaux de mĂȘme longueur on coulait plus ou moins de cire, afin d’obtenir la hauteur de son souhaitĂ©e. La flĂ»te de Pan peut aussi ĂȘtre dĂ©signĂ©e par le mot πηÎșÎŻ, qui habituellement dĂ©signe une harpe et se rattache Ă©tymologiquement au verbe Ï€ÎźÎłÎœÏ…ÎŒÎč assembler, ajuster, construire’. Cela signifie simplement que l’objet est un montage, et n’indique rien de sa spĂ©cificitĂ©. Ce verbe peut s’employer par exemple Ă  propos de navires ; ainsi en Iliade, II, 664, nous lisons αጶψα ÎŽáœČ Îœáż†Î± ጔπηΟΔ et vite il construisit des navires’. Le constructeur de navire est un ÎœÎ±Ï…Ï€Î·Îł. Le mot πηÎșÎŻ a pu ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă  la flĂ»te de Pan, créée par une autre façon d’opĂ©rer un Ï€Î·ÎłÎœÏÎœÎ±Îč, par un assemblage de tuyaux avec de la cire. Le fait que les tuyaux peuvent ĂȘtre Ă©gaux ou inĂ©gaux est sans incidence sur notre recherche d’une Ă©tymologie. Laurent CalviĂ©, que j’en remercie, m’a Ă©galement communiquĂ© au sujet de la syrinx d’autres prĂ©cisions techniques, avec d’utiles rĂ©fĂ©rences bibliographiques. En voici l’essentiel, auquel j’ai ajoutĂ© la traduction des citations grecques Sur la question qui vous intĂ©resse, me dit-il, le locus classicus est un fragment d’un ouvrage anonyme intitulĂ© HagiopolitĂšs dans le Parisinus graecus 360 et Ă©ditĂ© dans Vincent, Notice sur trois manuscrits grecs relatifs Ă  la musique, Paris, Imprimerie royale, 1847, p. 262, que je reproduis tel quel ύρÎčγγο ΔጎΎη ÎŽÏÎżÎ‡ ᜞ ÎŒáœČΜ ÎłÎŹÏ ጐÎč ÎŒÎżÎœÎżÎșÎŹÎ»Î±ÎŒÎżÎœ, ᜞ ÎŽáœČ Ï€ÎżÎ»Ï…ÎșÎŹÎ»Î±ÎŒÎżÎœ Il y a deux espĂšces de syrinx, l’une a un seul tuyau, l’autre en a plusieurs’. Cette source tardive est confirmĂ©e par AthĂ©nĂ©e Deipnosophistes, IV, 184a, p. 401, 12-16 Ă©d. Kaibel, qui cite Euphorion 3e-2e s. Î•áœÏ†ÎżÏÎŻÎœ Ύៜ ᜁ áŒÏ€ÎżÏ€ÎżÎč᜞ ጐΜ πΔρ᜶ ÎŒÎ”Î»ÎżÏ€ÎżÎčΜ ᜎΜ ÎŒáœČΜ ÎŒÎżÎœÎżÎșÎŹÎ»Î±ÎŒÎżÎœ ύρρÎčγγα áŒ™ÏÎŒáż†Îœ Î”áœ‘ÏÎ”áż–Îœ, 
 ᜎΜ ÎŽáœČ Ï€ÎżÎ»Ï…ÎșÎŹÎ»Î±ÎŒÎżÎœ ÎčληΜΜ, ΜαρύαΜ ÎŽáœČ ᜎΜ ÎșÎ·ÏÎŽÎ·ÎżÎœ Le poĂšte Ă©pique Euphorion dans son traitĂ© De la mĂ©lopĂ©e qu’HermĂšs inventa la syrinx Ă  un seul tuyau, 
., SilĂšne celle Ă  plusieurs tuyaux, et Marsyas le collage Ă  la cire’[1]. » Attachons-nous d’abord Ă  ce qui fut notre point de dĂ©part, la syrinx polycalame, et nous nous occuperons ensuite de la monocalame. On trouve en grec bien des mots en -ÎčÎłÎŸ. 
 aucune autre langue indo-europĂ©enne ne fournit de dĂ©rivĂ©s nominaux prĂ©sentant cette structure. Les mots de ce groupe sont parfois obscurs, ils peuvent ĂȘtre suspects d’ĂȘtre des arrangements de mots empruntĂ©s. » P. Chantraine, La formation des noms en grec ancien, p. 398. L’hypothĂšse d’un emprunt mĂ©diterranĂ©en ou oriental semble plausible », dit le mĂȘme auteur dans son Dictionnaire Ă©tymologique de la langue grecque. Et pour Beekes, on s’y attend, c’est du prĂ©-grec assurĂ©ment. Le suffixe -ÎčÎłÎŸ n’est donc pas indo-europĂ©en et il est certain qu’il y a eu emprunt. Mais une langue peut faire usage d’un suffixe empruntĂ©. Nous nous livrons en français Ă  bien des crĂ©ations spontanĂ©es avec le suffixe -ing empruntĂ© Ă  l’anglais. Le grec a pu crĂ©er des mots en ajoutant le suffixe empruntĂ© -ÎčÎłÎŸ Ă  des Ă©lĂ©ments lexicaux de son propre fonds. Explorons cette voie pour áżŠÏÎčÎłÎŸ. Οn joue de cet instrument en le dĂ©plaçant sur les lĂšvres de façon Ă  souffler successivement dans les tuyaux Ă©mettant la note voulue. Les gestes sont comme ceux d’un joueur d’harmonica. On tire, avec la main, sur les lĂšvres, l’instrument vers la droite, vers la gauche
 On songe alors au verbe ύρ tirer’. Il y aurait eu adjonction du suffixe -ÎčÎłÎŸ Ă  áżĄÏ- qui est le thĂšme de ce verbe Ă  l’imperfectif et Ă  l’aoriste. Ce suffixe se rencontre dans divers termes techniques et en particulier dans le nom de deux autres instruments de musique áŒĄ ÎŹÎ»Ï€ÎčÎłÎŸ, la trompette’ et áŒĄ φρΌÎčÎłÎŸ, la lyre primitive’. On aimerait trouver, pour Ă©tayer cette hypothĂšse, au moins un texte oĂč le verbe ύρ dĂ©crirait ce geste de la main d’un joueur de flĂ»te de Pan. Or ce texte, le voici. Dans une Ă©pigramme de l’Anthologie IX, 586, le poĂšte, ComĂ©tas l’Archiviste, conversant avec le dieu Pan, lui dit ΠᜰΜ Ï†ÎŻÎ»Î”, πηÎșίΎα ÎŒÎŻÎŒÎœÎ” Δοῖ ጐπ᜶ Ï‡Î”ÎŻÎ»Î”Îč ύρΜ Mon cher Pan, continue Ă  tirer ta flĂ»te sur tes lĂšvres Dans la traduction de la collection Budé’, ύρ est traduit par tirer des sons », alors que de toute Ă©vidence il s’agit d’une flĂ»te de Pan que le dieu lui-mĂȘme dĂ©place sur ses lĂšvres en exerçant sur elle des tractions. Le complĂ©ment d’objet de ύρΜ est πηÎșίΎα, accusatif de áŒĄ πηÎșÎŻ, terme dont nous avons parlĂ© plus haut, qui ici dĂ©signe la syrinx, et ne saurait signifier des sons’. En outre on ne trouve jamais, avec ύρ, un complĂ©ment d’objet dĂ©signant un son. La traduction anglaise de la collection Loeb est Ply the pipe with thy lips », ce qui relĂšve de la mĂȘme incomprĂ©hension. Le verbe ύρ est escamotĂ©, et il est tĂ©mĂ©rairement donnĂ© Ă  áŒÏ€ÎŻ + datif un sens instrumental. L’étymologie ici proposĂ©e convient parfaitement Ă  la áżŠÏÎčÎłÎŸ polycalame, Ă  la flĂ»te de Pan, faite d’un assemblage de plusieurs tuyaux. Mais le mot s’est appliquĂ© aussi Ă  la monocalame, au pipeau dont le tuyau unique Ă©tait percĂ© de trous latĂ©raux qu’on bouchait ou dĂ©bouchait avec les doigts, et qui ne se distinguait de la flĂ»te αᜐλ que par l’absence d’anche. Il ne saurait y avoir ici un dĂ©placement de l’instrument sur les lĂšvres. Il n’y a pas ici de ύρΔÎčΜ. Le mot áżŠÏÎčÎłÎŸ s’est nĂ©anmoins, par gĂ©nĂ©ralisation, appliquĂ© aussi Ă  l’autre instrument rustique qu’était ce pipeau que nous venons de dĂ©crire, avec oubli de l’étymologie rattachant le mot Ă  l’idĂ©e de tirer. Mais selon quel processus s’est opĂ©rĂ©e cette gĂ©nĂ©ralisation ? Une premiĂšre piste s’offre Ă  nous, qu’on peut illustrer par l’exemple que voici. Une mise en quarantaine est Ă  l’origine un confinement de quarante jours pour raisons sanitaires. Or on a rĂ©cemment entendu parler de quarantaines de dix jours, etc. Et voilĂ  le mot employĂ© pour dĂ©signer l’essentiel tout confinement pour raisons sanitaires, avec effacement de la notion de quarante jours, qui Ă©tait l’origine Ă©tymologique du mot et faisait de celui-ci un signe motivĂ©. De tels processus sont frĂ©quents dans l’histoire des mots Nous avons un processus de ce type pour áżŠÏÎčÎłÎŸ. L’étymologie de ce mot apparaĂźt lorsqu’il dĂ©signe la flĂ»te rustique dont nous avons parlĂ©, faite d’un assemblage de plusieurs tuyaux, et maniĂ©e selon une certaine gestuelle donnant son nom Ă  l’instrument. Mais ensuite, avec oubli de l’étymologie et effacement de la rĂ©fĂ©rence Ă  ce geste, le mot a dĂ©signĂ© globalement cet ensemble d’instruments rustiques Ă  tuyaux dĂ©pourvus d’anche qu’étaient les pipeaux et les flĂ»tes de Pan. Cette gĂ©nĂ©ralisation se comprend bien dans une ambiance de rusticitĂ©. Cette rusticitĂ© de la áżŠÏÎčÎłÎŸ apparaĂźt dĂšs les plus anciens textes en Iliade XVIII, 525-526, sont reprĂ©sentĂ©s sur le bouclier d’Achille Ύύ ÎœÎżÎŒáż†Î” Î”ÏÏ€ÎŒÎ”ÎœÎżÎč ύρÎčÎłÎŸÎč, deux bergers trouvant leur bonheur dans leurs syrinx’. Dans le PhiloctĂšte de Sophocle, vers 213-214, il est dit que la syrinx est un instrument de Ï€ÎżÎčÎŒÎźÎœ de berger. Au livre III de la RĂ©publique de Platon, dans le passage oĂč il y a bannissement des instruments de musique, nous lisons qu’aprĂšs la grande Ă©limination, λύρα  Îșα᜶ ÎșÎčÎžÎŹÏÎ± Î»Î”ÎŻÏ€Î”Î±Îč, Îșαᜰ πλÎčΜ Ï‡ÏÎźÎčΌα, Îșα᜶ α᜖ Îșαៜ áŒ€ÎłÏÎżáœș οῖ ÎœÎżÎŒÎ”áżŠÎč áżŠÏÎčÎłÎŸ ጄΜ Îč Δጎη » il reste la lyre et la cithare, choses utiles dans la ville, tandis qu’aux champs pour les bergers il pourrait bien y avoir quelque syrinx’ 399d. L’expression par le potentiel ጄΜ Δጎη et l’indĂ©fini Îč font sentir qu’on entend rester dans le vague, et que le mot áżŠÏÎčÎłÎŸ ne renvoie pas Ă  un objet bien dĂ©fini. On sent un sourire condescendant dans ce οῖ ÎœÎżÎŒÎ”áżŠÎč áżŠÏÎčÎłÎŸ ጄΜ Îč Δጎη on est áŒ€Î”áż–Îż urbain, distingué’, on est bien loin de ce qui est áŒ€ÎłÏÎżáż–ÎșÎż rural, rustique, rustre’, et il serait inĂ©lĂ©gant d’avoir l’air de se trop bien connaĂźtre en instruments de musique agreste[2].Ainsi le vocabulaire grec ne s’est pas souciĂ© de distinguer le pipeau de la flĂ»te de Pan, et a fait usage globalement du terme de áżŠÏÎčÎłÎŸ, qui Ă©tymologiquement renvoie au plus typique, au plus emblĂ©matique de ces instruments du monde rural la flĂ»te de Pan. Ce mot áżŠÏÎčÎłÎŸ, qui nous renvoie Ă  des tuyaux de flĂ»te, s’est Ă©tendu Ă  divers champs sĂ©mantiques, en dĂ©signant des choses ayant quelque ressemblance avec un tuyau trachĂ©e, bronche, galerie souterraine, couloir
 Le latin mĂ©dical en a tirĂ© syringa seringue’ ; pour ce dernier mot, on regardera dans ᜁ Î»ÏÏ‡ÎœÎż n° 149 mars 2018 l’article de Christian Boudignon De la syrinx Ă  la seringue Cette Ă©volution a un parallĂšle dans l’histoire de notre mot tuyau il vient d’un terme francique[3] dĂ©signant la corne, le cor. Jean-Victor VERNHES MaĂźtre de confĂ©rences honoraire UniversitĂ© d’Aix-Marseille Centre Paul-Albert FĂ©vrier [1] Ces deux tĂ©moignages, Ă©crit L. CalviĂ©, sont mentionnĂ©s dans S. Michaelides, Syrinx », The Music of Ancient Greece. An Encyclopedia, London, Faber & Faber, 1978, p. 314-315. Voir aussi Daniel Paquette, L’instrument de musique dans la cĂ©ramique de la GrĂšce antique. Études d’Organologie, Paris, De Boccard, coll. UniversitĂ© de Lyon II – Publications de la BibliothĂšque Salomon Reinach » [4], 1984, p. 63 Le terme de syrinx s’applique Ă  tout instrument insufflĂ© directement sans le concours d’une anche. Deux modĂšles ont existĂ© la syrinx monocalame qui correspond au pipeau et la syrinx polycalame ou flĂ»te de Pan ». [2] Nous ne sommes pas encore Ă  l’époque oĂč la pastorale sera de mode ThĂ©ocrite, Longus
. [3] Le francique est la langue des anciens Francs. Beaucoup de mots français en proviennent. Connaissance HellĂ©niqueChristian Boudignon est maĂźtre de confĂ©rences de littĂ©rature grecque ancienne Ă  l'UniversitĂ© d'Aix-Marseille et chercheur au centre Paul-Albert FĂ©vrier CNRS, TDMAM,UMR 7297, spĂ©cialiste du christianisme grec de l' Posts â–ș Vous parlez grec et vous ne le saviez pas n°39 CHRONIQUE LINGUISTIQUE SUR LES MOTS GRECS DU FRANÇAIS POPULAIRE ᜁ Î»ÏÏ‡ÎœÎż n° 149, mars 2018, article sept “Tu crois qu’ils vont nous seringuer Ă  vue ?” Haut-relief du dieu Pan dit satyre della Valle», Ă©poque hellĂ©nistique. ClichĂ© Jastrow wikicommons Quand j’étais petit, l’étĂ© Ă  la campagne, un de nos jeux les plus rĂ©ussis consistait Ă  remplir d’eau de grosses seringues et Ă  nous poursuivre dans les rues pentues du village de Salettes Haute-Loire pour nous arroser mutuellement. D’oĂč venaient et Ă  quoi servaient ces grosses seringues, Ă  quels grabataires ou autres vieillards cacochymes, Ă  moins que ce ne fĂ»t pour je ne sais quel cheval ou cochon, voilĂ  des questions que je ne me souviens pas m’ĂȘtre posĂ©es. “Celui qui ma syrinx avant-hier m’a volĂ©e” Je ne me posais pas non plus d’ailleurs des questions d’étymologie. Pourtant, une fois n’est pas coutume, l’étymologie de seringue ne manque pas de poĂ©sie. Le mot est grec. Il vient de la áżŠÏÎčÎłÎŸ [syrinx], cette flĂ»te de Pan par laquelle les bergers charmaient les bergĂšres grecques. J’aime beaucoup la joute poĂ©tique que se livrent le chevrier Comatas et le berger Lacon, telle que nous l’invente ThĂ©ocrite en dialecte dorien de Sicile Idylles 5,5 ÎšÎżÎŒÎŹÎ± Î±áŒ¶ÎłÎ” áŒÎŒÎ±ÎŻ, áż†ÎœÎżÎœ ᜞Μ Ï€ÎżÎčΌέΜα ΜΎΔ ÎčÎČÏ…ÏÎŻÎ±Îœ Ï†Î”ÏÎłÎ”Î” ᜞Μ ΛάÎșΜα ΌΔυ ÎœÎŹÎșÎż ጐχΞáœČ ጔÎșλΔψΔΜ. ΛάÎșΜ ÎżáœÎș ጀπ᜞ ៶ ÎșÏÎŹÎœÎ±; ÎŻáŸœ áŒ€ÎŒÎœÎŻÎŽÎ”. ÎżáœÎș áŒÎżÏáż†Î” Μ ΌΔυ ᜰΜ ύρÎčγγα πραΜ ÎșλέψαΜα ÎšÎżÎŒÎŹÎ±Îœ; ÎšÎżÎŒÎŹÎ± ᜰΜ Ï€ÎżÎŻÎ±Îœ ύρÎčγγα; áœș ÎłÎŹÏ Ï€ÎżÎșα ΎλΔ ÎčÎČύρα ጐÎșΏα ύρÎčγγα; ÎŻ Ύៜ ÎżáœÎșέÎč áœșΜ ÎšÎżÏÏÎŽÎœÎč ጀρÎșΔῖ ÎżÎč ÎșÎ±Î»ÎŹÎŒÎ± αᜐλ᜞Μ Ï€ÎżÏ€Ï€ÏÎŽÎ”Îœ áŒ”Ï‡ÎżÎœÎč; Comatas Mes chĂšvres, cet homme, ce berger-lĂ , le Sybarite, fuyez-le, le Laconien hier, il m’a volĂ© ma peau de chĂšvre. Lacon Allons, loin de la fontaine ! Ici, agnelles ! Ne voyez-vous pas celui qui ma syrinx avant-hier m’a volĂ©e, Comatas ? Comatas Quelle syrinx ? Toi, esclave de Sibyrtas, tu as achetĂ© un jour une syrinx ? Pourquoi ne te suffit-il plus avec Corydon d’avoir un pipeau de paille pour souffler dedans ? » On croirait entendre deux enfants dans une cour de rĂ©crĂ©ation. Telle est la vie rĂȘvĂ©e des bergers, paradis inventĂ© par un Grec en exil en Egypte, loin des problĂšmes d’alors et des problĂšmes d’aujourd’hui de l’hĂ©ritage de Johnny Hallyday, de la rĂ©forme du baccalaurĂ©at, des trafics de drogue ou du dernier assassinat Ă  Marseille. Le mot syrinx ne dĂ©signe pas seulement en grec la flĂ»te de Pan, mais toute tubulure qui y ressemble. A la fin de l’Ajax v. 1411-1413 de Sophocle, ce sont les veines du dĂ©funt qui crachent du sang noir
 ጔÎč Îłáœ°Ï ΞΔρΌα᜶ ύρÎčγγΔ ጄΜ φυÎč ΌέλαΜ ÎŒÎ­ÎœÎż car les veines encore chaudes crachent leur force noire ». J’imagine trĂšs bien le cadrage d’un Quentin Tarantino sur le sang qui gicle du malheureux cadavre Ă  mĂȘme le sol. Qui croit encore qu’on ne montrait pas de sang sur scĂšne dans l’AntiquitĂ© ? “SaignĂ©es, potions, onguents, injections
” En latin, le mot syrinx accusatif syringa, gĂ©nitif syringis est empruntĂ© au grec au sens de flĂ»te de Pan ». La premiĂšre syllabe Ă©tait prononcĂ©e par les gens cultivĂ©s [su], mais par le peuple [si]. Chose remarquable, on voit apparaĂźtre un doublet syringa au sens de seringue » ou d’ injection, lavement, clystĂšre » chez un Ă©crivain latin de la fin du IVe siĂšcle ap. VĂ©gĂšce, dans un ouvrage vĂ©tĂ©rinaire sur le traitement des chevaux appelĂ© Mulomedicina 1, 28, 7 oĂč il est question des saignĂ©es, potions, onguents, injections siringae et diffĂ©rentes espĂšces de mĂ©dicaments ». Le sens d’ injections » ne se comprend que si l’on avait dĂ©jĂ  inventĂ© des seringues » pour faire l’injection. On a de fait dans la liste de notre texte un emploi mĂ©tonymique de seringa qui dĂ©signe par l’instrument l’action de l’instrument. A partir de l’accusatif grec syringa, interprĂ©tĂ© sans doute comme syringam oĂč l’on n’aurait pas entendu le m final, a dĂ» se crĂ©er de façon populaire le mot syringa gĂ©nitif syringae prononcĂ© en fait [sirĂ­nga] avec un i et un dĂ©placement de l’accent sur la deuxiĂšme syllabe, selon la logique latine. Ah, la poĂ©sie des armes ! Le mot avec son sens passe sans difficultĂ© en français on le trouve au XIIIe siĂšcle sous la double forme siringe ou ceringue. On n’a pas de difficultĂ© Ă  expliquer la chute habituelle du a final transformĂ© en e muet ni l’ouverture frĂ©quente mais nullement obligatoire du i initial en e. Il suffit de donner l’exemple de primarius devenu en français premier. Peut-ĂȘtre le r a-t-il jouĂ© un rĂŽle ouvrant ? Plus amusante est l’évolution du sens puisque le mot dĂ©signe assez vite, en plus de son emploi mĂ©dical, un mousquet » au XVIIe siĂšcle, un fusil » au XIXe siĂšcle, et au XXe siĂšcle, dans l’argot, un pistolet » ou une mitraillette ». Ah, la poĂ©sie des armes ! Je ne rĂ©siste pas pour finir Ă  vous livrer ce petit dialogue savoureux d’un roman policier de San Antonio des annĂ©es 1960 je laisse le lecteur en retrouver le titre oĂč le mot seringue a donnĂ© le verbe seringuer tirer Ă  la mitraillette » Tu vois, soupire mon Courageux. Ça fait plusieurs jours que l’on est enfermĂ© ici et j’ai pas seulement envoyĂ© une carte postale Ă  Berthe. —En fait de carte, c’est un faire-part qu’elle recevra, prophĂ©tisĂ©-je —Ce qu’il y a de c
 c’est que nos pĂ©toires sont restĂ©es en bas. On n’aura pas mĂȘme la satisfaction d’en dĂ©molir quelques-uns. Tu crois qu’ils vont nous seringuer Ă  vue ? —On peut s’y attendre. —Mourir en chaussettes, c’est pas prestigieux, hein, mec ? —Ça pourrait ĂȘtre pire. —Par exemple ? —Si tu clamçais en calcif. » Mais, trĂȘve de plaisanterie, j’arrĂȘte de vous seringuer avec mes histoires, vous avez sans doute mieux Ă  faire
 Christian Boudignon MaĂźtre de confĂ©rences des langue et littĂ©rature grecques Ă  l’UniversitĂ© d’Aix-Marseille. Connaissance HellĂ©niqueChristian Boudignon est maĂźtre de confĂ©rences de littĂ©rature grecque ancienne Ă  l'UniversitĂ© d'Aix-Marseille et chercheur au centre Paul-Albert FĂ©vrier CNRS, TDMAM,UMR 7297, spĂ©cialiste du christianisme grec de l' Posts ▶ Mythologie et peinture ᜁ Î»ÏÏ‡ÎœÎż n° 140, mars 2015, article premier✭✭✭ Voir la mythologie grecque avec les yeux d’Henry d’Arles Le peintre français Henry d’Arles 1734-1784, nĂ© Jean Henry, Ă  Arles, et mort Ă  Marseille, est un Ă©lĂšve de Joseph Vernet. On trouve au musĂ©e des beaux-arts de Marseille au palais Longchamp deux Ɠuvres splendides de ce peintre, dans un format relativement petit 39cm x 50 cm. Henry d’Arles, LĂ©da et le Cygne Wikicommons LĂ©da et le cygne seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, peinture Ă  l’huile. Henry d’Arles, Pan et Syrinx Wikicommons Pan et Syrinx seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, peinture Ă  l’huile. Les mythes des amours de Zeus et de LĂ©da, et de Pan et de Syrinx Commençons par raconter les mythes qui ont fait l’objet de ces deux peintures. Dans le premier tableau, LĂ©da, fille de Thestios, roi d’Étolie, est l’épouse de Tyndare, roi de LacĂ©dĂ©mone, qui oublie de sacrifier Ă  Aphrodite. Pour le punir, elle attire Zeus sur LĂ©da. MĂ©tamorphosĂ©e en aigle, Aphrodite poursuit Zeus, mĂ©tamorphosĂ© en cygne ; celui-ci feint l’affolement et se rĂ©fugie dans le sein de la reine. Ovide, Les MĂ©tamorphoses, VI, vers 109. elle [ArachnĂ©, qui reprĂ©sente sur son ouvrage Ă  tisser les dieux dĂ©guisĂ©s pour satisfaire leurs amours coupables] reprĂ©sente LĂ©da couchĂ©e sous les ailes d’un cygne ». Dans le second tableau, Syrinx, Hamadryade nymphe des arbres d’Arcadie, est poursuivie par Pan, fils d’HermĂšs, dieu des bergers et des troupeaux, reprĂ©sentĂ© avec un corps Ă  la fois humain et animal celui d’un bouc, avec deux cornes sur le front, une queue, des jambes velues et des pieds pourvus d’un sabot fendu. Au moment oĂč il veut l’attraper, elle se mĂ©tamorphose en roseau, sur les bords du fleuve Ladon. Le souffle du vent fait gĂ©mir les roseaux et Pan a alors l’idĂ©e d’unir avec de la cire des roseaux de longueur inĂ©gale. Il fabrique ainsi un instrument de musique, qu’il nomme syrinx flĂ»te de Pan, en souvenir de la nymphe. Ovide, Les MĂ©tamorphoses, I, vers 702-713. [
] la nymphe s’enfuit Ă  travers champs jusqu’à ce qu’elle arrivĂąt aux eaux paisibles du Ladon sablonneux ; lĂ , arrĂȘtĂ©e dans sa course par les ondes, elle avait suppliĂ© ses fluides sƓurs de la mĂ©tamorphoser ; Ă  l’instant oĂč Pan croyait dĂ©jĂ  saisir Syrinx, au lieu du corps de la nymphe, il n’avait tenu dans ses bras que des roseaux de marais ; tandis qu’il exhalait ses soupirs, l’air agitĂ© Ă  travers leurs chalumeaux avait produit un son lĂ©ger, semblable Ă  une plainte ; le dieu, charmĂ© par cette dĂ©couverte et par ces sons mĂ©lodieux, s’était Ă©criĂ© VoilĂ  qui me permettra de m’entretenir avec toi Ă  tout jamais. » Et c’est ainsi qu’en rapprochant des roseaux de longueur inĂ©gale, joints avec de la cire, il avait conservĂ© le nom de la nymphe. » Description des deux tableaux Les deux tableaux constituent manifestement un diptyque, ils se complĂštent. On observe une continuitĂ© dans les Ă©lĂ©ments du dĂ©cor, mĂȘme dans les dĂ©tails les joncs, au premier plan, le vol des oiseaux, Ă  l’arriĂšre-plan. Les lignes qui structurent les deux scĂšnes participent du mĂȘme quadrillage un encadrement vertical avec, Ă  gauche, un bloc rocheux menaçant, Ă  droite, une chute d’eau puissante, une ligne horizontale continue, rythmĂ©e par une sĂ©quence de poursuite et de fuite, de gauche Ă  droite, entre le cygne et un personnage fĂ©minin, mais aussi de droite Ă  gauche, entre Pan et Syrinx. Ce dĂ©coupage Ă  angles droits est doublĂ© d’une bipartition entre l’arriĂšre-plan, le dĂ©cor, et le premier plan, l’histoire, la narration. Bien que le premier tableau soit intitulĂ© LĂ©da et le cygne », trois figures fĂ©minines sont reprĂ©sentĂ©es. Dans la plupart des peintures qui reprennent le motif de l’accouplement entre Zeus et LĂ©da LĂ©onard de Vinci, Michel-Ange, avec Jupiter et LĂ©da, en 1530, ou encore CorrĂšge, en 1532], soit LĂ©da est seule avec le cygne, qui s’accouple avec elle, de façon plus ou moins suggestive [Voir Pierre Paul Rubens, LĂ©da et le cygne 1601, huile sur bois, Houston, The Museum of Fine Arts, collection Stephen Mazoh], soit LĂ©da est accompagnĂ©e d’autres femmes, qui se tiennent un peu Ă  l’écart, ce qui se vĂ©rifie Ă©galement pour le mythe de Pan et Syrinx. [Voir Jean-François de Troy, Pan et Syrinx 1722-1724, huile sur toile, Los Angeles, The Getty Center]. Mais ici la variation dans la posture des personnages fĂ©minins, vus de face, de dos ou de profil, laisse peut-ĂȘtre penser qu’il s’agit de phases diffĂ©rentes de LĂ©da elle-mĂȘme et qu’elles correspondent Ă  la chronologie narrative du mythe, de la supercherie de Zeus, dĂ©guisĂ© en cygne, Ă  la conscience du viol, lorsque LĂ©da est Ă©chevelĂ©e, la derniĂšre figure, de dos, cachant un peu sa temporalitĂ©, dans la mesure oĂč on ne sait si elle correspond Ă  la genĂšse du mythe, avec l’approche du cygne, ou sa fin, avec la dĂ©ception qui suit l’agression. Dans le second tableau, le rĂ©cit est simplifiĂ© et son ordre chronologique, au lieu d’ĂȘtre dĂ©ployĂ© aux deux extrĂ©mitĂ©s du tableau, est concentrĂ© sur un espace bien circonscrit, proche de l’extrĂ©mitĂ© gauche du tableau, c’est-Ă -dire de sa sortie, si on privilĂ©gie la lecture de droite vers la gauche, en prenant pour marqueurs et rĂ©fĂ©rents, les Ă©lĂ©ments les plus imposants du tableau, le bloc de pierre et la cascade, et la direction qu’ils dĂ©terminent. C’est la ligne verticale des roseaux que Pan tient en main qui sert de frontiĂšre temporelle pour raconter comment Pan poursuit Syrinx et comment Syrinx lui Ă©chappe, transformĂ©e en roseau. En rĂ©alitĂ©, le roseau est tout ce qui reste Ă  Pan de Syrinx, Ă  la fois au propre, parce qu’elle se mĂ©tamorphose en roseau et au figurĂ©, parce qu’il donne au roseau le nom propre de Syrinx. Syrinx, de l’autre cĂŽtĂ© du roseau, peut disparaĂźtre, ce qu’elle commence Ă  faire, en s’enfonçant dans l’eau. InterprĂ©tation Une nature sublime La petitesse des personnages perdus dans l’immensitĂ© du dĂ©cor confĂšre aux deux scĂšnes un caractĂšre Ă  la fois intime et externe notre voyeurisme, notre observation scrupuleuse des figures sont volontairement repoussĂ©s vers les franges et le cadre du tableau, soit un ensemble plus vaste et plus vide aussi. La nature est sublime, parce qu’il s’agit d’une Arcadie et d’une Étolie Ă©dĂ©niques mais aussi parce qu’elle est violente, Ă  la fois Ă©crasante, Ă  l’image du rocher escarpĂ© qui menace de tomber, et obscure, Ă  l’image des grottes marines, peintes presque noires, ou des arbres, au feuillage dense. C’est, malgrĂ© le calme apparent des aplats et des lignes horizontales, une nature sauvage, non domestiquĂ©e, symbolisĂ©e Ă  la fois par le cygne et par Pan. Un dĂ©sir primitif Pan est comme mu vers Syrinx par le flux impĂ©tueux de la chute d’eau dont il est la continuitĂ©, Ă  la fois par son mouvement et par un rapport d’identitĂ© entre le jaillissement de l’eau et la source du dĂ©sir amoureux. Platon, dans le PhĂšdre, dĂ©crit bien l’attirance physique par des mĂ©taphores liquides, avant de reconnaĂźtre que la beautĂ© dont on est Ă©pris doit nous conduire Ă  la contemplation de formes moins contingentes et Ă  l’idĂ©e du beau en soi. Platon, PhĂšdre, 251b-251c Or, en l’apercevant [l’éromĂšne, l’ĂȘtre aimĂ©], il [l’éraste, l’amoureux] frissonne, et ce frisson, comme il est naturel, produit en lui une rĂ©action il se couvre de sueur, car il Ă©prouve une chaleur inaccoutumĂ©e. En effet, lorsque, par les yeux, il a reçu les effluves de la beautĂ©, alors il s’échauffe et son plumage s’en trouve vivifiĂ© ; et cet Ă©chauffement fait fondre la matiĂšre dure qui, depuis longtemps, bouchait l’orifice d’oĂč sortent les ailes, les empĂȘchant de pousser. Par ailleurs, l’afflux d’aliment a fait, Ă  partir de la racine, gonfler et jaillir la tige des plumes sous toute la surface de l’ñme. En effet, l’ñme Ă©tait jadis tout emplumĂ©e ; la voilĂ  donc, Ă  prĂ©sent, qui tout entiĂšre bouillonne, qui se soulĂšve et qui Ă©prouve le genre de douleurs que ressentent les enfants qui ont leurs dents. Les dents qui percent provoquent une dĂ©mangeaison, une irritation des gencives, et c’est bien le genre de douleurs que ressent l’ñme de celui dont les ailes commencent Ă  pousser ; elle est en Ă©bullition, elle est irritĂ©e, chatouillĂ©e pendant qu’elle fait ses ailes ». Platon, PhĂšdre, 255b-255d. Quand l’amoureux persĂ©vĂšre dans cette conduite et qu’il approche le bien-aimĂ©, en y ajoutant le contact physique que favorisent les gymnases et les autres lieux de rĂ©union, le flot jaillissant dont j’ai parlĂ©, et que Zeus appela dĂ©sir », quand il aimait GanymĂšde, se porte en abondance vers l’amoureux ; une part pĂ©nĂštre en lui et, lorsqu’il est rempli, le reste coule au-dehors. Et, de mĂȘme qu’un souffle ou qu’un son, renvoyĂ©s par des objets lisses et solides, reviennent Ă  leur point de dĂ©part, ainsi le flot de la beautĂ© revient vers le beau garçon en passant par ses yeux, lieu de passage naturel vers l’ñme. Il y parvient, la remplit, et dĂ©gage les passages par oĂč jaillissent les ailes, qu’il fait pousser ; et, c’est au tour de l’ñme du bien-aimĂ© d’ĂȘtre remplie d’amour. » Ce bouillonnement, cette pulsion de vie, c’est, chez Platon et chez Freud, grand lecteur et rĂ©cupĂ©rateur de Platon, ce qui justifie l’instinct d’agression. L’image est dupliquĂ©e, dans le premier tableau, avec le remous et l’écume provoquĂ©s par le cygne qui s’élance. Les formes phalliques et Ă©rectiles du roseau brandi par Pan, adepte Ă©galement de la masturbation dont on dit qu’il l’a apprise aux chevriers, et du long col de l’oiseau se correspondent. La nuditĂ© des corps fĂ©minins et leur double mĂ©taphorique, les antres qui sont comme des matrices, renforcent la lecture libidinale de la peinture. Comme la nature est ambivalente, le dĂ©sir masculin l’est aussi suave, comme le tĂȘte-Ă -tĂȘte de LĂ©da et du cygne, ou brutal, comme la marche frĂ©nĂ©tique de Pan. La rĂ©solution du dĂ©sir satisfait ou contrariĂ© rĂ©side peut-ĂȘtre dans le point de jonction entre les deux tableaux, centre invisible, Ă  imaginer, Ă  relayer par notre connaissance du mythe, et que l’auteur ne livre pas tout Ă  fait la procrĂ©ation, avec la ponte, pour LĂ©da, de deux Ɠufs qui, Ă  l’éclosion, rĂ©vĂšleront HĂ©lĂšne et Clytemnestre et les Dioscures, littĂ©ralement les rejetons de Zeus » et la crĂ©ation artistique, musicale, pour Pan, avec la compensation d’entendre pour l’éternitĂ©, le souffle de Syrinx. Le mystĂšre de la crĂ©ation Or, il ne faudrait peut-ĂȘtre pas nĂ©gliger, dans le tableau, la lumiĂšre, certes diffuse, qui provient de plus haut. La maigre lueur des deux scĂšnes blanchit la chair des corps fĂ©minins et la spiritualise en quelque sorte. L’image invisible qui aurait dĂ» apparaĂźtre au centre du tableau, c’est celle du quadruple enfantement de LĂ©da, d’ailleurs reprĂ©sentĂ©e trois fois, et celle de la virginitĂ© de Syrinx, que Pan, selon une lĂ©gende, avait mise Ă  l’épreuve, en l’enfermant dans une grotte, pour mettre Ă  l’épreuve sa chastetĂ©. Cette combinaison contradictoire entre l’un et le multiple, entre la virginitĂ© et la maternitĂ©, entre la sexualitĂ© dĂ©bridĂ©e et la spiritualitĂ© quasi religieuse tĂ©moigne peut-ĂȘtre de l’intĂ©rĂȘt du peintre pour toutes les crĂ©ations la crĂ©ation humaine, la crĂ©ation divine qui l’englobe et dont le pendant paĂŻen est le panthĂ©isme de Pan, qui lui a donnĂ© son Ă©tymologie, Pan » signifiant Tout », en grec. La derniĂšre interrogation de l’artiste romantique, au milieu des thĂšmes consacrĂ©s de la dualitĂ© de l’ĂȘtre, de l’infini de l’univers et de l’amour, serait celle de sa propre crĂ©ation et de sa propre capacitĂ© Ă  imiter ou Ă  dĂ©passer la nature. Les personnages ont des poses outrĂ©es, empruntĂ©es, avec les bras levĂ©s ou l’index pointĂ©, Ă  un théùtre didactique, vaudeville ou piĂšce tragique. Ils reprĂ©sentent cet artifice que les couleurs du peintre, ocres et vertes, tentent d’incorporer plus naturellement dans le paysage, lui-mĂȘme Ă  la fois statique et mis en mouvement. Ils reprĂ©sentent la puissance et les limites de l’expression picturale et les efforts que fait l’artiste pour donner vie Ă  son travail. StĂ©phanie PETRONE, professeure de lettres en classes prĂ©paratoires au lycĂ©e Thiers, Marseille. Connaissance HellĂ©niqueChristian Boudignon est maĂźtre de confĂ©rences de littĂ©rature grecque ancienne Ă  l'UniversitĂ© d'Aix-Marseille et chercheur au centre Paul-Albert FĂ©vrier CNRS, TDMAM,UMR 7297, spĂ©cialiste du christianisme grec de l' Posts La GrĂšce, d'HomĂšre Ă  Markaris
LesflĂ»tes de Pan Émission du son Le son est obtenu en soufflant un fin courant d'air bien dirigĂ© par les lĂšvres sur l’arĂȘte tranchantedu bord du tuyau (biseau). Une colonne d’airest RĂ©pondre » La vie du FruityClub ! » Le Frui'Bar ! » FlĂ»te de pan, fabrication ! FlĂ»te de pan, fabrication ! Et puis ça au moins ça sort du son, c'est pas comme certains lecteur de .sfz ! IP archivĂ©e Rien ne sert de crier, il faut parler Ă  point...Musique celtique Mdrr merci pour cette photo lol ! C'est fou tout ce qui peut ĂȘtre utilisĂ© pour faire ça ! Et puis ça au moins ça sort du son, c'est pas comme certains lecteur de .sfz ! Prochaine compo, uniquement avec! IP archivĂ©e Ma derniĂšre compo Soul ChickenPour que ta compo soit diffusĂ©e sur Myspace, viens la proposer Ici Moi en tout cas dĂšs que j'aurais acquis assez d'expĂ©rience, je ferais des compos uniquement faite de flute de pan, j'ajouterai quelques effet avec, et puis on partira au Cambodge ou au Chili ou en Amazonie avec la musique x.... Rhaaa que c'est bon de rĂȘver ! grosm!ch tu va nous faire une compo avec de la flute de pan ? ah j'ai hate d'entendre ca alors !!!! Non, avec le lecteur de soundfonts muet de fra... Non, avec le lecteur de soundfonts muet de fra...CĂ  me donne une idĂ©e de concours! tu peux la faire en patte a modelĂ© aussi Lol ca m'Ă©tonnerai que ce soit assez Ă©tanche et que ca vibre pour donner du son x t'inquiĂšte tu renforce sa avec avec un peu de substance sexuelle sĂ©crĂ©ter par l'appareil reproducteur de l'homme, sa passe crĂšme LE DRUIDE je l'ai pas encore commence je n'ai encore trouvĂ© le roseau x des que je l'ai je m'y met de suite illico et je vous en dirais les rĂ©sultats... ! LE DRUIDE ok,je crois que de mon cotĂ©,je vais Ă©ssayer aussis,je tate en sculpture bois,ca devrais pas trop me poser de problĂ©mes!!! je te tiens au courant!!! a plus ryann... Dac' ça marche CĂ  me donne une idĂ©e de concours! Hommage au commandant Cousteau? t'inquiĂšte tu renforce sa avec avec un peu de substance sexuelle sĂ©crĂ©ter par l'appareil reproducteur de l'homme, sa passe crĂšme Pas besoin !Les flĂ»tes sont des aĂ©rophones, ce n'est pas le matĂ©riau qui vibre, mais l' marche donc mĂȘme quand c"est mou !Et plus sĂ©rieusement... J'ai fait quelques essais en PVC, et c'est toujours assez dĂ©cevant. Le matĂ©riau manque d'Ă©paisseur d'une part, et de l'autre, la constance des diamĂštre n'es pas favorable...Quelques cĂŽtes...Pour faire un tuyau de do environ 155mm de long pour 15 mm de diamĂštre intĂ©rieurpour le sol suivant L 103mm et Ăž 12,5mmPour le do Ă  l'octave L 75mm et Ăž 11mm et le sol Ă  l'octave L 47mm et Ăž 10mmLe rapport Ăž intĂ©rieur/longueur n'est qu'uns indication prise sur une trĂšs bonne flĂ»te de Pan. Ce rapport peut ĂȘtre modifiĂ© et ça marche toujours. Mais si le tuyau est trop Ă©troit pour sa longueur, le tuyau a tendance Ă  quintoyer en fait il sonne Ă  la douziĂšme, s'il est trop large le son peut ĂȘtre difficile Ă  Ă©mettre... Euh, la cire d'abeille... il y a quelques annĂ©es, j'aurais pu te conseiller de chiper un cierge dans une Ă©glise pĂ©chĂ© vĂ©niel, une confession et hop, on est tout neuf mais je crains que mĂȘme lĂ  la cire naturelle ne soit plus de mise... Mais pour accorder, c'est vraiment le bien sĂ»r, on ne nettoie pas le roseau avec de l'eau. On brosse dĂ©licatement l'intĂ©rieur et on Ă©vacue la poussiĂšre qui s'y trouve, et on polit l'extĂ©rieur avec un chiffon, ce qui rĂ©vĂšle un vernis naturel, trĂšs beau !Un naĂŻ * en roseau maison...pour la randonnĂ©e...mais qui demande des lĂšvres trĂšs trĂšs entraĂźnĂ©es...Gilles* "NaĂŻ" est le nom de la flĂ»te de Pan roumaine. Vous pouvez en Ă©couter ici mais pas dans la tradition roumaine... C'Ă©tait Bob Marley pour Fruity Club, a vous les studios ! Waoow elle est petite la flute ! Comment fait tu pour y jouer ? je crois qu'il pisse dedans, sa marche D ! Waoow elle est petite la flute ! Comment fait tu pour y jouer ?Je souffle ! Et ça fait pi pi pi pi pi pi pi etcMais contrairement Ă  d'autres j'ai un peu transcendĂ© mon centre de gravitĂ©, ce qui fait que je peux la tenir de mes deux mains devant ma bouche encore qu'une main suffirait, mais bon....Pour ĂȘtre franc, j'en suis encore Ă  la travailler. Mais il y a des jours des semaines... des mois..., oĂč ce n'est mĂȘme pas la peine d'essayer... faut ĂȘtre zen... Par contre, elle est parfaitement accordĂ©e, et j'espĂšre toujours en sortir quelque chose, un jour...Gilles Pour vous donner des nouvelles concernant la fabric', j'ai enfin trouvĂ© du roseau, je l'ai coupĂ© en longueurs que j'ai respectĂ© dans un tableau, je n'ai pas encore coupĂ© le diamĂštre, mais la premiĂšre "Do", a dejĂ  le bon diamĂštre avec sa bonne longueur, donc je l'ai essayĂ©, mais ca ne siffle pas....??? D'ailleurs aucune de toutes mes autres flute d'autre longueur de plus en plus petite ne fonctionne pas, ca souffle comme un vent mais rien d'autre...????? Ehhh pourquoi ca marche pas chez moi???? Parce que tu souffles pas bien !Ou parce que ton roseau est fendu ! Et oui, si le roseau n'est pas fendu et s'il est bien bouchĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure on peut vĂ©rifier cela trĂšs facilement avant que les tuyaux ne soient assemblĂ©s, en prenant Ă  pleine bouche le tuyau Ă  tester, et en soufflant -> il ne doit pas passer du tout d'air, cela ne peut s'expliquer que par un souffle pas il faut s'entraĂźner... Le souffle ne doit pas ĂȘtre dirigĂ© vers l'intĂ©rieur du tuyau, mais ĂȘtre dirigĂ© sur le biseau opposĂ© Ă  la bouche... Il faut trouver le bon angle, la bonne hauteur du tuyau sous les lĂšvres, la bonne forme des lĂšvres Ă©tirĂ©es vers les commissures, comme un sourire ou une grimace pour former ente elles une fente assez fine et bien diriger la "lame" d'air.Ça prend souvent un petit moment trĂšs variable selon a motricitĂ© de la personne... quelques minutes, quelques heures, quelques semaines, mais tout le monde y arrive finalement... avant d'y arriver Ă  coup photos pour aider un peu... et toujours merci Ă  SĂ©go pour son concours...De profil, on voit qu'il faut un peu avancer le menton et bien tendre les face, on voit que le passage de l'air entre les lĂšvres est aussi fin que possible...Et ici un article sur ce qui prĂ©cĂšde mĂȘme l'Ă©mission du son... Quelques conseils basiques... ! Le charme de jouer d'un instrument tient un peu Ă  ce qu'il rĂ©siste Gilles RĂ©pondre Mon Compte Soutenez l'Association FruityClub et devenez ! 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Leprof réagit aux phrases de ma voisine et d'une petite rouge. Expliquant pourquoi elles avaient tord et raison. C'est tout à fait vrais, cela montre également
Par Carmencita Pour ce pain, j'ai utilisĂ© la mĂȘme base que pour la rĂ©alisation des Baguettes de tradition française, sauf que pour cette fois ci j'ai utilisĂ© mon Levain Bichon. J'ai obtenu comme vous pouvez le voir d'aprĂšs les photos, un pain avec une belle croĂ»te dorĂ©e et bien croustillante, et une mie bien aĂ©rĂ©e avec un goĂ»t incomparable. IngrĂ©dients 6 personnesPrĂ©paration 1Verser la farine tamisĂ©e dans la cuve du robot avec le levain Bichon ou la levure dĂ©shydratĂ©e. Ajouter le sel puis verser l'eau petit Ă  petit. PĂ©trir 5 min. ne vous inquiĂ©tez pas si la pĂąte est collante. 2Avec un coupe pĂąte ou une corne, rabattre la pĂąte 3 fois. RĂ©pĂ©ter 3 fois cette opĂ©ration, en laissant Ă  chaque fois reposer la pĂąte 20 min. Recouvrir la pĂąte d'un rĂ©cipient assez large, il ne doit pas toucher la pĂąte puis laisser reposer 1h 30 Ă  2 h. 3Fariner le plan de travail et façonner 1 flĂ»te travailler dĂ©licatement, pour ne pas enlever les bulles de fermentation. La dĂ©poser sur une plaque de cuisson, recouverte de papier sulfurisĂ© et laisser reposer 20 min. Pendant ce laps de temps, prĂ©chauffer le four Ă  250°C en mettant la lĂšchefrite tout en bas du four. 4Fariner lĂ©gĂšrement la flĂ»te, l'inciser avec une lame de rasoir. Jeter un grand verre d'eau dans la lĂšchefrite pour provoquer de la buĂ©e et enfourner pour 20 Ă  25 min. Commentaires
UneflĂ»te de berger ou flĂ»te de Pan faite maison. Votre petit garçon ou votre petite fille est fan de Peter Pan ? Il est trĂšs simple de faire la flĂ»te que l’on peut voir dans le film, Ă©galement appelĂ©e flĂ»te de berger. Il suffit de rĂ©unir plusieurs tiges ou pailles avec du ruban adhĂ©sif et de les couper en diagonale. Si une partie de ces pailles se plie, nous devons la mettre en
Ce samedi, dans quatre lieux de la mĂ©tropole, la version trĂšs personnelle de RomĂ©o Castellucci de la FlĂ»te EnchantĂ©e de Mozart sera diffusĂ©e en live, pendant qu’elle se joue Ă  l’opĂ©ra Ă  de Lille. Pour que vous vous y retrouviez un peu, on s’est dit qu’on allait vous rĂ©sumer l’histoire trĂšs alambiquĂ©e de l’un des opĂ©ras les plus connus au monde. Permettons-nous en guise d’introduction gĂ©nĂ©rale de vous prĂ©ciser que si Mozart est le gĂ©nie qui se cache derriĂšre la composition musicale de la FlĂ»te EnchantĂ©e, on doit l’histoire oufifiante Ă  l’acteur et auteur Emanuel Schikaneder. Le monsieur Ă©tait directeur de théùtre Ă  Vienne. Ça, c’est dit, on peut passer Ă  l’histoire. Entendez bien que l’histoire est fantastique. Prenez la comme un genre de conte oĂč tout n’est pas hyper logique. Mais comme on vous le disait, Mozart, ce gĂ©nie, en a fait un genre de chef d’Ɠuvre. Tout dĂ©marre lorsque le beau Tamino se retrouve totalement paumĂ© dans un pays inconnu. Le gentleman est bien sĂ»r un prince, et on suppose d’emblĂ©e qu’il s’est perdu parce qu’il Ă©tait Ă  la recherche d’aventures savoureuses et hĂ©roĂŻques Ă  raconter Ă  sa cour Ă  son retour. Et ça commence d’ailleurs comme ça le prince se fait attaquer par un serpent. Vous pensez qu’il va fendre le crĂąne du reptile dans un geste dĂ©sinvolte et courageux ? Que dalle, il s’évanouit. Ce sont trois dames qui font fuir le serpent, pendant que Tamino fait toujours dodo GirlPower. Pas tout Ă  fait insensibles devant le cĂŽtĂ© beau garçon de Tamino, les trois dames se chamaillent pour savoir qui restera avec lui pendant qu’elles vont prĂ©venir leur reine. Elles finissent par y aller toutes les trois. Comme ça, pas de jalouse. C’est lĂ  que dĂ©barque Papageno prononcez PapaguĂ©no, alors que Tamino se rĂ©veille enfin. Papageno, c’est un oiseleur qui joue de la flĂ»te de pan. Il est assez vantard, et raconte que c’est lui qui a sauvĂ© Tamino du serpent. Les trois dames, qui sont revenues entre temps, se permettent de le prendre un peu mal. Elles lui clouent le bec, littĂ©ralement, en y plaçant un cadenas d’or. Radical. Une fois cet incident rĂ©glĂ©, les trois dames racontent Ă  Tamino que Pamina, la fille de la reine de la nuit, a Ă©tĂ© enlevĂ©e. A la vue de la photo de profil de Pamina, Tamino tombe raide dingue de la princesse, et dĂ©cide de la libĂ©rer. Quand soudain tout Ă  coup, la reine de la nuit herself apparaĂźt dans un grondement de tonnerre. La dame est bien vĂ©nĂšre et dĂ©sespĂ©rĂ©e. Elle supplie Tamino de lui ramener sa fille, et lui promet mĂȘme qu’ils pourront se marier s’il rĂ©ussit. VoilĂ  que Tamino et Papageno libĂ©rĂ© de son cadenas partent donc Ă  la recherche de Pamina. La reine de la nuit les a bien armĂ©s pour cette aventure Tamino a une flĂ»te enchantĂ©e, Papageno a un carillon magique. VoilĂ , c’est tout. Pas d’AK-47, ça aurait Ă©tĂ© trop facile, et on reste dans un conte grand public. Les voilĂ  donc qui partent vers Pamina. MeToo Voyez-vous, Pamina a Ă©tĂ© enlevĂ©e par Sarastro. Elle est gardĂ©e par un serviteur un peu zĂ©lĂ©, voire carrĂ©ment lourd dans le rĂŽle du mĂ©chant, Monostatos. Alors qu’il essaie clairement de soumettre Pamina Ă  sa volontĂ©, Papageno dĂ©barque et lui fait peur. Monostatos quitte la scĂšne, laissant la princesse et l’oiseleur en face to face. Il lui raconte qu’un prince raide d’elle vient pour la libĂ©rer. Pamina s’en rĂ©jouit, et Papageno, en bonne cinquiĂšme roue, se plaint de n’avoir pas trouvĂ© de Papagena rien qu’à lui. Pendant ce temps, Tamino s’est fait choper par des gĂ©nies qui l’invitent gentiment Ă  se cogner des Ă©preuves dans les temples de la sagesse, de la raison et de la nature. Les deux premiers lui restent fermĂ©s, et dans le troisiĂšme, il rencontre un genre de prĂȘtre qui lui explique que Sarastro n’est pas le grand mĂ©chant que la reine de la nuit lui a dĂ©crit, mais plus une espĂšce de grand sage. LĂ , une cĂ©rĂ©monie a lieu. Tamino dĂ©cide d’accompagner les chants avec sa flĂ»te enchantĂ©e. Tout le monde est content, et des bĂȘtes sauvages viennent mĂȘme s’allonger Ă  ses pieds. Papageno entend la mĂ©lodie de loin, et lui rĂ©pond de sa flĂ»te de pan. Chelou, un peu WTF, pas tout Ă  fait clair dans la narration, mais beau, promis. N’empĂȘche que Papageno et Pamina essaient quand mĂȘme d’échapper au relou Monostatos. RatĂ©, les deux loustics se font choper. Mais Papageno dĂ©gaine son carillon magique, et tout le monde se retire en dansant. Ils ont Ă  peine le temps de souffler que le patron du lieu, Sarastro en personne, dĂ©barque. Il exige lĂ©gitimement une explication. Pamina dĂ©cide alors de lui dire la vĂ©ritĂ© les avances lourdes de Monostatos, Tamino qu’elle aime dĂ©jĂ  sans le connaĂźtre, tout ça. Sarastro appelle donc le vil Monostatos, qui arrive avec Tamino, capturĂ© au passage. Ça ne loupe pas quand Tamino et Pamina se voient, ils se courent dans les bras comme de vieux amants Ă©garĂ©s. Sarastro, au lieu de fĂ©liciter son serviteur, le condamne Ă  quelques coups de fouet. Soixante-dix-sept, pour ĂȘtre prĂ©cis. Puis il ordonne que Pamina et Tamino filent au temple des Ă©preuves. Fin du premier acte. Oui, on en est qu’à la moitiĂ© de l’article. LumiĂšre VS ObscuritĂ© Sarastro n’est pas du tout contre l’idĂ©e que Pamina et Tamino soient mariĂ©s. Mais ils doivent passer des Ă©preuves pour y arriver. Objectif le Temple de la LumiĂšre, qui leur permettra de renier dĂ©finitivement la reine de la nuit, qui reprĂ©sente, subtilitĂ© extrĂȘme, l’obscuritĂ©. VoilĂ  donc Tamino et Papageno seuls dans une piĂšce. Tout ce qu’ils ont Ă  faire est de garder le silence, quoi qu’il arrive. Lorsque les trois dames de la reine de la nuit viennent les tenter, Tamino ne moufte pas, mais Papageno raconte son compte sans hĂ©siter. Gros fail pour l’oiseleur. Pendant cette Ă©preuve, Pamina se pique un petit roupillon dans un jardin. Monostatos essaie Ă  nouveau de la forcer Ă  se soumettre Ă  ses pulsions, quand la reine de la nuit, qui a donc des super-pouvoirs, dĂ©barque Ă  nouveau dans un grondement de tonnerre. Elle est toujours aussi vĂ©nĂšre. Elle ordonne Ă  sa fille de tuer Sarastro fissa et de revenir Ă  la maison avant dĂźner. [Petit apartĂ© technique dans ce chant, la reine de la nuit, obligatoirement soprano, atteint l’une des notes les plus difficiles Ă  placer quand on est chanteuse lyrique un contre-fa bien violent, pas facile Ă  faire, mais de toute beautĂ©.] Pamina ne le prend pas hyper bien, parce qu’elle a rĂ©alisĂ© que Sarastro, en fait, ce n’est pas un mauvais mec. Sa mĂšre, en revanche, est lĂ©gĂšrement rĂ©trograde et possessive. La reine de la nuit disparaĂźt, Monostatos recommence ses avances, se fait chasser par Sarastro et finit par passer Ă  l’ennemi. Coeur brisĂ© et Papagena Dans le temple des Ă©preuves, Tamino et Papageno sont toujours sommĂ©s de garder le silence. Si bien que lorsque Pamina vient discuter avec son nouvel amoureux, elle se prend vent sur vent, et en dĂ©duit qu’il ne l’aime plus. Elle se sauve, le cƓur en miettes d’avoir Ă©tĂ© ghostĂ©e. Elle pense mĂȘme au suicide, c’est vous dire. Bon, voilĂ , Tamino a enfin rĂ©ussi toutes les Ă©preuves, il peut enfin ĂȘtre avec Pamina, qui est bien rassurĂ©e de voir qu’elle n’a pas Ă©tĂ© abandonnĂ©e. Papageno, lui, a jactĂ© tout le long des Ă©preuves, mais les prĂȘtres, pas mĂ©chants, lui accordent un vƓu. Il pense d’abord Ă  demander un verre de pinard avant de finalement demander une Ă©pouse. Une vieille dame lui est alors envoyĂ©e, qui finit par se transformer en belle jeune femme. Evidemment. Et si vous croyez que la reine de la nuit va laisser passer ça, vous avez oubliĂ© que vous ĂȘtes dans un opĂ©ra. Toujours vĂ©nĂšre, en profitant de la nuit, elle dĂ©barque avec ses trois dames et Monostatos. Mais, miracle, la voilĂ  inondĂ©e de lumiĂšre, ce qui la fait fuir, vu qu’elle n’aime pas des masses ça. L’opĂ©ra se termine sur un chant avec Tamino et les prĂȘtres qui se rĂ©jouissent de voir que la force, la beautĂ© et la sagesse ont triomphĂ©. C’est beau, ça prend aux tripes et ça fait vibrer toute la cage thoracique. Vous connaissez l’histoire, maintenant. Vous serez donc au taquet ce samedi pour regarder ce live canon dans quatre lieux de la mĂ©tropole le palais de la Bourse, la Maison Folie Wazemmes, le Tripostal et la salle des fĂȘtes de Fives. L’entrĂ©e est gratuite, pas besoin de rĂ©server. Et le rendez-vous est donnĂ© Ă  19 h 30. On vous met un lien vers le site de l’opĂ©ra lĂ .
. 298 142 163 473 450 218 547 403

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