Providedto YouTube by TuneCoreChasser les Oiseaux · RelaxMyCat · Cat Music Dreams · Pet Music TherapyMusique apaisante pour calmer votre chat: mĂ©lodies pais Menu Chasse en MacĂ©doine Tourterelles La migration des tourterelles commence de 7h 30 Ă  11h 00 au-dessus des endroits oĂč les oiseaux se nourrissent des champs de tournesol. C’est pourquoi les chasseurs doivent ĂȘtre prĂ©sents sur le terrain de chasse Ă  partir de 7h 00. Il est prĂ©fĂ©rable avant la chasse que les guides procĂšdent par une reconnaissance de la situation parce que les oiseaux de l’espĂšce des pigeons utilisent les mĂȘmes couloirs de migration qu’ils changent la base des informations recueillies l’on choisit les cachettes oĂč les chasseurs attendront les oiseaux. AprĂšs 11 heures, si nous ne sommes pas satisfaits de la chasse nous pouvons attendre les oiseaux aux bords des points d’eau riviĂšres, marais, mares, etc.. Choisissez des positions situĂ©es prĂšs de groupes d’arbres saules, bois d'acacias, arbres dessĂ©chĂ©s aux branches nues, poteaux et fils Ă©lectriques. Les chiens que l’on utilise le plus souvent sont des chiens rapporteurs, tels Drahthaar, Kurzhaar, Epagneul Breton, Vizsla, Weimaraner, etc. Le chien doit ĂȘtre disciplinĂ© et obĂ©issant, exĂ©cuter des commandes, telles rester en place, s’asseoir, se coucher et rapporter. Le chien expĂ©rimentĂ© acquiert des rĂ©flexes de suivre le dĂ©placement des oiseaux avant le chasseur et en cas de tir de partir rapidement et Ă©nergiquement rapporter le gibier en repĂ©rant bien l'endroit exact oĂč l'oiseau est tombĂ©. Il faut que le chien s’assoie en face du guide et lui rapporte l’animal abattu. Si vous chassez en groupe de 4 Ă  8 chasseurs, il est bien de couvrir tous les couloirs de migration des oiseaux afin de les empĂȘcher de se percher sur les endroits d’alimentation et de vous procurer ainsi l’occasion de tirer. La tourterelle vole Ă  une vitesse de 70 Ă  90 km/h ce qui oblige le chasseur de tirer Ă  quelques mĂštres devant le gibier volant. A utiliser des fusils Ă  canons de 66 cm Ă  76 cm compte tenu du fait que la chasse est statique non pas Ă  la marche. Choks de Ă  1 chok – III, II, I, cartouches du N° 7 au N° 9 œ ou 10. Autres accessoires des camouflages qui se fondent parfaitement bien avec le paysage des capes 3D, des vĂȘtements se fondant avec l’environnement et des filets de camouflage. Perdrix La chasse Ă  la perdrix commence vers 9h 00 du matin. Si vous ĂȘtes partis Ă  la chasse de cette espĂšce d'oiseaux vous n’ĂȘtes pas obligĂ©s de vous lever tĂŽt. L’on la chasse dans les plaines et les champs ainsi que dans les zones ne s'agit que de la chasse Ă  la perdrix sauvage. Au milieu de ce type de vĂ©gĂ©tation la perdrix sauvage se reproduit et se rĂ©fugie. Certaines bandes dĂ©passent le nombre de 50 est possible que l'on lĂšve entre 10 et 20 familles de perdrix par jour. Les meilleures races de chiens pour cette chasse sont les Drathaars, les Kurzhaars, les Setters, les Pointers, les Epagneuls Bretons. Cependant l’on prĂ©fĂšre les Setters et les sont capables de chercher Ă  travers une zone plus vaste en maintenant une bonne vitesse et un port Poiters sont capables de flairer les bandes d'oiseaux Ă  une distance de 100 m. La chasse se fait individuellement ou en groupes. Les chiens nerveux ne conviennent pas Ă  ce type de chasse il s'agit de chiens qui n’arrivent pas Ă  rester sans bouger et il est trĂšs facile qu'ils se fassent provoquer par des oiseaux qui se dĂ©placent devant eux, ce qui empĂȘche l'approche du chasseur. Lorsqu'elles se sentent en danger les perdrix survolent une distance de 300 Ă  600 mĂštres avant de se percher de nouveau. C'est pourquoi il faut que leur vol soit faut savoir bien contrĂŽler le chien afin de corriger la distance de la battue surtout lorsque nous savons oĂč se trouvent les perdrix. Les oiseaux possĂšdent une odeur forte ce qui facilitent les chiens. Il est bien d'essayer de faire disperser la bande d'oiseaux. Dans ce cas ils restent tassĂ©s plus longtemps aux creux du terrain et nous pouvons observer de beaux ports de chiens. Il est possible que la chasse Ă  la perdrix se poursuive toute la journĂ©e. C’est pourquoi il est conseillĂ© que le chasseur soit en bonne santĂ© pour ĂȘtre en mesure de parcourir de grandes distances tout en maintenant un bon rythme de Vous pouvez utiliser des fusils de longueurs de canons diffĂ©rentes. Cependant nous vous recommandons des fusils standards dont la longueur du canon est de 71 cm. Vous sauriez ainsi tirer autant sur des cibles proches que sur des cibles lointaines. Chokes , . Cartouches du N° 6 Ă  N° 9, en fonction de la tempĂ©rature. Quand il fait froid l'on utilise des grenailles de plomb plus grandes. Quand il fait chaud l'on se sert des plus beepers, vĂȘtements adaptĂ©s pour terrains humides bottes, chaussures hautes, vĂȘtements qui respirent parce que certaines zone sont couvertes d’une haute vĂ©gĂ©tation s'Ă©levant au-dessus du niveau de la ceinture. De plus en octobre la rosĂ©e et les pluies sont frĂ©quentes. Des colliers de couleurs vives et des gilets pour les chiens. Des gilets de signalisation, des chapeaux et des bandes pour les chasseurs. Loup La MacĂ©doine est l'un des rares endroits dans le monde oĂč le trophĂ©e du loup peut ĂȘtre garanti dans quelques jours. Le secret est leur grande population - environ 1800 et l'organisation parfaite de la chasse. Grive Les turdidĂ©s ont un vol ondulant. La majeure partie des espĂšces est capable de courir et de sautiller sur le sol. Ils se nourrissent activement en fouillant le tapis de feuilles et la vĂ©gĂ©tation. Les TurdidĂ©s peuvent nidifier dans des trous d’arbres, des crevasses rocheuses, des nids en forme de coupe ou de dĂŽme, sur le sol et dans des terriers, selon la distribution gĂ©ographique, l’habitat et l’espĂšce. On peut les voir aussi bien Ă  l’ombre dans la forĂȘt que sur des zones dĂ©couvertes. Leur technique est trĂšs typique et ainsi dĂ©crite "arrĂȘt-dĂ©part-foncer sur la proie". Ils enlĂšvent aussi les feuilles mortes du sol avec le bec d’un mouvement rapide de la tĂȘte. Quand les feuilles sont trĂšs sĂšches, on peut entendre le bruit produit par cette stratĂ©gie de chasse!Le mĂąle chante habituellement depuis un perchoir Ă  dĂ©couvert au printemps et pendant la pĂ©riode de reproduction, souvent Ă  l’aube et au crĂ©puscule. Les chants des grives et des merles comprennent des sons magnifiques. Chamois Les hautes montagnes de la MacĂ©doine abritent des populations de chamois les plus Ă©levĂ©s des Balkans. Dans Karadzica et sur les montagnes Sara et Mavrovo il ya chamois de la sous - espĂšce des Balkans. Le parc national de Mavrovo avec une superficie de 73,088 hectares est situĂ© dans la partie sud-ouest des Balkans, prĂšs de la frontiĂšre macĂ©donienne avec l'Albanie et le Kosovo. Le parc a Ă©tĂ© fondĂ© en 1949 pour protĂ©ger la beautĂ© exceptionnelle de la nature. Ceci est le seul endroit oĂč, dans quelques jours, nous pouvons garantir Ă  tirer un chamois des Balkans. La plupart des trophĂ©es sont des mĂ©dailles. Cailles La caille se chasse surtout tĂŽt le matin. Il est prĂ©fĂ©rable que vous soyer sur le terrain de chasse Ă  6h 00 du matin. A l'ouverture de la saison, au mois d'aoĂ»t, il est recommandĂ© de chasser jusqu'Ă  10h 00 du matin et de 16h 00 Ă  19h 00du soir en raison de la grande chaleur qui empĂȘcherait le travail du chien. Au dĂ©but de la saison il est conseillĂ© de choisir des zones de chasse situĂ©es Ă  une plus grande altitude. Notre expĂ©rience montre que la caille prĂ©fĂšre des rĂ©gionsmontagnardes pendant la pĂ©riode de grande chaleur estivale. Elle se rĂ©fugie le plus souvent dans les prairiesoĂč pousse surtout le millet Ă©talĂ© alors que dans les plaines il faut la chercher au milieu des graminacĂ©esmoissonnĂ©es, des champs couverts de chaume oĂč prĂ©dominent les mauvaises herbes. Quand vous chassez au travers de terrains pareils il est bien d’ĂȘtre accompagnĂ©s de races de chiens d’origine anglaise Pointer, Setter, etc. La caille, oiseau de passage, est l'espĂšce chassĂ©e de maniĂšre la plus intensive et laplus rĂ©ussie lorsque les oiseaux forment de grandes bandes de 1000 Ă  3000 volatiles. La pĂ©riode du 1-er septembre au 1-er octobre est trĂšs propiceĂ  cette chasse. GrĂące aux tempĂ©ratures plus basses il est possible que la chasse se prolonge sur la journĂ©e entiĂšre. Dans de telles conditions chaque chasseur pourrait abatte plus de 100 piĂšces. Si les chiens sont bons il est possible d’abattre de 15 Ă  30 cailles au cours de 2 Ă  4 heures de est recommandĂ© de tirer uniquement depuis la position du chien. Cela va vous apporter plus de plaisir parce que vous vous mettez Ă  une hauteur Ă©gale avec celle du gibier. Il faudrait que le chien soit bien dressĂ©, qu'il y ait un port ferme et un rapport correct. Ce serait bien si vous ĂȘtes accompagnĂ©s de jeunes chiens pour que le chien acquiĂšre de trĂšs bonnes rĂ©flexes de chasse ce qui le rendrait meilleur assistant de la chasse de toute espĂšce de gibier Ă  plume. Il faut que le chien rĂ©agisse bien, dĂ©couvre le gibier avant le tir et rapporte ensuite impĂ©rativement le gibier abattu ou bien c’est ce que le chien doit faire aprĂšs le tir. Si le chien apprend Ă  dĂ©nicher les cailles il pourra dĂ©couvrir trĂšs facilement toutes les autres espĂšces d’oiseaux. La distance de tir recommandable est de 20 Ă  30 mĂštres. Lorsque le chien s’immobiliser devant le gibier alors que le gibier s’est dĂ©jĂ  enfui ce serait bon de donner du temps au chien et d’attendre un peu pour qu’il puisse prendre bien les Ă©manations du gibier fuyant. Lors de la chasse en groupe il est conseillĂ© de marcher lentement, de s’arrĂȘter Ă  tous les 10-15 pas pour 30 secondes environ. C’est ainsi que nous obligeons les oiseaux de se tasser au creux du terrain, de fuir leurs refuges et d’assurer de cette maniĂšre au chien la chance de flairer leurs odeurs catalepsie – animaux qui se tassent au sol. Si l’on chasse en groupe composĂ© de 4-5 chasseurs nous devons toujours connaĂźtre la position Ă  laquelle se trouve le chasseur Ă  cĂŽtĂ© de nous. Quand quelqu’un du groupe a abattu un oiseau, les autres chasseurs doivent attendre. Lorsque vous cherchez le gibier en parcourant la zone le plus souvent en rangs n’oubliez pas de respecter les mesures de sĂ©curitĂ©. L’on chasse surtout le petit gibier sauvage Ă  plumes parce que la population reste assez propre du mĂ©tissage avec la perdrix. La meilleure pĂ©riode est du 1-er septembre au 1-er octobre. Les zones de chasse ce sont les terrains montagnards, vallonnĂ©s et cultivĂ©s. L’arme qui convient Ă  ce type de chasse doit ĂȘtre Ă  canon plus court, aux chokes plus larges longueur du canon est entre 61 cm et 66 cm, les chokes cylindriques ou cylindres amĂ©liorĂ©es – IIIII, IIII. A utiliser des cartouches du calibre 9 au calibre 12. Accessoires nĂ©cessaires beeper, Ă©lĂ©ments rĂ©flĂ©chissants pour le chien collier, gilet. Utilisez le beeper seulement lorsqu’il vous est impossible de maintenir un contact visuel constant avec le chien au milieu des herbes hautes et des zones de vĂ©gĂ©tation plus dense. BĂ©cassines Il est rare que les bĂ©cassines attirent l’intĂ©rĂȘt des chasseurs bulgares. Elles sont en revanche trĂšs apprĂ©ciĂ©es pas les chasseurs Ă©trangers. Ce n’est pas nĂ©cessaire de se lever tĂŽt le matin pour chasser la bĂ©cassine. De plus la chasse pourrait se prolonger la journĂ©e entiĂšre. Les biotopes des bĂ©cassines sont essentiellement les milieux marĂ©cageux, humides, aquatiques, les vastes plans d’eau, tels prairies inondĂ©es, riziĂšres, endroits oĂč fleuves et riviĂšres sont sortis de leurs lits, les terrains marĂ©cageux et les Ă©tangs peu bĂ©cassine est l’espĂšce qui entreprend parmi les plus longs voyages de migration. Il y a des Ă©tudes qui dĂ©montrent que certaines sauvagines de l’espĂšce peuvent complĂ©ter un vol transcontinental du Japon jusqu’à la Bulgarie. Sa chasse trĂšs passionnante soumet Ă  l’épreuve les capacitĂ©s de tir du chasseur. Lorsque la bĂ©cassine s’envole elle pousse un cri qui attire le chasseur Ă  la cible. Le problĂšme consiste dans le fait que l’oiseau effectue des virages brusques et des crochets aigus dans les deux sens. Ensuite aprĂšs le trentiĂšme mĂštre la sauvagine continue en vol rectiligne. Il arrive souvent que le chasseur la trois espĂšces de bĂ©cassines la bĂ©cassine sourde, la bĂ©cassine des marais et la bĂ©cassine double c’est la chasse de la bĂ©cassine des marais qui est autorisĂ©e en Bulgarie. Vous pouvez vous faire assister par des chiens de rapport qui sont trĂšs bons sur les terrains aquatiques et marĂ©cageux. Il faudrait que les chiens travaillent trĂšs prĂšs du chasseur Ă  une distance qui ne dĂ©passe pas les 20-25 mĂštres parce que la bĂ©cassine se lĂšve au 20-Ăšme mĂštre. La sauvagine ne laisse pas le chasseur l’approcher. Le terrain ne favorise pas non plus le dĂ©placement silencieux. De plus en raison de la grande vitesse Ă  laquelle l’oiseau se lĂšve au 20 mĂštre son tir s’avĂšre trĂšs difficile. Le Setter anglais est la race privilĂ©giĂ©e pour la chasse Ă  la bĂ©cassine. Ce chien possĂšde une position ferme et un nez extrĂȘmement fin. GrĂące Ă  son pelage le Setter anglais est protĂ©gĂ© de l’humiditĂ© de la sorte qu’il soit capable de chasser la journĂ©e entiĂšre. La saison de la chasse Ă  la bĂ©cassine est autorisĂ©e du dĂ©but aoĂ»t Ă  la fin meilleure pĂ©riode pour chasser cette sauvagine ce sont les mois de dĂ©cembre et de janvier lorsque la plupart des points d’eau sont gelĂ©s. Bartavelles La bartavelle est un oiseau trĂšs joli et sa chasse est vraiment intĂ©ressante. Ils vivent en petites familles. Cet oiseau rĂ©side souvent dans des zones rocheuses Ă  faible vĂ©gĂ©tation. Il se distingue par ses sons aigus et MacĂ©doine les zones particuliĂšrement belles se trouvent dans le Mont Shara, Mt. Suva Gora, le parc national de Mavrovo, Mt. Bistra et la montagne Stogovo. Lachasse a beaucoup d'intĂ©rĂȘt dans Red Dead Redemption II, mais requiert un travail de prĂ©paration assez mĂ©ticuleux si vos voulez chasser du gibier de trĂšs bonne qualitĂ©. Voici quelques Dans le bush australien, des incendies se dĂ©clarent parfois. Outre la chaleur, les Ă©clairs et des bĂȘtises humaines, une famille inattendue de pyromanes a Ă©tĂ© dĂ©busquĂ©e certaines espĂšces d'oiseaux. La rumeur sur leur culpabilitĂ© couraient depuis longtemps et les aborigĂšnes rapportent des tĂ©moignages accablants. Leur compilation ne laisse plus planer le doute...Cela vous intĂ©ressera aussi [EN VIDÉO] Les tornades de feu, un phĂ©nomĂšne rare et impressionnant Des pompiers aux prises avec un grand incendie de forĂȘt en Californie du Sud, aux États-Unis, voient se former autour d’eux des tourbillons enflammĂ©s. Ces tornades miniatures se crĂ©ent par la chaleur qui engendre des mouvements d’air et sont soutenues par des vents violents. Elles soulĂšvent des dĂ©bris vĂ©gĂ©taux en feu et ravagent les alentours. Un incendie est une catastrophe Ă©cologique qui peut dĂ©truire la vie, la faune, la flore, sur des milliers d'hectares. Or, parfois, ce sont bel et bien des oiseaux qui mettent le feu... Ce comportement pyromane a Ă©tĂ© dĂ©crit en Australie par diffĂ©rentes personnes dont les tĂ©moignages ont Ă©tĂ© compilĂ©s dans une nouvelle Ă©tude parue dans The Journal of oiseaux en cause Ă©taient le milan noir Milvus migrans, le milan siffleur Haliastur sphenurus et le faucon bĂ©rigora Falco berigora. D'aprĂšs LiveScience, les auteurs ont identifiĂ© 12 groupes d'aborigĂšnes dans lesquels des personnes disaient avoir vu des rapaces mettre le feu. Les oiseaux agissaient soit seuls soit en exemple, un aborigĂšne appelĂ© Waipuldanya a expliquĂ© en 1962 dans une autobiographie J'ai vu un faucon ramasser un bĂąton fumant dans ses griffes et le laisser tomber dans une nouvelle parcelle d'herbe sĂšche Ă  un demi-mile [800 m], puis attendre avec ses compagnons l'exode fou de rongeurs et de reptiles brĂ»lĂ©s et effrayĂ©s ».Les rapaces se nourrissent des victimes des incendiesDeux des auteurs ont aussi dĂ©crit leurs propres observations. Ainsi, en 2016, l'un d'eux, Robert Gosford, expliquait sur le site IFLScience Les reptiles, les grenouilles et les insectes sortent du feu, et il y a des oiseaux qui attendent devant, juste au pied du feu, en attendant de les attraper ». Mark Bonta, un autre auteur, a expliquĂ© que certains rapaces relancent des feux Ă©teints ou dĂ©placent des feux Ă  travers des barriĂšres qui pourraient autrement entraver la propagation du feu ».“Certains rapaces relancent des feux Ă©teints ou dĂ©placent des feuxLe scenario est donc souvent celui-ci les oiseaux rĂ©cupĂšrent des bĂątons, des herbes dans une vĂ©gĂ©tation en feu, voire dans des feux de cuisine allumĂ©s par des humains, s'enfuient avec et les relĂąchent plus loin, dans des zones intactes. Une personne a ainsi expliquĂ© que les oiseaux sortaient de nulle part » lorsque l'on allumait un technique incendiaire permet aux rapaces opportunistes d'attraper des animaux qui fuient les lieux de l'incendie ou de se nourrir des restes de ceux qui sont morts dans le feu. Si les feux attirent beaucoup d'oiseaux et qu'il n'y a pas assez de proies pour tout le monde, un rapace a tout intĂ©rĂȘt Ă  mettre le feu un peu plus loin...AprĂšs l'Homme et les Ă©clairs, les oiseaux pourraient ĂȘtre la troisiĂšme cause d’incendies dans le bush australien. Le risque que les rapaces font peser sur les incendies devrait donc ĂȘtre sĂ©rieusement pris en qu'il faut retenirDes rapaces du bush australien rĂ©cupĂšrent des brindilles en les transportent plus loin et sont Ă  l’origine de nouveaux oiseaux se nourrissent des animaux qui fuient l’ par ce que vous venez de lire ?

Daphnaevous met au dĂ©fi de traquer et de tuer toutes les bĂȘtes lĂ©gendaires dissĂ©minĂ©es Ă  travers la GrĂšce. DĂ©couvrez la localisation de chacune de ces crĂ©atures dans cette partie de la Soluce Assassin's Creed Odyssey. Activation : Daphnae. RĂ©compense : 23887Xp. QuĂȘte associĂ©e : « Les filles d’ArtĂ©mis ».

Nature morte de coquillages montĂ©e sur guĂ©ridon, vue stĂ©rĂ©oscopique partie droite, photographie Ă©ditĂ©e par l’entreprise Mrs. Shellhouse. Mrs. Shellhouse, Michigan, USA, vers 1870. Collection Manuel Charpy 1 Sur la question, voir le travail fondateur de Jean Baudrillard 1968. Je me permets en outre de re ... 1Devant l’infini capharnaĂŒm des intĂ©rieurs parisiens du xixe siĂšcle, il peut apparaĂźtre quelque peu incongru de ne s’attacher qu’aux coquillages disposĂ©s sur les guĂ©ridons, les cheminĂ©es ou dans des vitrines. Pourtant se saisir d’une catĂ©gorie d’objets possĂšde une valeur heuristique pour peu que cette opĂ©ration ne fasse pas disparaĂźtre le monde des objets dans lequel il s’insĂšre, monde des objets considĂ©rĂ© comme un dispositif dont le sens rĂ©side dans les maniĂšres dont les objets voisinent et s’articulent 1 Charpy 2010, Pomian 1999, Baudrillard 1968. Focaliser sur un objet permet de comprendre comment un objet change de nature en circulant d’un espace Ă  un autre et en traversant diffĂ©rentes sphĂšres de savoirs et de pratiques voir Guichard, FaugĂšre et Mauz dans ce numĂ©ro. Car s’intĂ©resser Ă  des choses naturelles, c’est ĂȘtre attentif aux pratiques et opĂ©rations techniques, matĂ©rielles et Ă©conomiques qui les meuvent en objets culturels. L’histoire de la culture matĂ©rielle invite Ă  prendre ensemble comme une chaĂźne signifiante d’opĂ©rations, les commercialisations, les consommations et les pratiques sociales attachĂ©es aux objets Rosselin & Julien 2005. 2Ce retour sur les divers statuts de ces choses est en mĂȘme temps un retour sur la maniĂšre dont ils sont socialement et culturellement investis mais aussi sur la place qu’ils occupent dans la construction du rapport Ă  l’histoire naturelle et Ă  l’ethnographie. Objets de curiositĂ© exotique, objets d’histoire naturelle, motifs de collection, souvenirs intimes et familiaux les coquillages racontent une transaction intime et domestique avec l’espace, le temps et les mondes savants voir Monjaret dans ce numĂ©ro. Retisser les liens entre pratiques savantes et pratiques vulgarisĂ©es lĂšve le voile sur les formes des appropriations privĂ©es et fait simultanĂ©ment apparaĂźtre le poids des imaginaires et de la culture matĂ©rielle bourgeoise sur les sciences sociales. Des sciences naturelles aux objets d’histoire naturelle des musĂ©ums aux dessus de cheminĂ©es Des abrĂ©gĂ©s de l’histoire naturelle 3Dans le prolongement du xviiie siĂšcle, revivifiĂ©e par les mutations des sciences naturelles au dĂ©but du xixe siĂšcle, la collection de coquillages fait partie de l’engouement pour les objets d’histoire naturelle Guichard 2008 ; Glorieux 2002. Mise en ordre du monde, cĂ©lĂ©bration de la crĂ©ation et appĂ©tit pour des curiositĂ©s naturelles venues des antipodes caractĂ©risent la collection de coquillages qui, comme celle des insectes, possĂšde un vernis savant. L’éditeur Panckoucke, figure emblĂ©matique du collectionneur des annĂ©es 1830, Ă  la fois savant encyclopĂ©diste et frappĂ© par le goĂ»t dispersĂ© du bric-Ă -brac, rĂ©sume la place de ces choses naturelles dans la pratique de la collection J’ai encore rĂ©uni et classĂ©, Ă©crit-il Ă  l’adresse de son petit-fils, une foule d’objets qui doivent appeler ton attention une sĂ©rie de mĂ©dailles romaines [
] ; une collection d’autographes des rois, reines et ministres de France [
] ; une suite d’émaux anciens [
] ; une suite d’ouvrages imprimĂ©s dĂšs les premiers temps de l’art typographique ; des objets d’histoire naturelle variĂ©s, les plus curieux par leur forme ou par leur Ă©clat, des agates, des coquilles, des oiseaux-mouches, des insectes recueillis dans mes voyages aux Alpes, aux PyrĂ©nĂ©es, en Écosse, en Allemagne et en Italie. » Panckoucke 1841 12 et sq 4Souvenirs de voyages et objets de curiositĂ©s, objets savants et objets de rĂȘverie les coquillages s’inscrivent dans la chaĂźne des objets manufacturĂ©s et des choses naturelles qui racontent l’histoire de la nature et celle de l’homme. Coquillages Ă©tiquetĂ©s et commercialisĂ©s pour collection par les marchands d’objets d’histoire naturelle du Quartier latin, Paris, annĂ©es 1850-1860. Fig. 1 Collection Manuel Charpy 2 Archives nationales, Fonds Mackau, AP/156, carton 115. 3 Voir les Didot-Bottin, Annuaire et almanach du commerce, de l’industrie, de la magistrature et de l ... 5Dans les annĂ©es 1820-1840, ces collections se rĂ©pandent dans les intĂ©rieurs bourgeois. Le marchĂ© des coquilles prolonge alors celui du xviiie siĂšcle des marchands de curiositĂ©s de luxe Ă  la maniĂšre de Gersaint d’une part, et, d’autre part, des prĂ©parateurs et naturalistes, le cas Ă©chĂ©ant marchands, en lien avec le monde savant. Pierre Boitard donne ainsi en 1828 seulement cinq adresses Ă  Paris pour les amateurs dĂ©sireux de se fournir en coquillages dont M. PrĂ©vost aide naturaliste et chef des travaux zoologiques au MusĂ©um d’Histoire naturelle [
], M. Dupont naturaliste des principales autoritĂ©s [
], M. Simon naturaliste prĂ©parateur rue de Tournon, on y trouve des trousses trĂšs commodes pour les naturalistes voyageurs [
]. M. Evans marchand de bric-Ă -brac et empailleur » Boitard 1854 [1828]. Dans les annĂ©es 1840 encore, lorsque le conte de Mackau naturaliste amateur s’entiche d’oiseaux et de coquilles exotiques, c’est vers ces mĂȘmes marchands qu’ils se tournent 2. Indice d’un engouement grandissant, le marchĂ© des coquilles se restructure aprĂšs les annĂ©es 1840, suivant la recomposition du marchĂ© de la raretĂ© qui voit naĂźtre la distinction entre antiquaires, marchands de curiositĂ©s exotiques et marchands d’objets d’histoire naturelle. Les grandes maisons qui Ă©mergent dans les annĂ©es 1830 – Deyrolle mais aussi Le Comptoir d’histoire naturelle et la dizaine de boutiques consacrĂ©es Ă  Paris, le plus souvent situĂ©es dans le Quartier Latin – se spĂ©cialisent dans l’histoire naturelle et l’histoire de l’homme 3. AprĂšs 1850, les collections sont souvent prĂȘtes Ă  l’emploi les coquilles Ă  collectionner sont alors montĂ©es sous forme de tableaux sous verre, ou Ă©tiquetĂ©es sur des plaquettes de carton ou encore sous forme de coquilles seules, souvent polies et vernissĂ©es, montĂ©es sur des supports de bois. Figure 1 6DorĂ©navant, le terme de coquillage remplace celui de coquille, signalant une dĂ©mocratisation et une distance croissante avec les pratiques savantes. Le Dictionnaire du commerce confirme le phĂ©nomĂšne en 1859 4 Coquillages », Dictionnaire universel thĂ©orique et pratique du commerce et de la navigation
 1859 ... on appelle communĂ©ment coquillages celles de ces coquilles, indigĂšnes ou exotiques, que leurs formes Ă©lĂ©gantes ou bizarres, leurs teintes brillantes et variĂ©es, l’éclat et le poli de leur nacre, etc., font rechercher comme objets de fantaisie et d’ornement. [
] On place sur les cheminĂ©es ou sur les Ă©tagĂšres ces coquillages tels qu’on les retire de la mer ou qu’on les recueille sur les cĂŽtes [
]. La pĂȘche des coquillages est [
] aux Indes, aux Antilles et sur les cĂŽtes d’Afrique, une industrie importante, dont les produits sont expĂ©diĂ©s dans les ports de l’Europe, en sacs, en nattes, en caisses, etc. [
] Le prix des coquillages varie considĂ©rablement selon les espĂšces [
] quelques-uns, mĂȘme parmi les cĂŽnes, les porcelaines, etc., se vendent jusqu’à 500, 1 000, 1 200,00 F, et mĂȘme au-delĂ . Ce prix dĂ©pend aussi du pays, de la mode et du caprice des amateurs » 4. 7Attentif aux nouvelles carriĂšres qui naissent dans les annĂ©es 1850, le Dictionnaire universel de la vie pratique note 5 Naturaliste profession » In Guillaume-Louis-Gustave BelĂšze 1859 Dictionnaire universel de la vi ... les coquilles les papillons et les scarabĂ©es sont l’objet d’un commerce considĂ©rable [qui] trouve toujours un facile dĂ©bouchĂ© surtout Ă  Paris et dans les principaux ports de mer » 5. 6 Archives de Paris, D11U3/326, inventaire aprĂšs faillite d’Achille GrĂ©goire, 56 rue Saint-Lazare, 18 ... 8Les prisĂ©es d’inventaires attestent la prĂ©sence de ces collections dĂ©coratives qui meublent les intĂ©rieurs bourgeois. Dans le salon du grand commerçant et collectionneur modeste Achille GrĂ©goire trĂŽnent ainsi 50 coquillages pour 25 francs » 6. Les collections enfermĂ©es dans des boĂźtes vitrĂ©es sont achetĂ©es – non sans paradoxe – constituĂ©es si elles singent les nomenclatures des sciences naturelles, elles sont avant tout dĂ©coratives. Les plaisirs de l’échange 9Le coquillage dĂ©barrassĂ© en quelque sorte de sa dimension savante, se glane chez les antiquaires et les marchands de curiositĂ©s oĂč un heureux hasard peut amener Ă  faire la trouvaille » de coquillages rares, collectĂ©s au xviiie siĂšcle ou au dĂ©but du xixe siĂšcle, autrement dit des curiositĂ©s naturelles chargĂ©es d’histoire. Plus n’est besoin d’ĂȘtre fĂ©ru d’objets exotiques rares ou passionnĂ© de l’évolution des espĂšces la passion qui traverse alors la bourgeoisie est bien celle de la collection en elle-mĂȘme. Construite autour de l’individu, la collection peut rĂ©unir des timbres comme des tableaux, des fourchettes comme des coquillages, et le plus souvent tout Ă  la fois. Nestor Roqueplan dĂšs 1857 observe la passion nouvelle du bric-Ă -brac » ce goĂ»t a gagnĂ© toutes les classes sorti, comme nous l’avons dit, de peintres fureteurs et antiquaires, il est descendu chez les gens du monde, chez les femmes qui ont ruinĂ© leurs maris et leurs amants en pĂąte dure, en pĂąte tendre, [
] en cĂ©ladon, en burgau, en marcassite, [
] en faenza, en damas, en brocatelle et autres drogues puantes et cassĂ©es » Roqueplan 1869 [1857]. Coquillages baroques du Mexique, coquillages tirĂ©s de sites prĂ©-colombiens et coquillages exotiques, sans doute du Pacifique dans la boutique de l’antiquaire et marchand de curiositĂ©s EugĂšne Boban, boulevard Saint-Germain, annĂ©es 1880. BnF, NAF 21476, piĂšce 274. Fig. 2 BnF 10À cĂŽtĂ© des campagnes de ramassage, la colonisation avec ses fonctionnaires expatriĂ©s alimente ce marchĂ© parisien. Les antiquaires et marchands de curiositĂ© le savent qui, outre les objets, proposent de mettre en rĂ©seau les collectionneurs, toujours plus nombreux, dispersĂ©s et qui attendent aussi de ces passions intimes le moyen de se rĂ©inventer des relations sociales Belk 1995, Guichard 2008. Le plaisir de l’échange se traduit par la circulation intense de lettres et de caisses entre amateurs aprĂšs les annĂ©es 1850, la Poste et le chemin de fer aidant. Les archives commerciales de l’antiquaire et marchand de curiositĂ©s EugĂšne Boban confirment que, en particulier dans les cas des coquillages, les Ă©changes internationaux sont au cƓur de cette pratique. En 1885, l’explorateur et ingĂ©nieur Jacques de Morgan Ă©crit ainsi Ă  Boban alors Ă  Mexico 7 BnF, DĂ©partement des manuscrits, Fonds Boban, NAF 21476, lettre de Jacques de Morgan du 23 juin 188 ... Je vais vous demander un service il y a probablement au Mexique des conchyliologues ou tout au moins des coquillards, seriez-vous assez aimable pour me donner leur adresse. Je dĂ©sirerais entrer en relations d’échanges avec des collectionneurs de l’AmĂ©rique du Sud, des Antilles, BrĂ©sil, Guyane, Venezuela, Mexique ou autres. Toutes les adresses que vous me trouverez me feront le plus grand plaisir et Ă  mon tour si je puis vous ĂȘtre utile Ă  Paris je me tiens Ă  votre disposition. Si vous connaissez personnellement des amateurs, parlez-leur de moi et dites-leur que je serais enchantĂ© de leur envoyer des coquilles d’Europe ou d’Asie contre des espĂšces de leur pays. » 7 11À cĂŽtĂ© de Jacques de Morgan, la correspondance de Boban montre une multitude de collectionneurs anonymes, dont quantitĂ© de fonctionnaires des colonies. Figure 2 8 Voir le RĂ©pertoire annuaire gĂ©nĂ©ral des collectionneurs de la France et de l’étranger, fondĂ© par Ri ... 12À partir des annĂ©es 1880, les journaux et les rĂ©pertoires de collectionneurs qui visent Ă  faciliter ces Ă©changes, confirment Ă  la fois la place des collectionneurs de coquillages et la dimension internationale de la collection tous possĂšdent une rubrique conchyliologie » et les collectionneurs dĂ©clarĂ©s sont aussi bien en mĂ©tropole qu’en Europe et dans les territoires colonisĂ©s 8. Cueillir, nettoyer, mettre en ordre. Pratiques d’amateurs et dialogues intimes 13Le plaisir de la collection rĂ©side dans la possession mais aussi dans sa constitution patiente et la mise en ordre du divers qu’elle propose Pomian 1987, 2001 ; Belk 1995. Le texte de Panckoucke, banal en l’espĂšce, dit le plaisir de la collecte, de la mise en scĂšne, du dialogue intime avec sa collection et le plaisir de la dĂ©crire. Si la collection de coquillages devient ordinaire dans la seconde partie du siĂšcle, c’est que le collectionneur peut lui-mĂȘme s’en faire l’inventeur. Plaisir de la trouvaille mais aussi de la cueillette par monts et par grĂšves et plaisir de la mise en ordre et en scĂšne les manuels autodidactiques et les revues glorifient ces pratiques qui mĂȘlent loisirs et vulgarisation des sciences. 9 Voir par exemple la comptabilitĂ© du marchand Asse, Archives de Paris, 2AZ14, comptabilitĂ© du papeti ... 14Si les comptabilitĂ©s privĂ©es montrent la mobilisation des artisans et des commerçants – papetiers 9, Ă©bĂ©nistes, tapissiers et marchands de curiositĂ©s naturelles – dans la mise en forme et en scĂšne des collections, les propriĂ©taires mĂȘme les plus fortunĂ©s n’en dĂ©veloppent pas moins des pratiques d’amateurs collecte, travaux de nettoyage et de prĂ©sentation. 15Le manuel Roret rĂ©digĂ© par Pierre Boitard, plusieurs fois rééditĂ© Ă  partir de 1828, condense et dĂ©taille les joies que procure la recherche des coquilles » qui tient du parcours gĂ©ologique et de la promenade pittoresque entre terres et eaux Boitard op. cit. pour se procurer [les coquilles d’eau douce], on se munira d’un filet comme pour la pĂȘche des insectes aquatiques et l’on visitera de mĂȘme le filet des pĂȘcheurs, les lits dessĂ©chĂ©s des marais, etc. Les coquillages marins ne se trouvant que sur les rochers, sur le sable ou dans la vase [
] on profite du moment oĂč la marĂ©e descend et l’on remarque avec attention les places oĂč le sable est ou sillonnĂ© ou percĂ© de petits trous. Partout oĂč l’on voit jaillir des gouttes d’eau ou des bulles d’air on est Ă  peu prĂšs sĂ»r d’en trouver quelques-uns si l’on creuse plus ou moins profondĂ©ment avec une petite bĂȘche ». 16La rencontre des autochtones et en particulier des pĂȘcheurs est fortement recommandĂ©e et, poursuit Boitard, si l’on habitait une plage oĂč l’on eĂ»t l’espĂ©rance de faire des dĂ©couvertes intĂ©ressantes, on pourrait employer un canot et quelques hommes pendant quelques jours et l’on aurait la certitude d’ĂȘtre indemnisĂ© de ses frais ». 17Les manuels recommandent d’autant plus aisĂ©ment ce plaisir de la chasse que c’est un moyen d’éviter les faux qui prolifĂšrent, indice sĂ»r du succĂšs des coquillages. Boitard dans l’édition de 1854 met ainsi en garde 10 Ibid. 106-107 ; suivent de longs dĂ©veloppements sur la chasse dans les colonies » et les maniĂšr ... les coquilles sont encore des objets sur lesquels il est trĂšs facile de se laisser tromper. Si on ne les connaĂźt pas parfaitement l’Ɠil le plus subtil ne s’apercevra pas de leur altĂ©ration. [
] Lorsqu’une espĂšce prĂ©cieuse par sa raretĂ© tombe entre les mains d’un marchand si la bouche est un peu endommagĂ©e par une fracture, il ne manque jamais de la refaire Ă  sa fantaisie au moyen de la lime et de la meule [
]. D’autres fois [
], il l’usera sur une meule et, avec l’huile et l’émeri, il viendra Ă  bout de lui rendre un trĂšs beau poli [
]. Les ruses de quelques marchands colporteurs d’objets d’histoire naturelle vont encore bien plus loin que cela » 10. 18Le faux devient la condition de l’authenticitĂ©, dans la collection de coquillages comme dans les collections d’antiquitĂ©s. 11 Voir par exemple les longs dĂ©veloppements dans Perrot, 1860 Le chasseur d’insectes instruct ... 19Le plaisir de la collection trouve son achĂšvement dans le face Ă  face intime de l’amateur avec ses trouvailles. Tout au long du siĂšcle, les manuels autodidactiques prĂ©cisent les maniĂšres de rĂ©parer, restaurer et prĂ©senter les choses collectionnĂ©es. La collection de coquillages, comme celle des insectes, rĂ©pond Ă  ce plaisir de la mise en ordre et du dialogue intime avec les choses 11. Boitard, exemplaire, consacre un chapitre entier Ă  la description des outils et des pratiques nĂ©cessaires pour retirer le drap marin », cette croĂ»te de matiĂšre pierreuse » et de mousses, opĂ©ration nĂ©cessaire car la nature ne nous offre pas toujours le coquillage dans cet Ă©tat brillant qui nous frappe et nous sĂ©duit quand nous le voyons dans les collections. » Quant aux rĂ©parations et restaurations, il s’agit bien lĂ  encore de plaisirs d’amateurs, mĂȘme peu savants quand une coquille est cassĂ©e si elle a quelque valeur on peut la raccommoder et rajuster toutes les piĂšces avec une colle prĂ©parĂ©e avec du blanc de plomb fondu dans de l’huile grasse ou de la chaux mĂ©langĂ©e avec du blanc d’Ɠuf ou tout simplement avec de la gomme. Les dĂ©tails que nous venons de donner sont suffisants [
] pour les personnes qui collectionnent des coquilles sans trop s’occuper des animaux qui les ont produites. »Boitard op. cit. 12 Voir par exemple la rubrique Trousses ou boĂźtes pour naturalistes » dans les catalogues Extrait ... 20Les grandes enseignes d’objets d’histoire naturelle mais aussi les boutiques mondaines d’articles de chasse et de pĂȘche et les pharmaciens et droguistes fournissent les attirails nĂ©cessaires – trousses ou boĂźtes pour naturalistes » –, des bottes aux filets en passant par les crochets et les brosses 12. De la chose Ă  l’objet rĂ©cits et imaginaires des coquillages domestiquĂ©s SĂ©diments et abysses l’imaginaire des profondeurs 21La passion pour les coquillages ne trouve pas sa justification dans le seul goĂ»t de la collection pas plus que dans celui de la curiositĂ© naturelle. Comme tous les objets qui peuplent les intĂ©rieurs, ils portent des rĂ©cits d’autant plus distinctifs qu’ils sont complexes et mobilisent des imaginaires savants Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre scientifiques. 22La passion du coquillage connaĂźt un renouveau au xixe siĂšcle du fait de son lien avec la question de l’existence d’hommes fossiles. Au-delĂ  des cercles savants, c’est en effet tout l’imaginaire qui est profondĂ©ment bouleversĂ©, avant mĂȘme la naissance de la PrĂ©histoire dans les annĂ©es 1860 Corbin 2002, Richard 2008. Face Ă  ce vertige d’une nouvelle profondeur des temps, le fossile en gĂ©nĂ©ral et sa forme la plus courante qu’est le coquillage fossilisĂ©, incarnent ce nouveau passĂ© radical. Or, tout l’intĂ©rieur bourgeois, des antiquitĂ©s aux peintures d’histoire, vise Ă  se familiariser avec le passĂ© Charpy 2010. ConsidĂ©rĂ© comme prĂ©historique ou antĂ©diluvien, le fossile raconte Ă  demeure un passĂ© rassurant car sans histoire. 23Les manuels pour la collecte et la prĂ©sentation de ces choses exhumĂ©es des profondeurs des sols et du temps se multiplient aprĂšs 1870. De pratiques savantes et marginales, la palĂ©ontologie et l’anatomie comparĂ©e font leur entrĂ©e dans les appartements sous une forme autant romanesque que savante. LĂ  encore les pratiques disent l’imaginaire en jeu. Les plaisirs de la chasse aux coquilles fossilisĂ©es dĂ©passent celui des coquilles contemporaines. L’imaginaire de l’exhumation et de la coupe gĂ©ologique – mĂȘme si elle renvoie au dĂ©luge – attise le plaisir de la recherche, piolet en main. DĂšs les annĂ©es 1830, les guides recommandent et accompagnent la recherche de ces traces. Sur les bords de la Seine, Charles Nodier signale avec prĂ©cision les zones pour faire une riche collection des coquillages fossiles que la montagne renferme dans son sein » Nodier 1836. 13 Voir les annonces pour des visites organisĂ©es conservĂ©es dans les archives Boban et notamment les e ... 24À partir des annĂ©es 1860, la palĂ©ontologie, revivifiĂ©e par la prĂ©histoire, donne lieu Ă  des excursions pour la chasse aux fossiles, organisĂ©es par des marchands comme Deyrolle ou des savants comme Mortillet 13. Gaston Tissandier, prolixe vulgarisateur, souligne les attraits de la pratique notant que la gĂ©ologie et la palĂ©ontologie pratiques s’exercent gĂ©nĂ©ralement dans de riantes contrĂ©es, au milieu des dĂ©filĂ©s des montagnes ; elles nous mettent en prĂ©sence des grands spectacles de la nature, dont la contemplation Ă©lĂšve l’ñme, tout en fortifiant le corps par la salutaire gymnastique du voyage. Le chercheur de coquilles et d’ossements fossiles doit ĂȘtre bon marcheur [
]. On ne saurait croire combien les ouvriers sont ignorants dans les campagnes ; ils en sont restĂ©s, sous le rapport de la gĂ©ologie, aux notions des siĂšcles passĂ©s, et les pierres figurĂ©es qu’ils rencontrent ne leur semblent pas dignes d’ĂȘtre recueillies. Ils les considĂšrent encore comme des jeux de la nature, et s’étonnent souvent que des touristes y attachent quelque prix [
]. La recherche de fossiles a le don de passionner ceux qui s’y adonnent ; et l’intĂ©rĂȘt va croissant » Tissandier 1881 309 et sq.. 25Exercice du corps, Ă©lĂ©vation de l’ñme mais aussi jouissance de sa position sociale la quĂȘte de coquillages fossiles s’affiche bourgeoise Ă  plusieurs titres. De retour Ă  domicile, l’explorateur achĂšve son invention, brosse Ă  la main il suffit, la plupart du temps, de les bien nettoyer ou de les gratter pour les dĂ©pouiller de la couche de matiĂšre minĂ©rale qui en empĂąte les contours » Tissandier 1881 312. La vitrine – avec glaces et tablettes en verre ou recouvertes de velours – apparaĂźt dans les annĂ©es 1840 pour contenir, protĂ©ger et exhiber les collections qui se multiplient alors. Meubles vitrĂ©s pour collections dans le catalogue des grands magasins d’ameublement Au BĂ»cheron », rue de Rivoli Ă  Paris, 1905. Fig. 3 Collection Manuel Charpy 26Mais dans l’espace privĂ©, ce n’est plus un simple cours de sciences naturelles qui se dĂ©ploie mais bien une leçon d’histoire naturelle qui dĂ©bute et qui familiarise le possesseur des fossiles avec la nuit des temps. Au final, ces fossiles domestiquĂ©s permettent de contempler dans son imposante majestĂ© l’histoire du globe qui nous entraĂźne au sein de l’espace » Tissandier 1881 319. Comme l’a soulignĂ© AloĂŻs Riegl Ă  propos des ruines, les coquilles fossiles sont bien la forme prĂ©sente d’une vie passĂ©e [
], avec ce fragment que nous tenons dans la main, nous sommes maĂźtres en esprit de tout l’espace de temps compris entre nous et l’époque de sa crĂ©ation. Le passĂ© avec ses vicissitudes et ses changements est rassemblĂ© en ce point d’un prĂ©sent esthĂ©tiquement perceptible. [
] Ainsi intention et hasard, nature et esprit, passĂ© et prĂ©sent, rĂ©solvent en ce lieu la tension de leurs oppositions, ou mieux, tout en maintenant ces tensions, ils conduisent quand mĂȘme Ă  une unitĂ© de l’image extĂ©rieure, de l’action intĂ©rieure. » Simmel 1998 [1907] 27Les coquilles fossilisĂ©es voisinant avec les coquilles contemporaines sont ainsi les objets privilĂ©giĂ©s d’une histoire naturelle sans fin, vĂ©ritable dilatation du temps et bouleversement des espaces d’autant plus spectaculaires qu’ils sont Ă  demeure. 28Aux profondeurs terrestres qui nourrissent l’imaginaire de l’antĂ©diluvien rĂ©pondent les profondeurs marines. Les annĂ©es 1850-1860 voient en effet surgir un nouveau meuble dans les intĂ©rieurs bourgeois, enfant des laboratoires et des musĂ©ums d’histoire naturelle l’aquarium. DĂ©rivĂ© de la caisse de Ward, il se veut une recrĂ©ation d’un Ă©cosystĂšme plus ou moins Ă©quilibrĂ© qui permet la survie des poissons Lorenzi 2009. Aux plantes nĂ©cessaires, architectures rĂ©duites, fossiles et coquillages qui Ă©voquent le monde immobile et silencieux des profondeurs, les mondes engloutis de l’histoire naturelle et de l’histoire humaine. Figure 3 L’appel du large objets d’explorations, souvenirs hĂ©roĂŻques 14 Voir par exemple les notes de Delessert, E. 1848 Voyages dans les deux ocĂ©ans, Atlantique et Pacifi ... 15 Voir les minutes des ventes aux Archives de Paris et notamment celles de l’étude des commissaires-p ... 29Par un recyclage dont le xixe siĂšcle se nourrit sans cesse, les coquillages deviennent aussi des documents des derniĂšres grandes explorations du xviiie siĂšcle et du dĂ©but du xixe siĂšcle. pour le xxie siĂšcle, voir Demmer et Dumoulin dans ce numĂ©ro. RĂ©coltĂ©s dans les grandes aventures, notamment pacifiques, ils apparaissent comme autant de trophĂ©es qui rattachent le monde urbain occidental Ă  sa conquĂȘte du monde. Aventures de salon, ces coquillages Ă©tiquetĂ©s – collectĂ©s comme objets de sciences mais aussi parfois dĂšs l’origine comme souvenirs ou objets de commerce par les marins – racontent la fin des insularitĂ©s 14 Berg 2005 46-86, Jasanoff 2005. La bourgeoisie trouve dans les conquĂȘtes, ces aventures humaines, commerciales et d’histoire naturelle, un hĂ©roĂŻsme que porte chaque objet ramenĂ© Ă  Paris. DĂšs les annĂ©es 1860, chez les antiquaires, les marchands de curiositĂ©s et d’objets d’histoire naturelle, les amateurs peuvent acheter des coquilles, bien souvent anodines, que les Ă©tiquettes rattachent aux explorations passĂ©es. Les grandes ventes aux enchĂšres, structurĂ©es autour de Drouot Ă  partir des annĂ©es 1850, ne cessent, en retraçant l’historique des objets, de nourrir ce marchĂ© de la coquille historique 15. Figure 4a Collection Manuel Charpy Coquillages collectĂ©s durant les expĂ©ditions en OcĂ©anie des annĂ©es 1820-1840 et commercialisĂ©s par les marchands de curiositĂ©s pour collection dans la seconde partie du xixe siĂšcle. Fig. 4b Collection Manuel Charpy 16 Tous les rapports d’expositions universelles des annĂ©es 1850-1870 mentionnent l’activitĂ© florissant ... 30En outre, se meublant volontiers d’aprĂšs les peintures hollandaises du xviie siĂšcle, la bourgeoisie du second xixe siĂšcle se passionne pour les vanitĂ©s de tables. Fruits exotiques en caoutchouc ou en cire et coquillages exotiques comme oubliĂ©s sur une table racontent un lien intime – souvent fantasmatique – avec le commerce du monde 16. Figure 4a, b Le goĂ»t du sauvage coquillages ethnographiques 17 Voir les Didot-Bottin, Annuaire et almanach du commerce, de l’industrie, de la magistrature et de l ... 31Dans la tradition des collections bourgeoises occidentales du xviiie siĂšcle, objets d’histoire naturelle et objets ethnographiques se mĂȘlent pour raconter une histoire des mondes hors de la civilisation industrielle. AprĂšs les annĂ©es 1830 et la domination des territoires pacifiques, du Maghreb et la pĂ©nĂ©tration en Afrique subsaharienne et en AmĂ©rique latine, le commerce de la sauvagerie » se structure dans les grandes mĂ©tropoles europĂ©ennes. Les objets quotidiens qui tĂ©moignent de civilisations disparues, menacĂ©es ou que l’on imagine Ă©chappĂ©es de l’histoire figurent dans les collections ou appendus sur les murs des salons. Armes, vĂȘtements, objets rituels et bijoux archaĂŻques rencontrent un large succĂšs alors que le nombre de boutiques spĂ©cialisĂ©es explose Ă  Paris 17. Avec la pierre taillĂ©e, le coquillage incarne l’archaĂŻsme absolu, le signe de l’appartenance des naturels » davantage Ă  la nature qu’à la culture. Les armes en coquillages, les parures et les objets attachĂ©s Ă  l’alimentation, venus notamment de ces territoires dont l’insularitĂ© est dans l’imaginaire bourgeois aussi une insularitĂ© temporelle, racontent Ă  demeure l’enfance de l’humanitĂ©. Panckoucke note ainsi en 1841 pour bien connaĂźtre l’humanitĂ© et son histoire, on doit Ă©tudier l’homme dans l’état sauvage, Ă  son dĂ©but dans la civilisation. [
]. Tu admireras dans cette salle les travaux et la patience des sauvages qui dĂ©jĂ  savent, avec les moyens les plus simples, former, sculpter, graver des casse-tĂȘtes variĂ©s, des arcs, des flĂšches, des masques de combat, des boĂźtes dessinĂ©es avec goĂ»t [
]. Regarde aussi ces ornements de tĂȘte formĂ©s des plumes brillantes des perroquets ; ces instruments de musique, ces calumets, symboles de la paix et enfin les objets de leur culte. » 32Dans ces fouillis ethnographiques, les objets en coquillages tiennent une place de premier plan Panckoucke op. cit.. 33Dans les expositions industrielles et commerciales qui cĂ©lĂšbrent les progrĂšs techniques, on s’émerveille devant ces objets primitifs. À Paris en 1855, l’ingĂ©nieur Tresca s’émeut Ă  propos de la lointaine Australie » Ici plus de luxe quelques coiffures de paille, d’autres ornĂ©es de longues plumes sans apprĂȘt, pour vĂȘtement des peaux prĂ©parĂ©es avec ou sans le poil et parĂ©es de coquillages, de dents, de plumages de diverses couleurs » Tresca 1855 738 et sq. 34Les expositions universelles de 1867, et plus encore celle de 1878 oĂč triomphe l’ethnographie, prĂ©sentent de la mĂȘme façon quantitĂ© d’objets archaĂŻques en coquillages, associant, Ă  la maniĂšre d’un Bernardin de Saint-Pierre, dans l’imaginaire les coquillages Ă  la vie naturelle Dias 1991, Charpy 2012. 35Les systĂšmes Ă©conomiques fondĂ©s sur les cauris apparaissent eux aussi d’un archaĂŻsme radical, tĂ©moins ethnographiques d’un mode de vie venu de la brume des temps oĂč rĂšgne le troc. Le Dictionnaire du commerce et de la navigation souligne dĂšs 1859 l’importation de ces curiositĂ©s Ă  Paris On apporte des Ăźles Maldives de petites coquilles d’une Ă©clatante blancheur, appelĂ©es cauris voy. ce mot, qui tiennent lieu de monnaie courante ». 18 Coquillages » et Cauris », Dictionnaire universel thĂ©orique et pratique du commerce et de la na ... 36Le long dĂ©veloppement Ă©conomique et ethnographique Ă  l’article cauris » dit la fascination pour cette monnaie trop peu abstraite pour ĂȘtre civilisĂ©e 18 voir aussi Dupuy dans ce numĂ©ro. 19 Archives de paris, dossiers de faillite Marchands de curiositĂ©s », sĂ©rie D11U3. 37Les marchands de curiositĂ©s exotiques et ethnographiques qui se multiplient Ă  partir des annĂ©es 1850 – il faut attendre les annĂ©es 1890 pour trouver des marchands spĂ©cialisĂ©s uniquement dans les objets ethnographiques –, commercialisent largement ces artefacts primitifs comme le montre la quinzaine de faillites disponibles pour les annĂ©es 1860-1890 19. Le pragmatique Dictionnaire du commerce relĂšve encore l’importation de ces coquillages Ă  la frontiĂšre entre nature et civilisation 20 Coquillages », Dictionnaire universel thĂ©orique
 op. cit. les grandes tridacnes [
] que les PolynĂ©siens convertissent en pioches, haches et autres outils ; les strombes et les grands tritons, dont on peut se servir comme de trompes, en soufflant par le sommet brisĂ© de la spire » 20. 38ConsidĂ©rĂ©s dans l’ensemble des objets qui peuplent les intĂ©rieurs, ces objets frustes s’intĂšgrent aux ensembles ethnographiques en vogue et forment un contraste pittoresque avec les objets d’art aux matiĂšres si sophistiquĂ©es qu’elles en sont mĂ©connaissables. 21 AN, Fonds Boban, NAF 21476-21478, lettre de Bracquemont du 20 aoĂ»t 1883. 22 AN, Fonds Boban, NAF 21476-21478, lettre du MusĂ©e d’histoire naturelle de Caen du 24 mai 1879. 23 AN, Fonds Boban, NAF 21476-21478, lettre de Maret La Rochefoucault Charente du 4 janvier 1880. 24 AN, Fonds Boban, NAF 21476-21478, lettre de Maret La Rochefoucault Charente du 10 janvier 1888. 25 AN, Fonds Boban, NAF 21476-21478, lettre [anonyme] expĂ©diĂ©e depuis Menton du 18 septembre 1890. 39La correspondance commerciale de l’antiquaire et marchand de curiositĂ©s EugĂšne Boban, rue du Somerard puis boulevard Saint-Germain entre les annĂ©es 1860 et 1890, spĂ©cialisĂ© dans les objets prĂ©-colombiens, dans le sauvage » et dans le prĂ©historique », montre de nombreuses ventes de ces artefacts 1 collier composĂ© de 10 coquillages dont 3 grosses, 7 petites, 2 dents percĂ©es » 21 ; des coiffures en coquille et Ă©caille » de Nouvelle-CalĂ©donie 22 ; des bracelets et couteaux en coquilles Nouvelle-CalĂ©donie » 23, des bracelets en coquillages des Îles Marquises 24
 Il commercialise aussi massivement des coquillages – plus ou moins authentiques – ouvragĂ©s par les hommes prĂ©historiques comme ces lots de coquilles percĂ©es » de Charente et de Dordogne 25. Boban Ă©labore un rĂ©seau international d’importations et de ventes de ces coquillages facilitant la mise en relation des collectionneurs d’objets ethnographiques comme il le fait avec les conchyliologues ». 26 Outre les travaux de NĂ©lia Dias, voir les archives Boban, explicites sur le sujet ; pour exemple, i ... 40Comme le montre la correspondance de Boban, c’est en grande partie dans ces rĂ©seaux d’échange d’objets d’histoire naturelle et de matĂ©riel ethnographique que se trouve l’origine des collections des musĂ©es d’histoire naturelle, en particulier de Province, rĂ©ceptacles des collections ethnographiques Dias 1991 26. 41Objet lointain, curieux et porteur d’un savoir tantĂŽt relatif Ă  l’histoire naturelle, tantĂŽt Ă  celle de l’enfance de l’homme », le coquillage a toutes les raisons de peupler les intĂ©rieurs bourgeois saturĂ©s de rĂ©cits d’autant plus forts qu’ils sont nĂ©buleux. Le bruit de la mer les souvenirs pĂ©trifiĂ©s 42Le texte de Panckoucke le dit collectionner c’est Ă©galement se raconter, d’autant plus quand la curiositĂ© prime sur la constitution d’un corpus savant et que le collectionneur est le dernier terme » de sa collection Baudrillard 1968 101-150. Chasser les coquilles ou collectionner des objets ethnographiques est bien aussi une collection de soi et les coquillages entrent en jeu dans la patiente Ă©criture autobiographique Ă  laquelle la bourgeoisie se livre Ă  travers le monde matĂ©riel. Au sein des appartements, souvenirs du monde et du passĂ© et autobiographie matĂ©rielle sont de plus en plus indistincts aprĂšs 1830. Le coquillage, nautilus traversant le temps et l’espace, devient la matiĂšre des vanitĂ©s intimes et familiales et de l’écriture des souvenirs de l’enfance au moment oĂč la bourgeoisie conquiert en famille les rivages. De l’aquarium Ă  la cloche souvenirs de soi, souvenirs d’enfance 27 Le Journal du Palais note en 1867, moment oĂč la jurisprudence est enregistrĂ©e, que souvenirs de f ... 28 Pour une synthĂšse, voir l’article Verre », in Dictionnaire universel thĂ©orique
 op. cit. 29 Ils sont prĂ©sentĂ©s sous cette forme, avec un coussin de soie et un jeu d’épingles, dans les catalog ... 30 On compte plus de trente ouvrages intitulĂ©s Langage des fleurs » entre 1830 et 1860, tous largeme ... 31 Voir par exemple le titre significatif de Carteron, A. 1866 PremiĂšres chasses, papillons et oiseaux ... 43Dans l’économie domestique du souvenir, tous les supports ou presque sont mobilisĂ©s pour retenir, porter et transmettre la mĂ©moire. Si les inventaires ne mentionnent pas les autels familiaux et intimes que les notaires se refusent Ă  priser par respect pour les mĂ©moires familiales 27, les legs comme les boutiques de brocanteurs d’aujourd’hui tĂ©moignent de la place de ces matĂ©rialisations du souvenir, communes dans la bourgeoisie Ă  partir des annĂ©es 1820-1830. Les cloches de verre d’abord dĂ©veloppĂ©es pour protĂ©ger des plantes exotiques deviennent les Ă©crins des objets fragiles du souvenir 28. S’accumulent ainsi sous ces globes, miniatures puis photographies, fleurs sĂ©chĂ©es d’un bouquet de communion ou de baptĂȘme, rubans et bijoux, petits mots manuscrits et cartons d’invitation
 29 Comme dans la vitrine, le souvenir se donne Ă  voir Ă  travers le verre qui consacre et sanctifie autant qu’il protĂšge. Les coquillages trouvent place dans ces Ă©difices de la mĂ©moire. Fragiles et dĂ©licats, comme Ă©chappĂ©s des vanitĂ©s du xviie siĂšcle, ils sont tantĂŽt des cadeaux offerts par un aĂŻeul voyageur ou militaire en expĂ©dition, tantĂŽt des souvenirs de villĂ©giature Ă  la mer. Si avec les fleurs sĂ©chĂ©es, ce sont les rares choses naturelles qui accĂšdent au statut de souvenirs intimes, c’est qu’ils apparaissent non seulement imputrescibles et dĂ©licats, mais qu’à la maniĂšre du langage des fleurs 30, ils portent pour l’imaginaire bourgeois, avec leurs coquilles Ă©chouĂ©es sur les rives et vidĂ©es de vie, des rĂ©cits nostalgiques et mĂ©taphoriques du temps qui passe. Figure 5a, b Alors que la pratique autobiographique ordinaire invite Ă  se retourner toujours plus vers l’enfance, le siĂšcle est aussi celui du dĂ©veloppement des loisirs, notamment des villĂ©giatures familiales Lejeune 1980, 1998 ; Corbin 1988, 1995. Le dĂ©sir de rivages » dĂ©bouche sur la conquĂȘte des cĂŽtes et l’adaptation des pratiques d’herborisation rĂ©crĂ©ative et Ă©ducative. Les villĂ©giatures saisonniĂšres oĂč mĂȘme la pĂȘche devient un jeu, favorisent la collecte des coquillages, par les adultes d’abord – qu’on songe Ă  Bouvard et PĂ©cuchet – puis par les enfants. Les trĂšs nombreux manuels de passe-temps artistiques et utiles » publiĂ©s Ă  partir des annĂ©es 1860 dĂ©taillent la collecte et la prĂ©sentation des trouvailles » – algues, galets, coquillages
 – faites le long du rivage. De retour en appartement, ces choses volontiers peintes, gravĂ©es ou fixĂ©es sur un socle, dĂ©posĂ©es sur une Ă©tagĂšre ou dans une maison de poupĂ©es, apprennent aux enfants Ă  chĂ©rir leur enfance et la vie de famille. Rien de surprenant dĂšs lors, Ă  retrouver ces choses dans les tiroirs aux souvenirs de famille » Scrive 2010 de la seconde partie du siĂšcle 31. Les coquillages, pour peu qu’on y prĂȘte l’oreille, font entendre la musique de l’enfance. Figure 5a Collection Manuel Charpy Entre souvenirs et objets dĂ©coratifs bouquets de fleurs en coquillages sous cloche de verre, annĂ©es 1860. Fig. 5b Collection Manuel Charpy De la curiositĂ© aux bibelots-souvenirs touristiques 44Si les coquillages sont des objets exotiques par excellence, circulant tĂŽt Ă  l’échelle mondiale, ils sont aussi des trophĂ©es, des souvenirs de voyages, qu’il s’agisse d’hĂ©roĂŻques explorations ou de modestes voyages d’agrĂ©ment. Le souvenir, s’il est intime, est aussi une industrie ; rien de plus individuel que les souvenirs de voyage, rien de plus conventionnels non plus Urbain 1993. Dans tous les ports, qu’ils soient mondains ou pittoresques – ou, comble du plaisir, les deux Ă  la fois –, l’industrie du bibelot fournit des souvenirs adaptĂ©s, c’est-Ă -dire des objets indiscutablement locaux. Accompagnant la pratique de la villĂ©giature et celle du tourisme qui ne cesse de s’étendre aprĂšs 1850, les bibelots-souvenirs doivent apparaĂźtre comme des morceaux authentiques de pays, arrachĂ©s Ă  l’espace et au temps de la contrĂ©e visitĂ©e, Ă  la maniĂšre de la commode en coquillages » des Parisiens Bouvard et PĂ©cuchet installĂ©s en Normandie. BoĂźte Ă  cigares rĂ©alisĂ©e par un pĂȘcheur breton pour les touristes parisiens, annĂ©es 1890, Fig. 6a Collection Manuel Charpy 32 Pour exemple, le Guide classique du voyageur en Europe, 1854, Paris L. Maison, souvent rééditĂ©, n ... 45Alors que les guides, de la Bretagne Ă  Capri, se mettent Ă  recommander les endroits oĂč acheter de jolis coquillages » 32, les souvenirs fabriquĂ©s en coquillages deviennent incontournables aprĂšs 1870 pour les sĂ©jours en bord de mer. Dans l’imaginaire bourgeois, ce sont les marins Ă  la morte-saison qui rĂ©alisent ces boĂźtes et bibelots qu’ils vendent ensuite aux touristes. La tradition est sauve et l’industrie dissimulĂ©e se dĂ©payser, c’est aussi voyager dans le temps. Encrier habillĂ© de coquillages, souvenirs de Pornichet, village du sud de la Bretagne devenu station touristique bourgeoise avec l’ouverture d’une gare en 1879. Objet des annĂ©es 1890-1900. Fig. 6b Collection Manuel Charpy 33 Promenade de Nantes Ă  la mer 1842 Paris Forest, p. 71 ; voir en complĂ©ment Girault de Saint-Farge ... 46Par ce jeu si courant au xixe siĂšcle, une chose naturelle en imite une autre pour produire au final une curiositĂ© Ă  la fois naturelle et artistique et comme un souvenir de villĂ©giature et de voyage, parfois jamais entrepris Olalquiaga 2002. Les bouquets de fleurs en coquillages croissent ainsi dans les intĂ©rieurs sous les serres que sont les cloches de verre. DĂšs le dĂ©but du siĂšcle, l’activitĂ© a les honneurs de la Statistique gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre de la France et de ses colonies qui signale que Le Croisic [
] a des ouvriers uniquement occupĂ©s Ă  des ouvrages en coquillages » Herbin de Halle 1803, achetĂ©s par la bourgeoisie nantaise et parisienne. Dans les annĂ©es 1840 et alors que les villages du Croisic, de Batz et du Pouliguen se font stations balnĂ©aires, les premiers guides touristiques notent qu’ on fait Ă  Batz une foule de jolis petits ouvrages en coquillages. Les Ă©trangers ne manquent jamais d’aller les visiter et de rapporter quelques fleurs ou une mariĂ©e en costume du pays faite en coquillages » 33. Cette activitĂ© prend un tel essor que les rapports d’expositions universelles prennent la peine de la signaler. Natalis Rondot, promoteur des musĂ©es d’art et d’industrie et attachĂ© Ă  l’ambassade de Chine, rapporte Ă  l’occasion de l’exposition de Londres que des dames des Ăźles de Guernesey, de Malle, de Maurice, de Bahama, etc. avaient prĂ©sentĂ© des corbeilles et des bouquets de fleurs faits de coquillages. [
] Les fleurs de coquillages et de cheveux abondaient Ă  l’Exposition. La façon des fleurs de coquillages exerce la patience de vieux matelots dans nos ports et celle des dames des colonies anglaises. Ces fleurs ont toute la roideur des fleurs de faĂŻence qui enjolivaient certaines poteries fort recherchĂ©es au xviiie siĂšcle. » Rondot 1854. Fragiles Ă©difices livrĂ©s en caisse par le chemin de fer aux domiciles parisiens, ils se situent – et c’est un des statuts singuliers des coquillages – entre la nature et la culture, entre la virtuositĂ© artisanale fantasmĂ©e par la bourgeoisie et la simplicitĂ© d’un souvenir naĂŻf et donc sincĂšre. Coquillage dĂ©corĂ© vendu comme souvenir touristique, Bretagne du Nord, annĂ©es 1890-1900. Fig. 6c Collection Manuel Charpy 34 Rubrique Ouvrages en coquillages », Douanes. Tableau des droits d’entrĂ©e et de sortie 1864. Paris ... 47L’artisanat local sait aussi rĂ©pondre aux attentes d’un tourisme plus sĂ©rieux, Ă©pris d’histoire et de curiositĂ©s remarquables. À l’Exposition universelle de 1855, c’est avec ravissement qu’ on admire [
] les Ă©tonnantes reproductions de monuments en coquillage de M. Hostin d’Etel dans le Morbihan. Il est presque impossible d’imaginer comment cet artiste peut reproduire ainsi par l’agglutination de coquillages tous les dĂ©tails et jusqu’aux statues de monuments comme la superbe cathĂ©drale de Toul par exemple de petites statues de moins d’un pouce d’élĂ©vation sont formĂ©es de l’adhĂ©sion pleine d’art de plus de vingt coquillages diffĂ©rents de grandeur et de forme ; on se tromperait si on croyait que ces ouvrages sont de purs enfantillages, rien ne reproduit comme ces Ɠuvres d’art l’effet de ces vastes dentelles gothiques des cathĂ©drales du moyen Ăąge » TachĂ© 1856. À la fin du siĂšcle, plus modestement, dans les petits ports bretons et normands, ce sont des phares ou des barques qui sont figurĂ©s en coquillages. Jouant avec les espaces et la couleur locale, l’artisanat se dĂ©veloppe au point que les cĂŽtes françaises exportent Ă  partir des annĂ©es 1860 ces souvenirs vers d’autres territoires touristiques 34. & 48Objets d’histoire – et de PrĂ©histoire – naturelle, objets ethnographiques, souvenirs intimes ou collectifs de la conquĂȘte de territoires – qu’il s’agisse des plages ou des Ăźles lointaines –, les coquillages apparaissent comme des choses d’autant plus sĂ©duisantes qu’elles peuvent porter des rĂ©cits multiples. Dans le théùtre des objets de l’appartement bourgeois, ces objets isolĂ©s ou rĂ©unis en collection disent le double dĂ©sir de capter ou tout au moins de se familiariser avec les lointains, les profondeurs des sols et des mers et le passĂ© de la terre comme de l’homme. 49Il se pourrait que l’attrait toujours actuel des sciences ethnographiques pour les coquillages se nourrisse de tous ces imaginaires entremĂȘlĂ©s et endossĂ©s par les coquillages au cours du xixe siĂšcle. De8 Ă  10 jours, Ă  partir de 17.500 €. Voyage-chasse.com, tĂ©l.: 03 26 35 30 54 et voyage-chasse.com. Salon de la chasse et de la faune sauvage de Rambouillet, Ă  Mantes-la-Jolie (92), sur l
Art orientĂ© objet, et autres animaux chiens, ours, faisans..., au MusĂ©e de la chasse et de la nature hiver 2014 PremiĂšre oeuvre Ă  dĂ©couvrir, aprĂšs le sas d'entrĂ©e, "La peau de chagrin", installation sculpture en rĂ©sine, tricot, ampoules fluoro-compactes et dĂ©tecteur de prĂ©sence 400 x 500 x 500 cm, 2009-2010 C'est un grand ours, oui un ours qui se prĂ©sente et se dĂ©robe tout de suite aprĂšs au regard. Le regardeur curieux en levant l'Ă©toffe d'un lourd rideau noir dĂ©couvre un ours tricotĂ© de blanc, se dressant sur ses pattes de derriĂšre et il dĂ©clenche en surplomb une myriade d'ampoules Ă  basse consommation. "LumiĂšre crĂ©pusculaire qui Ă©claire la moiteur d'une nuit Ă©cologue, celle d'un paradoxe vertigineux voulant que l'Ă©nergie produite pour voir, comme celle qui le fut pour prĂ©server la trace polaire [la glace plutĂŽt, qui fondrait comme peau de chagrin, qu'est ce que j'ai encore recopiĂ© ?], a gĂ©nĂ©rĂ© en une minute l'Ă©quivalent de l'irradiation de trois radiographies successives. Absurde, existentiel", dit le catalogue d'expo. Je n'ai pas imaginĂ© tout cet art conceptuel en dĂ©couvrant l'installation, incroyablement prenante et attractive. Je me suis amusĂ©e Ă  ouvrir le rideau plusieurs fois de suite, profitant du peu de visiteurs ce vendredi de Saint-Valentin, les gens bossent ou sont occupĂ©s Ă  se faire des cadeaux. Comme moi qui suis ce jour lĂ  en quĂȘte, je ne vais pas dire en chasse, d'un cadeau pas destinĂ© au Valentin que je n'ai pas. Je me retrouve avant et aprĂšs le musĂ©e Ă  traĂźner dans le Marais, dĂ©terminĂ©e Ă  faire chauffer et ma carte culture et aussi la Visa, pour rĂ©compenser la gentillesse d'une maman russe qui invite ma veinarde de fille Ă  Val d'IsĂšre, excusez-du peu. Il y a des magasins sympas partout, Antoine & Lili fourniront le foulard en soie forcĂ©ment sauvage et le caviste du coin le Proseco qu'elles boiront auprĂšs du feu de cheminĂ©e. Des cheminĂ©es, il y en a beaucoup dans les deux hĂŽtels XVIIe rĂ©cemment rĂ©novĂ©s, qui forment le nouveau MusĂ©e de la chasse et de la nature. Me souvenais surtout comme tout le monde sans doute des fantastiques trophĂ©es de chasse, et de l'autre ours polaire, le naturalisĂ©, prĂȘt Ă  vous envelopper de ses griffes, debout sur ses pattes de derriĂšre, au premier Ă©tage. L'ours fabriquĂ© par Art orientĂ© objet est faux, mais encore plus spectaculaire. spectaculaire. Il s'offre dĂ©mesurĂ©ment Ă  la vue, au milieu d'une explosion de lumiĂšre, des ampoules tombant du plafond diffusant quelques secondes une lumiĂšre violente, stridulente, jaune, paroxystique. On ne sait oĂč regarder, la bĂȘte elle aussi campĂ©e debout et menaçante, comme son congĂ©nĂšre du dessus, mais sa fourrure est tricotĂ©e, blanche cĂŽte de mailles pour le protĂ©ger du froid, l'oeuvre est incroyable d'humour surrĂ©aliste et glaçante d'effroi, aussi. Ca ne dure pas longtemps, cet Ă©clairage apocalyptique, pas le temps de tout absorber, d'autant que je me contorsionne vers le bas pour photographier l'animal et son faisceau d'ampoules dans sa totalitĂ©, pas facile, je suis perclue. Une barriĂšre empĂȘche de s'approcher de l'oeuvre, d'ailleurs ce serait ballot de s'Ă©taler sur l'ursidĂ© quand tout s'Ă©teint, des fois qu'il se rĂ©veille et dĂ©chire sa gangue de tricot. Au revers du rideau un panneau d'avertissement nous signale qu'il est dangereux blablabla de s'exposer Ă  Mr Bear 100 000 volts, je brave les conseils Ă©clairĂ©s et n'empĂȘche, je m'amuse comme une gamine Ă  attendre les prochain allumage des bougies, fiat lux sur le gĂąteau d'anniversaire bien glacĂ©. Les yeux un peu rouges, je quitte Ă  regret la taverne de l'ours, quand d'autres visiteurs viennent ĂŽ sacrilĂšge s'incruster dans mon palais des merveilles. Dans le petit sas prĂšs du rideau dĂ©limitant l'antre de l'ours, des textes affichĂ©s sur les murs explicitent le projet d'Art orientĂ© objet. On peut aussi observer des miniatures dans des boĂźtes en vitrine, assemblages rigolos. Qu'est ce qui me prend alors de chercher dans le bric Ă  brac des petites sculptures rassemblĂ©es par les artistes la prĂ©sence de l'obsĂ©dant volatile que je sais devoir trouver sous peu, je le veux. Birdy Nam Nam qui m'est apparu Ă  plusieurs reprise dans ma "Party" Ă  Libourne et qui reviendra par la suite ailleurs et en tous lieux, n'en ai pas fini avec ce symbolic bird, j'ai nommĂ© le faisan. PlutĂŽt choquĂ©e donc en haut de l'escalier de tomber nez Ă  nez avec des tableaux reprĂ©sentant des faisans... Je le savais, je le pressentais. Je sors Ă  l'Ă©poque de Libourne oĂč j'ai eu ma dose d'enlightments, d'Ă©clairages individuels singuliers sur mon don de prescience qui ne me sert Ă  rien sauf Ă  me poser des questions, Ă  Ă©pater ma galerie de mĂšre et unique copine confidente mes autres proches soit indiffĂ©rents soit sceptiques devant mes dons exceptionnels, qu'attend la Foire du TrĂŽne, mieux que Madame Irma, la femme qui prĂ©dit l'arrivage imminent de faisans. Bon OK c'Ă©tait facile en fait, on est ici au musĂ©e de la chasse, si le faisan c'est pas du gibier... Wildbrett sinclair, on vous dit... Mais j'assure que j'avais totalement oubliĂ© cette dimension thĂ©matique du lieu quand, une fois sortie de la fosse aux ours, j'ai eu cette impression d'immĂ©diatetĂ©, quasi un frisson je vais voir un faisan quelque part. Comme l'ogre qui sent la chair fraiche, moi je sens la viande faisandĂ©e. Pas manquĂ©, Ă©tonnant quand mĂȘme que les premiers animaux façon gibier se prĂ©sentant Ă  l'oeil du visiteur soient des oiseaux sauvages, peints au XVIIIe, toute une chasse gardĂ©e ou un Ă©tal de volaillier perdrix, cailles et faisans, bien sĂ»r. Partout sur les murs, sous vitres, morts ou vifs, du roux, du mordorĂ©, de la plume un peu Ă©teinte mais royale. Rapporter un faisan de sa chasse ça en jetait dĂ©jĂ , l'objet de convoitise et de fiertĂ© est Ă  peindre, souvenirs de ces trophĂ©es garnissant les murs. Pas si still life que ça moi, un peu fiĂ©vreuse d'avoir devinĂ©-senti le vent du faisan avec mon sacrĂ© flair ou mon flair sacrĂ© de fine limiĂšre, et je dĂ©gaĂźne illico le portable pour apporter la preuve de ma nouvelle faisanderie. Encore une nouvelle preuve d'une certaine qualitĂ© d'intuition mais on est au musĂ©e de la chasse, bĂ©casse !. Tout de mĂȘme il est vrai que toutes sortes de tableaux d'animaux auraient pu accueillir les visiteurs dans l'antre des chasseurs, et pas forcĂ©ment des faisans. Pas non plus l'effet inconscient de la mĂ©moire d'un lieu dĂ©jĂ  visitĂ©, j'ai une mĂ©moire de poisson rouge, c'est pour ça que j'Ă©cris ces pages et ces pages... Je suis venue voir cette expo d'Art orientĂ© objet parce que c'Ă©tait les derniers jours, d'une part - et je la chronique trois mois plus tard, autant dire en gruyĂšre, car le catalogue m'est tombĂ© des mains, et le lieu avait Ă  lui tout seul plus de force que toutes les installations et oeuvres rĂ©unies ici par le couple d'artistes Marion LAVAL-JEANTET et Benoit MANGIN. Je n'ai pas aimĂ© Ă  l'Ă©tage les photos de leurs expĂ©riences mystico-illuminĂ©es, d'un new age crispant, sur les raports hommes-animaux. Louable dans l'esprit peut ĂȘtre, ratĂ© pour le fond, obscur et dĂ©goĂ»tant, ce sang adĂ©nisĂ©, ces Ă©prouvettes, pas traĂźnĂ© longtemps lĂ  haut. Les installations du premier Ă©tage passent beaucoup mieux, souvent pleines d'humour et d'intĂ©rĂȘt, toujours dĂ©calĂ©es dans ce lieu feutrĂ©, lĂ  fonctionne mieux leur art conceptuel, traitĂ© de maniĂšre minutieuse, matiĂšres organiques et humaines, autour du thĂšme de l'animal en danger. Bonnes idĂ©es exposĂ©es dans l'Ă©crin magnifique du monument historique Chasse-pĂȘche-nature-et-traditions. J'aurais pu y retourner plus tĂŽt dans ce musĂ©e, pas venue depuis la premiĂšre ouverture dans les annĂ©es 1990-2000. Mes deux garçons pas encore trĂšs grands mais dĂ©jĂ  pour l'aĂźnĂ© d'une vraie nature de guerrier, aimant jouer avec des fusils imaginaires, devenaient chasseurs-cueilleurs l'Ă©tĂ© au royaume de MasquiĂšres. Grands amateurs d'animaux que nous ne possĂ©dions pas pardon, salut Ă  toi Hector le roi des chats indiffĂ©rents, ils avaient fort apprĂ©ciĂ© la visite de ce musĂ©e pas tout Ă  fait comme les autres. Longtemps aprĂšs, le cadet devenu Ă©lĂšve-comĂ©dien Ă©tait venu jouer avec le conservatoire du VIIIe arrondissement dans ces murs vĂ©nĂ©rables et pleins de charme. Comme d'habitude partie galoper ailleurs je ne l'ai pas vu jouer, ni ses petits camarades, dont la belle aristocrate Alexandra, la fille du directeur du musĂ©e et pas Ă©trangĂšre Ă  sa programmation culturelle, et je le regrette bien. J'arpente les piĂšces du musĂ©e, l'architecture est sublime, les escaliers en pierres creusĂ©es par les pas de l'aristocratie parisienne, comtes et marquises ont agrippĂ© les mĂȘmes rampes en fer forgĂ©, ont dĂ©ambulĂ© sous les mĂȘmes poutres, regardĂ© par les fenĂȘtres Ă  meneaux donnant encore Ă  voir toits et cours du passĂ© parisien. Luxe calme et voluptĂ©, des tableaux, des meubles, des tapis. Le musĂ©e montre une sĂ©lection d'oeuvres d'art, principalement peintures et sculptures, inspirĂ©es par le thĂšme et le motif de la chasse. Tout ça dans ce lieu feutrĂ©, chic et respectable, qui pourtant Ă©voque le monde de la forĂȘt et des bois, de la nature sauvage. Se rappellent Ă  nous dans cet univers clos et urbain la faune et flore, les odeurs fraiches des sous-bois ou musquĂ©es de vĂ©neries. La hauteur sous plafond, la beautĂ© des lieux, l'espace rappellent que ces hĂŽtels Ă©taient compris comme le pendant parisien des manoirs et chĂąteaux en province de leurs propriĂ©taires, quand rapprochĂ©s de la cour. On imagine les chasses et les courses dans les bois, Ă  courre et Ă  pied, en quĂȘte du gibier Ă  ramener, des liĂšvres-faisans-sangliers-cerfs-biches-ours-Ă©lans-dinosaures, de France et Navarre et bien d'autres contrĂ©es. L'aristocratie a beaucoup chassĂ©, le privilĂšge ancestral de ceux qui vont Ă  cheval. Les rois de France ont Ă©tĂ© de tout temps des chasseurs passionnĂ©s. A juste titre ces oeuvres sont conservĂ©es ici, dans la Fondation François Sommer pour la chasse et la nature. L'esprit n'est pas passéïste, seulement respectueux d'une tradition qui a ses dĂ©tracteurs, la chasse. Ce n'est pas moi, niĂšce de prĂ©sident du syndicat des chasseurs du Lot et Garonne, grand trufficulteur et Ă©leveur de chiens de chasse, qui vait aller critiquer ce sport, ou ce passe temps, si meurtrier soit-il. En d'autres temps j'ai vu ma dose de corridas, sans les apprĂ©cier plus que cela, passĂ© l'admiration devant le codifiage du rituel. Quelque chose de la fascination exercĂ©e par la pompe de la lithurgie catholique. On peut ne pas croire et sentir la dimension sacrĂ©e dans le rituel. Le fait que des animaux soient tuĂ©s, je ne pose pas de jugement moral. L'homme a d'abord chassĂ© pour se nourrir, aprĂšs la civilisation et ses raffinements brutaux sont passĂ©s par lĂ , ses dĂ©voiements aussi. Quoi qu'il en soit, mon grand-pĂšre et mon pĂšre chassaient aussi, sur leurs terres et ailleurs. J'aime la forĂȘt et les marches dans la nature. Par contre je ne tire pas sur les oiseaux, j'ai peur des sangliers et je cours bien moins vite qu'un liĂšvre. Pas de danger avec moi donc. Mais j'ai apprĂ©ciĂ© ce lieu hors du temps, bardĂ© de beaux meubles, boiseries sculptĂ©es, marqueteries, et vitrines toutes dignes d'intĂ©rĂȘt. Et favorable Ă  l'intĂ©gration de piĂšces d'art contemporain, en rĂ©sonance avec ses propres collections. J'ai longtemps gardĂ© dans mon portefeuille un carton pour une exposition de photographies de nature, des paysages graves de Jean-Luc Chapin, qui s'est tenue en 2013 au MusĂ©e de la chasse. LaissĂ© filer le temps, sans voir l'expo de ce photographe aux origines aquitaines, dĂ©couvert lors d'un festival photographique Ă  Pomerol terre peu giboyeuse, les arpents de vignes laissant peu de place aux sous-bois. Dommage, son expo a dĂ» ĂȘtre magnifique en ce lieu. Je reviens Ă  l'exposition artistique, celle du musĂ©e de la chasse, qui sent les meubles cirĂ©s et aussi la forĂȘt. Moi aussi, j'aime la forĂȘt et rĂȘve Ă  "ces bĂȘtes qu'on dit sauvages", un vieux titre de A. Demaison, dans la bibliothĂšque. J'aimerais marcher dans la nature, Ă  l'affĂ»t des bruits de la vie sauvage, j'adorerais l'ambiance de la chasse, mais pas l'esprit de compĂ©tition, bien trop sauvage moi mĂȘme. Jamais je ne tirerai sur des oiseaux ou des lapins crĂ©tins, j'ai peur des sangliers et cours bien moins vite que le liĂšvre [le lĂ©vrier chasse le liĂšvre]. Pas de danger avec moi donc. Mais j'ai apprĂ©ciĂ© ce lieu hors du temps, le musĂ©e bardĂ© de beaux meubles, boiseries sculptĂ©es, marqueteries, et vitrines toutes dignes d'intĂ©rĂȘt. Et sa politique d'intĂ©gration lors d'expos temporaires de piĂšces d'art contemporain, en rĂ©sonance avec ses propres collections. J'ai beaucoup aimĂ© aussi "Course pour le cornebrame" ou "Machine Ă  faire chanter les cerfs dans la brume", cornemuse conçue avec la peau d'un cerf entier, bourdons travaillĂ©s pour rendre le son grave du brame du cerf , et vidĂ©o de sa mise en marche. Seconde vie offerte Ă  un spĂ©cimen abattu par les chasseurs, taxidermisĂ© sous une forme d'outre vide, le ventre de la bĂȘte est converti en poche rĂ©servoir Ă©tanche suspendue aux lĂšvres de l'instrumentiste, qui n'a d'autre choix pour l'actionner que de prendre le cerf Ă  bras le corps et de se prĂȘter Ă  un bouche Ă  bouche tragique. [extrait du catalogue] J'ai ramassĂ© par terre dans le musĂ©e une petite feuille arrachĂ©e d'un calepin, couverte d'une Ă©criture enfantine, vestige d'un atelier scolaire sans doute oĂč l'Ă©colier devait inventorier ou se souvenir de tout ce qu'il avait vu lors de sa visite au musĂ©e. Voici la photo de ce prĂ©cieux petit papier, et les miennes, je n'en dirais pas plus, se rĂ©fĂ©rer au site du musĂ©e et d'Art orientĂ© objet pour des explications nourries. Les oeuvres se chargent de nourrir ma rĂȘverie, de me rappeler le passĂ© ou les possibles de l'avenir, se frotter Ă  l'art et l'intelligence des artistes aiguise notre sensibilitĂ©, pas toujours besoin de thĂ©orisation et de cours d'histoire de l'art. Contient des textes remaniĂ©s du catalogue de l'exposition - 3 mois plus tard RestĂ©e une heure attablĂ©e au jardin de Libourne, en train d'Ă©crire ces lignes comme d'habitude bien aprĂšs la bataille, chroniqueuse du temps passĂ©. En terre aquitaine ce dimanche de mai le temps passe vite aussi, il fait beau, je reste assise longtemps entre ombre et soleil sol y sombra, les mots de la corrida, on y est presque. Je me dĂ©cide enfin Ă  lever la plume ou la souris, et rĂ©pondre aux appels de ma mĂšre qui veut sortir, et m'extirpe Ă  regret de ma tonnelle de nature sauvage, cachĂ©e des maisons des voisins par l'aubĂ©pine, le chĂšvrefeuille et les lauriers, pas de locataires qui risquent de passer dans l'allĂ©e comme autrefois, je suis chez moi. Quelques mĂštres Ă  faire dans la rue pour rejoindre une exposition d'un autre genre l'exposition canine annuelle de Libourne, en fait la 37e exposition canine nationale, qui a lieu au parc de l'Epinette de mon enfance, oĂč je donnais du pain Ă  un couple de daims Ă  travers le grillage. Des toboggans ont remplacĂ© les biches dans l'enclos, mais l'Ă©tang ne manque pas de canards et d'oies. Sur la grande pelouse au soleil de mai ont concouru de beaux chiens de race, leurs maĂźtres les faisant "tourner" en courant auprĂšs d'eux en laisse pour leur prĂ©sentation au public, allure, poil, taille Ă©valuĂ©s sous l'oeil aiguisĂ© des juges. Ma mĂšre et moi sommes restĂ©es deux heures sur le banc juste derriĂšre le podium, nous aurions pu caresser les chiens remportant les premiers prix, gratifiant leurs maĂźtres de coupes, encombrantes rĂ©compenses. On a juste touchĂ© Ă  nos canettes d'Orangina. Plaisir minuscule des premiĂšres gorgĂ©es de biĂšre fraĂźche Ă  cĂŽtĂ© de ma mĂšre, je suis bien, le bonheur est lĂ  en fait, on est tout l'une pour l'autre, ça ne suffit pas mais on est bien. Devant nous passe et repasse une femme, chargĂ©e de poser sur les marches du podium Ă  un mĂštre devant nous, nous sommes aux premiĂšres les coupes destinĂ©es aux vainqueurs. Pour Ă©valuer la durĂ©e du show canin, qu'on voudrait voir durer le plus longtemps possible, toutes au plaisir de se trouver lĂ  dehors, je surveille le nombre des coupes restant Ă  dĂ©cerner, encore en quantitĂ© impressionnante sur une table croulant sous les dorures, Ă  l'ombre des arbres. On est tranquilles ça ne risque pas de se terminer tout de suite, il en sort toujours de nouvelles, tirĂ©es d'un carton par la dame. Les coupes rĂ©servĂ©es aux grands gagnants sont gigantesques en taille et fort laides, Ă©normes, ventrues et dotĂ©es d'un couvercle. Oui on dirait bien des urnes funĂ©raires bling bling. La porteuse de coupes, Ă  qui on ne demandait rien, nous lance une plaisanterie d'un goĂ»t douteux "ça peut servir pour enterrer la grand-mĂšre, pas besoin d'aller au funĂ©rarium !" Qu'a t-elle Ă©tĂ© sortir ça Ă  ma vieille mĂšre, qui s'Ă©tonnait joyeusement de la taille des horribles et fort convoitĂ©s trophĂ©es en inox or et argent. Cruel manque de tact de l'innocente girondine, n'a-t-elle pas que nous avons l'Ăąge ma mĂšre et moi des grand-mĂšres bonnes Ă  jeter au feu, l'une avĂ©rĂ©e et l'autre potentielle ? D'ailleurs, dois-je le rapporter ici, mais ce blog artistico-machin est depuis toujours un grand et improbable fourre-tout, ça me fait penser que je me suis dĂ©jĂ  fait traiter de vieille ce matin c'est ma fĂȘte ! Et lĂ  c'Ă©tait pas de la parano... Au marchĂ©, en passant avec mes tomates coeurs-de-boeuf prĂšs de la fontaine oĂč s'avinaient quelques pauvres types, j'ai bien cru tomber Ă  la renverse quand j'ai entendu sonner Ă  mon endroit un saisissant "tiens la vieille qui arrive", un truc comme ça, suivi de "la rombiĂšre"... Bon sang j'aurais bien sorti les chiens ! C'est un black qui m'affublait de ces jolis compliments, je me suis approchĂ©, "c'est Ă  moi que vous parlez ?" Il a sorti les avirons, bredouillĂ© que s'il avait dit "vous ĂȘtes jolie ou sexy" je n'aurais pas fait attention... Tu parles. J'ai dĂ» faire une drĂŽle de tĂȘte et lui ai demandĂ© de s'excuser, Ă  ce pochtron qui rigolait de moi. Il a obtempĂ©rĂ© et m'a mĂȘme couru aprĂšs pour m'embrasser et j'ai dĂ» ressentir le contact de sa peau en sueur, et lui mĂȘme n'Ă©tait plus trĂšs jeune. Seul contact physique du week end. Bon ça m'a contrariĂ©e sous le soleil plombant du retour, malgrĂ© ma courte jupe en jean et mes ballerines et mes jambes Ă©pilĂ©es, rien Ă  faire je suis grosse et j'ai l'air d'une rombiĂšre, ça craint. Je n'aurais pas pu concourir Ă  l'Epinette cet aprĂšs-midi dans la catĂ©gorie des jeunes chiennes, je ne suis mĂȘme pas bitchy et n'ai droit qu'Ă  la coupe du funĂ©rarium, couvercle fermĂ© sur la jeunesse disparue, alors que rien n'a vraiment commencĂ©. Ouaf, ouaf gĂ©missements canins. La vraie grand-mĂšre elle, n'a cure de sa vieillesse prĂ©sumĂ©e, elle a encore du chien et regrette bien de ne pas avoir pris de crayon pour noter les quelque 150 races reprĂ©sentĂ©es par les 800 chiens Ă  la fĂȘte. Elle a du mal Ă  se rappeler du nom du barzoĂŻ, "qu'est-ce-qu'il Ă©tait beau celui lĂ , grand, ondulĂ©". On se rappelle mieux des affreux chiens nus du PĂ©rou et de Chine, ou de la trogne des carlins. Pour moi rien ne vaut les pointers et les setters anglais, forever Dickou. J'ai pourant bien retenu, dans le dĂ©sordre et pas par ordre de grandeur, le grand danois un veau, le mythique Irishwolfhund, le schnauzer barbichu comme un Prussien austro-hongrois, le cavalier king charles si cute, le chihuahua si menu, le yorkshire Ă  mĂ©mĂšre Penelope Cruz, sors de ce corps !, le border collie genre Lassie, le terrier de Norfolk boule de poils, le bouvier bernois genre de gros saint-bernard etc. etc. J'ai toujours Ă©tĂ© fan de "la Maison de Toutou" ! Gaston FĂ©bus aurait aussi apprĂ©ciĂ© l'antique Ă©mission, ayant possĂ©dĂ© jusqu'Ă  1600 chiens, compagnons recevant les meilleurs soins remĂšdes et menus figurent dans le "Livre de la chasse" de G. FĂ©bus. Une exposition artistique, celle lĂ  j'en ai vu une autre Ă  Libourne, celle de la collection Guerlain. AllĂ©e au vernissage avec ma mĂšre, bu du crĂ©mant du mousseux quoi du Clos des Cordeliers et du saint-emilion, et surtout bu les paroles du sympathique, brillant et drĂŽle conservateur du musĂ©e de Libourne, Thierry Saumier, j'y suis revenue le lendemain pour la Nuit des musĂ©es, il prĂ©sentait les sĂ©ries de dessins exposĂ©s. Auparavant il a fait une confĂ©rence au musĂ©e des beaux arts premier Ă©tage de la mairie, avec la restauratrice Tiziani Mazzoni pour prĂ©senter la restauration en cours de l'oeuvre d'Edmond Dupain "La mort des derniers Girondins", une huile sur toile datant de 1880 de grandes dimensions 225 x 320 cm. Les Ă©lĂ©ments permettant de comprendre les rĂšgles de conservation employĂ©s pour la restauration exemplaire de ce tableau sont trĂšs intĂ©ressantes. PlutĂŽt acadĂ©mique, la grande toile de 1860 reprĂ©sente deux Girondins tuĂ©s au pistolet, en passe de se faire dĂ©vorer par des molosses. Presque une scĂšne de chasse, les chiens reprĂ©sentĂ©s Ă©taient-ils des bergers ou mastiffs, je ne saurais dire, mais dĂ©sormais je m'y connais un peu plus. Revenons Ă  nos labradors golden retriever, une race que ma mĂšre adore et dont elle nous a tannĂ©s au tĂ©lĂ©phone pendant deux heures, alors que jamais elle ne parle d'animaux et que nous n'en avons jamais eu Ă  mon grand dam, exceptĂ© les chiens de chasse dans le Lot et Garonne chez les grands-parents. Elle a eu la chance Ă  MagnĂ© d'avoir "dans son jeune temps" un cocker roux, aux grandes oreilles qui pendaient, "on l'adorait Quiram, il allait Ă  la minoterie tous les jours et ses oreilles Ă©taient toutes collĂ©es de farine, qu'est ce qu'il Ă©tait aimable". Est-ce un signe, que je lise tout Ă  l'heure en anglais dans le texte les mots "cocker spaniel", nom entendu cet aprĂšs-midi dans la bouche de la juge du concours canin. La race du chien de Young Renny, hĂ©ros Ă©ponyme de la saga "Jalna" de Mazo de la Roche, j'en lisais en français les volumes dans le dĂ©sordre quand j'avais quinze ans, empruntĂ©s Ă  la bibliothĂšque municipale. J'adorais les frasques des Whiteoaks, voulu prendre un peu de madeleine de Proust, mais Mado n'est pas Marcel et ça a bien vieilli ces histoires de famille Ă  la moralitĂ© dĂ©modĂ©e. Ce nouvel engouement de ma mĂšre, qu'on ne lui connaissait pas du moins, est dĂ» Ă  sa rencontre rĂ©cente avec le beau chien accompagnant les gens de Chartres venus passer quelques jours avec elle Ă  Libourne. Venus visiter l'Aquitaine ils l'ont bien baladĂ©e ma mĂšre, et le chien dans le coffre. Elle a bien flashĂ© sur leur golden retriever, jamais vu un chien aussi beau et gentil jamais approchĂ© et hĂ©bergĂ© sous son toit, plutĂŽt, ça lui a changĂ© les idĂ©es. Pas de ressassement morbide, bien qu'elle ait connnu ce couple grĂące Ă  son groupe de parents endeuillĂ©s. Christophe notre poisson dĂ©sormais hors de l'eau a dĂ» passer aprĂšs les histoires du chien, gentil, bien Ă©levĂ©, un amour tout ce que n'Ă©tait pas Christophe, tous les discours qu'elle nous a tenus dessus, ça faisait plaisir. A ma grande honte, venue quelques jours aprĂšs eux j'ai vu qu'elle n'avait pas enlevĂ© la poussiĂšre du salon et que les araignĂ©es rĂšgnent Ă  nouveau sur le plafond, mais ça n'a pas dĂ» beaucoup perturber le chien qui a couchĂ© dans l'ex-bureau de mon pĂšre Ă  la tapisserie aux faisans d'ailleurs, avant d'ĂȘtre relĂ©guĂ© dans le couloir, moins chargĂ©. Ce n'est pas pour autant que ma mĂšre va adopter un cocker ou un labrador, qui lui tiendrait pourtant une compagnie avantageuse, il faudrait que je balaye les croquettes et nettoie les crottes au jardin, impossible. Des chiens de chasse mon grand-pĂšre agriculteur et mon pĂšre son fils, qui chassait parfois, en avaient aussi. J'apprends dans le petit guide "FĂȘtes et jeux au Moyen Age", paru chez Équinoxe, que les "dogues de grand prix venant d'Angleterre", au temps de Gaston FĂ©bus, Ă©taient munis de colliers Ă  pointes de fer pour leur protĂ©ger gorge et poitrail. Les vieux colliers en cuir de nos chiens Ă©taient beaucoup moins agressifs. A l'exposition canine de Libourne, outre les golden retriever devant lesquels ma mĂšre fondait, j'ai revu les chiens de la famille, Ă©pagneuls bretons, cortals, braques, beagles, braquards, jusqu'Ă  notre propre chien, le chien de mon pĂšre qui Ă©tait gardĂ© Ă  MasquiĂšres, Dick le setter irlandais, tuĂ© d'un coup de fusil parce qu'il chassait ses canards par un voisin irascible et jaloux, au nom de chien court sur pattes et lui court en humanitĂ©, Basset. "Riez, riez, Dickou est mort", ainsi morigĂ©nai-je ma mĂšre et ma grand-mĂšre qui devisaient gaiement alors que l'amour de ma vie Ă©tait mort, consternĂ©e, Ă  quatre ans, cachĂ©e sous la table Ă  MasquiĂšres. Pour boucler la boucle et vendre la peau de l'ours blanc, je laisse le mot de la fin Ă  la poĂ©sie du beau roman "confession" de Sebastian Barry, "Du cĂŽtĂ© de Canaan", le texte de la toute fin du livre que je viens juste de terminer, un des plus beaux lus cette annĂ©e, entre en rĂ©sonance bizarre avec l'ours de la "Peau de chagrin" splendeur et misĂšre de la comĂ©die humaine et animale. Dans ce roman magnifique aussi la boucle est bouclĂ©e, car au seuil de sa mort la narratrice, une vieille Irlandaise traquĂ©e-chassĂ©e-Ă©migrĂ©e-rĂ©fugiĂ©e - en AmĂ©rique du cĂŽtĂ© de Canaan revoit dans une illumination le grand ours qui avait semĂ© la panique en pĂ©nĂ©trant dans la maison de son pĂšre Ă  Dublin. "Et l'obscuritĂ© Ă©tait si obscure que je la voyais comme une lumiĂšre, bien qu'elle ne le soit pas, c'Ă©tait une noirceur que je comprenais bien, c'Ă©tait les entrailles de quelque chose, comme des pĂ©pins, comme des amandes, des poĂšmes difficiles et des objets de Dieu que Dieu ne dĂ©voile pas, qu'Il garde secrets et merveilleux, presque Ă©goĂŻstement, cupidement, mais qui pourrait Le lui reprocher ? L'obscuritĂ© se referma sur elle mĂȘme, comme un brouillard miniature, elle tourna, tourna et avança, et dessina soudain, avec une grande clartĂ© et une adorable simplicitĂ©, une crĂ©ature qui dansait, dansait lentement, son collier incrustĂ© de verroteries, luisant sombrement, dansant, dansant, la longue silhouette souple d'un ours." "On Canaan's side", Sebastian Barry, 2011 - et pour terminer sur une note littĂ©raire, parce que je relis "Les grands singes" du grand Will Self, deux photos des collections du musĂ©e, singeries, qui descend l'un de l'autre ?
Uneraison pour laquelle les consĂ©quences Ă©cologiques et Ă©volutionnistes de la chasse aux trophĂ©es ont rĂ©cemment suscitĂ© l’intĂ©rĂȘt, est que les biologistes ont
Un mode de chasse est une technique utilisée dans l’objectif de capturer l’animal MODES DE CHASSE PRÉFÉRENTIELS DANS LE RHÔNEUn mode de chasse est une technique utilisĂ©e dans l’objectif de capturer l’animal CHASSE DU GRAND GIBIER AUX CHIENS COURANTSProcédé où les chiens pourchassent le gibier chevreuil, sanglier, cerf le plus longtemps possible afin de le faire sortir de la forêt autour de laquelle sont postés les tireurs aux endroits habituels de passage du gibier. Les “chiens courants“ sont utilisés pour débusquer l’animal puis le poursuivre en remontant sa voie odeur qu’il laisse au sol grâce à la puissance de leur flair, tout en aboyant constamment. Cela signale aux chasseurs le circuit emprunté par l’animal CHASSE DU PETIT GIBIER À PLUMES AU CHIEN D’ARRÊTC’est une chasse individuelle qui se pratique ordinairement avec un ou deux chiens dit “d’arrêt“. Le chien quête devant son maître à la recherche d’une émanation*. Lorsqu’il la détecte, il la remonte pour se rapprocher le plus possible du gibier mais sans l’attraper. Le chien se fige alors prenant une position caractéristique jusqu’à l’envol du gibier. Le chasseur peut ainsi tirer l’oiseau que le chien rapportera* odeur laissĂ©e dans l’air ambiant par l’oiseauLA CHASSE DES PIGEONS ET DES GRIVESCette pratique, dite “chasse aux oiseaux“, effectuée à l’affût, avec des appeaux* ou en longeant les haies, constitue une activité cynégétique habituelle de nombreux chasseurs du RhĂŽne.*appeau instrument utilisĂ© pour attirer un animal par le bruit qu’il produitLA CHASSE DU GIBIER D’EAU À LA PASSÉE OU AUX APPELANTSC’est une chasse très spécialisée exigeant des connaissances approfondies sur les anatidés*. Elle consiste à disposer sur une mare des canards vivants ou artificiels appelants dont le rôle est d’attirer les canards sauvages pour les faire poser. Cette chasse se pratique aussi en attendant les canards lors de leur passage habituel du matin et du soir, c’est la passée.*famille des canardsL’émergence de nouveaux modes de chasseLA CHASSE À L’ARCCette chasse, silencieuse, est particulièrement difficile. Nécessitant d’approcher de très près le gibier convoité pour le tuer net, elle demande une parfaite connaissance de la forêt et des espèces. C’est en effet à quelques mètres seulement qu’il faut approcher le gibier avant de décocher une flèche. On chasse alors à l’affût ou à l’approche. Tous les types de gibiers peuvent être chassés à l’arc de l’alouette au sanglier. Une formation spécifique est ne pas confondre avec l’arbalĂšte qui est interdite Ă  la chasseLa chasse Ă  l'affĂ»t du chevreuil et du sanglier LA CHASSE À L’APPROCHE ET À L’AFFÛT DU CHEVREUIL ET DU SANGLIERCette chasse basée sur l’observation et la discrétion est principalement pratiquée de juin à août et a pour but de contenir les populations de grand gibier et de participer à leur bonne gestion en prélevant prioritairement les animaux déficients ou malades. Elle permet aussi d’éviter que les sangliers ne viennent commettre des dégâts aux modes de chasse traditionnels qui séduisent à nouveauUn équipage de vénerie à pied sur lièvre exerce dans le Rhône. Il en existait dix au 19e siècle. Ce mode de chasse consiste à poursuivre le lièvre avec des chiens courants créancés ne chassant que cette espèce. Le maître d’équipage et les accompagnateurs suivent alors leur meute à pied sans arme. L’objectif étant de pourchasser l’animal le plus longtemps possible. La beauté du travail des chiens prime sur la très rare prise de l’animal par la meute environ une fois sur vingt. Une vingtaine d’équipages pratique la vĂšnerie sous terre renard, blaireau et ragondin à l’aide de chiens qui rentrent dans les terriers. On note également plusieurs équipages de chasse au vol à l’aide de rapaces dressés. On peut donc très bien chasser sans fusil grâce au concours de chiens ou de rapaces dressés à cet effet. PostĂ©sur: Mai 30, 2022 DerniĂšre mise Ă  jour le: Mai 30, 2022 Commentaires: 0 Dans la catĂ©gorie : Écotourisme et conservation Écrit par: Édouard Cabrera L'observation des oiseaux, comme les safaris photographiques, est une alternative Ă  l'ancienne chasse sportive, qui dĂ©cimait des populations entiĂšres d'animaux endĂ©miques et menacĂ©s.
Les points forts de l’édition 2011Une logistique repensĂ©e pour le confort de tous Le nouveau site va permettre de crĂ©er un parking exposant dont l’accĂšs sera sĂ©parĂ© des flux de circulation visiteurs. Une des entrĂ©es sera rĂ©servĂ©e aux exposants et aux accĂšs VIP, l’autre entrĂ©e servira aux accĂšs visiteurs. Ce sont donc deux accĂšs diffĂ©rents qui vont permettre, par des grands axes routiers, une vraie sĂ©paration des flux avec, Ă  l’intĂ©rieur du site, un stationnement diffĂ©renciĂ© et rĂ©servĂ© Ă  les nouveautĂ©s concerneront aussi l’organisation logistique spĂ©cifique au montage et au dĂ©montage. Qu’il fasse appel Ă  des transporteurs de gros volumes ou Ă  des standistes, chaque exposant pourra trouver sur ce site une rĂ©ponse adaptĂ©e, afin de rendre fluide le montage et le ceinturĂ©e par des clĂŽtures, gardiennĂ©e Ă  chacune de ses entrĂ©es, la Base RĂ©gionale de Loisirs est dotĂ©e d’une logistique qui permet d’envisager un accueil confortable des exposants et des visiteurs. En effet, si accĂšs direct et parkings rĂ©solvent en grande partie les soucis rencontrĂ©s les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, les voies de circulation bitumĂ©es Ă  l’intĂ©rieur du site et les sanitaires prĂ©sents en plusieurs endroits au niveau des parkings sont autant d’amĂ©nagements spĂ©cifiques qui permettent d’envisager sous un jour totalement nouveau cette 15Ăšme Ă©dition du Salon de la Chasse et de la Faune Sauvage de chapiteau hors normes pour un Ă©vĂ©nement d’exceptionOn ne prĂ©sente plus la dĂ©sormais cĂ©lĂšbre structure de m2 qui accueille l’évĂ©nement. D’une taille similaire Ă  celle de l’an dernier, ce chapiteau permettra Ă  l’espace dĂ©volu aux stands de garder l’agencement que nous avions mis en place lors de la derniĂšre Ă©dition avec des allĂ©es agrandies et associations spĂ©cialisĂ©es et la presse cynĂ©gĂ©tique seront regroupĂ©es dans un village en premiĂšre partie du chapiteau. Les restaurants et autres espaces spĂ©cifiques prendront place dans des chapiteaux satellites de la structure perspectives offertes par le lieu, notamment en matiĂšre d’accessibilitĂ© et d’accueil, vont nous conduire Ă  concevoir de nouveaux espaces. Le premier d’entre eux, le Club des Exposants, permettra aux exposants d’accueillir ses rendez-vous en toute tranquillitĂ©. Nous travaillons Ă©galement Ă  la crĂ©ation d’un espace rĂ©servĂ© aux VIP et aux professionnels de la filiĂšre qui sont, chaque annĂ©e, de plus en plus nombreux Ă  se rendre sur l’évĂ©nement. Nouveau site nouveaux objectifs GrĂące aux accĂšs directs par de grands axes routiers, aux liaisons directes par RER Ă  partir des gares SNCF et RATP parisiennes mais aussi Ă  partir des aĂ©roports d’Orly et de Roissy Charles de Gaulle, le nouveau site d’implantation de notre Salon se trouve au coeur d’un maillage stratĂ©gique. Cette nouvelle disposition donne Ă  l’évĂ©nement des perspectives de dĂ©veloppement complĂ©mentaires, notamment sur de nouvelles cibles de visiteurs VIP qui trouveront la rĂ©ponse Ă  l’accueil qu’ils attendent. Nous travaillons depuis plusieurs semaines sur l’identification et la communication auprĂšs deces chasseurs trĂšs spĂ©cifiques, pour pouvoir lancer dans quelques jours des opĂ©rations de marketing trĂšs site offre Ă©galement des perspectives d’ouverture Ă  l’international, car, outre des moyens de transport adaptĂ©s, un parc hĂŽtelier consĂ©quent permet un accueil de qualitĂ© pour ceux qui souhaiteraient rester sur place. C’est lĂ  aussi une campagne de communication particuliĂšre qui sera destinĂ©e aux femmes et d’hommes d’affaires venant sur nos Ă©vĂ©nements pour y travailler, afin que leurs visites de la 15Ăšme Ă©dition du Salon de la Chasse et de la Faune Sauvage de Rambouillet se fassent dans les meilleures conditions et le plus agrĂ©ablement sur le nouveau siteBase RĂ©gionale de Loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ă  30 km Ă  l’Ouest de Paris - 15 Km de routiers ‱ De Paris porte de St-Cloud, A13, A12, N 10 sortie Base RĂ©gionale de Loisirs,‱ De la province par A10 ou A11 prendre la N10 Ă  Ablis, passer Rambouillet. 15 km aprĂšs, sortie Base RĂ©gionale de Loisirs‱ De l’A6 et de l’Est parisien, rejoindre A86 direction Versailles, suivre direction Rambouillet par N10, sortie Base RĂ©gionale de LoisirsEntrĂ©e sur le site ‱ Au Sud depuis la N10 sortie Base RĂ©gionale de Loisirs‱ Au Nord depuis la N12 sortie Base RĂ©gionale de LoisirsAccĂšs des gares SNCF/RATP parisiennes Rejoindre la station ChĂątelet-Les Halles puis prendre RER C direction de Saint-Quentin ‱ AĂ©roport d’Orly RER C Massy-Palaiseau, Versailles Chantier, Saint-Quentin-en-Yvelines.‱ AĂ©roport de Roissy Charles de Gaulle RER B ChĂątelet-les Halles, RER C transports en commun Prendre le RER C, arrĂȘt gare de Saint-Quentin-en-Yvelines. Liaisons rĂ©guliĂšres pour la Base RĂ©gionale de Loisirs Bus N° gratuits dans l’enceinte du site plusieurs dizaines d’hĂŽtels autour du site lui-mĂȘme voir site internet du Salon.Site 600 ha de verdure incluant 120 ha de plan d’
. 729 375 679 572 616 596 243 406

chasser les oiseaux et rapporter les trophees